Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

nous sommes capables de trouver excitantes des choses vraiment affreuses, répugnantes et hideuses… La preuve avec le prolapse

 

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(mise à jour : 21 janvier 2015)    

 

Il est sans cesse possible d’ajouter de nouvelles formes de fantasmes et de pratiques érotiques au champ des possibles qui caractérise l’homme. Traduction : nous sommes capables de trouver excitantes des choses vraiment affreuses, répugnantes et hideuses… La preuve avec le prolapse.

ffuckthatass: Asian ass boys View Post  Un saut vers l'inconnu

Le prolapsus ou prolapse est une descente d’organes. Sur le plan étymologique, le mot se compose de pro (en avant) et labi (tomber). Il existe des prolapsus d’utérus, d’urètre, de rectum, d’intestins, de vessie etc, et les photos sur internet qui en détaillent les symptômes montrent parfois d’étranges boudins de chair sortant du vagin ou de l’anus à la façon de pénis mutants… C’est assez inquiétant à voir. Faut-il s’en étonner ? Si vous tapez prolapse et porno, cela génère 5 850 000 résultats sur Google. Depuis environ deux ans, le phénomène s’amplifie tellement qu’il existe des sites internet uniquement dédiés à ces visions d’horreur que sont des anus en corolle dont les propriétaires s’amusent à repousser les parois internes de toutes leurs forces… en souriant. 

 

Ecartant leurs fesses à pleines mains, les «reines du prolapse» expulsent littéralement leurs intestins hors du corps. Leur sphincter distendu laisse passer les bulbes et les plis chiffonnés, rouge-sang, qu’on nomme rosebutt, «rose de cul» (par analogie à "rosebud" = bouton de rose.).

A l’origine, ce sont les gays qui utilisaient ce mot. Les vidéos de fist extrêmes s’attardaient parfois en gros plan sur les rectums bourgeonnants des acteurs, transformés en concombres de mer par des séances de dilatation extrême…

Erotisme ou fakirisme ? Peu importe. Depuis deux ans environ, la mode du prolapse s’est étendue aux sites de X hétérosexuels voire lesbiens (1). Le fist fucking est devenu trop banal. Après une séance de jeu anal, afin d’ajouter un peu de nouveauté à l’écran, les porn-stars poussent maintenant sur leur anus pour qu’il prenne l’allure d’une anémone. Les actrices les plus extrêmes parviennent à faire sortir jusqu’à 6 cm de viscère au-dehors. D’autres retournent littéralement leurs anus à l’envers et en déplient les bords comme si c’était un col roulé.

Bien que ce genre de vidéo soit presque insoutenable à voir, il semble qu’il y ait de la demande car des sites en ont fait leur thème exclusif. Sur prolapseparty.com, par exemple, des «copines» se font des fellations sur ce qui sort de leur anus : les boyaux.  «A quand le sexe avec les organes sortis hors du corps ?», demande le fondateur et rédacteur en chef du Tag Parfait. A vrai dire… il semble que cela soit déjà possible.

 

fistingmen: Rimming his bud

 

 

Sur le site dirtygardengirl.com, des actrices parviennent à faire sortir des choses non seulement de leur anus mais de leur vagin. Sur le site prolapsequeen.com, d’autres utilisent des pompes à vide pour que les intestins qui saillent hors de leur rectum, gonflés de sang, prennent l’allure de moignons écarlates et turgescents. Comment comprendre que des images aussi insupportables puissent avoir du succès ?
Deux explications sont possibles.

La première se nomme «Rule 34». Si vous êtes familier d’internet, vous la connaissez certainement. La règle 34 stipule : «Si ça existe, ça existe en version porno.» (En Anglais : If it exists, there is porn of it). Sans exception. S’il existe des trous noirs, il existe aussi de la pornographie de trou noir. S’il existe des pathologies… Vous en trouverez forcément une version X quelque part. Le fait même de lancer une recherche «porn + quelque chose» sur Google peut entrainer la naissance d’un nouveau genre de X, car telle est la règle 34 bis :  si par miracle quelque chose a échappé à cette loi, le fait même de lancer une requête internet condamne cette chose au X. Il se peut donc, tout simplement, qu’un internaute ait un jour tapé «porn + prolapse», déclenchant sans le vouloir ce phénomène de mode absurde.

Deuxième explication : un marché existe pour ce genre d’images. Il y a des gens que cela excite, ou du moins attire. Des gens prêts à payer pour voir une personne repousser les limites de son corps jusqu’au point de rupture. Peut-être s’agit-il là d’une conséquence indirecte de la disparition des baraques de foire. Au nom du respect de la dignité humaine, il est devenu impossible d’exposer des freaks, des nains ou des handicapés de naissance comme des objets de curiosité. Mais ce qu’on refoule par la porte revient forcément par une autre ouverture. Le porno actuel ne prend pas que les fantasmes érotiques en charge. Il est devenu le lieu d’exploration de ces autres désirs, plus ambigus, que sont les désirs d’hybridation, de déformations grotesques et de dérèglements collectifs.

Note 1/ Certains de ces sites affirment que les actrices sont lesbiennes, ce qui relève probablement de la stratégie marketing… Volonté d’émoustiller le mâle hétéro de base (pour qui lesbienne signifie «girlfriend number 2») ? Tentative d’amadouer les féministes ? Racolage d’une possible clientèle homosexuelle ? Le fait d’évincer les acteurs hommes (qui ne figurent que minoritairement dans les vidéos de prolapse) est en tout cas révélateur : le porno de prolapse met en scène des individus qui possèdent le double-sexe. L’anus distendu et déboyauté rend l’homme femelle.   

 

voyeurgg:Wake up and taste the rosebud……………………………….

 

 

 

 

 

 

 

Ven 5 fév 2016 Aucun commentaire