Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
les furies continuent à s'accrocher à l'idée que "le consentement libre ça n'existe pas" et donc que la prostitution est TOUJOURS une violence
Non mais !!!
qui sont les vrais obsédés ?
Demeure le sentiment que certains soi-disant "intellos" qui planent, désirent imposer leurs élucubrations au reste de la société. Pour eux (elles) les prostituées qui se déclarent libres sont forcées de le faire par leurs "tortionnaires"
Si le texte répressif est adopté, la prostitution demeurera , mais cachée et mettra en danger les personnes qui perdront tout droit social ( santé, , n'existeront plus en devenant invisibles.
Les personnes qui sont concernées ne sont pas écoutées car elles ne veulent pas de cette loi.
Il n'y a aucune sociale sérieuse et pourtant on assène des chiffres de pure invention pour faire aboutir une conviction instinctive sans fondement.
encore une fois on ne s'en prend pas aux proxénètes : c'est plus facile de s'en prendre aux gentils qu'au méchants.
Voté il y a douze ans , le délit de racolage a largement dégradé les conditions de santé et d'exercice des personnes qui se prostituent. Rejetées de l'espace public, moins accessibles aux associations de soutien et de prévention, elles sont aussi davantage exposées aux violences et aux risques, et moins en capacité de négocier des rapports protégés. Voilà le bilan d'un article de loi absurde guidé en 2003 par des pseudos préoccupations morales et sécuritaires.
Or la pénalisation des clients répond aux mêmes postures idéologiques, ignorant délibérément la réalité de terrain et le vécu des personnes concernées. Tout laisse donc à penser qu'elle sera suivie des mêmes effets. Le "modèle" suédois, cité en référence par les partisans de la pénalisation, a d'ailleurs été vivement critiqué dans une série de publications du journal médical The Lancet en juillet 2014. Qualifié de "pire modèle qui puisse exister" il s'est traduit par de graves violations de droits pour les personnes qui se prostituent et une exposition accrue aux violences et au VIH. Ce bilan est d'ailleurs parfaitement en phase avec les nombreux avis rendus ces dernières années par les institutions internationales (PNUD, OMS, ONUSIDA) ou françaises (CNS, IGAS, CNCDH).
la pénalisation nuit gravement à la santé
Principales dispositions du texte en projet
Article 1er
Obligation pour les fournisseurs d'accès à internet d'empêcher l'accès aux sites hébergés à l'étranger qui contreviennent à la loi française contre le proxénétisme et la traite des êtres
humains.
Article 2
Création au sein des conseils départementaux de prévention de la délinquance, d'aide aux victimes et de lutte contre la drogue, les dérives sectaires et les violences faites aux femmes,
d'une instance chargée d'organiser et de coordonner l'action en faveur des victimes de la prostitution et de la traite des êtres humains.
Article 3
Droit pour toute personne victime de la prostitution à bénéficier d'un système de protection et d'assistance. Mise en place d'un parcours de sortie de la prostitution.
Article 4
Création, au sein du budget de l'Etat d'un fonds pour la prévention de la prostitution et l'accompagnement social et professionnel des personnes prostituées.
Article 6
Délivrance d'une autorisation provisoire de séjour d'une durée de six mois pour les personnes étrangères engagées dans un parcours de sortie de la prostitution.
Article 13
Abrogation du délit de racolage.
Article 15
Intégration de la lutte contre la marchandisation des corps parmi les sujets traités durant la scolarité.
Article 16
Création d'une contravention de cinquième classe sanctionnant le recours à la prostitution.
Article 17
Création d'une peine complémentaire de suivi d'un stage de sensibilisation aux conditions d'exercice de la prostitution.
Article 19
Entrée en vigueur de l'abrogation du délit de racolage six mois après la promulgation de la loi.
planquez-vous !!!
Liberté, Égalité, Fraternité ? faut-il y croire ?
Sénégal jeune prostitué