Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

et revoilà le débat sur le cannabis--

 

jamais on n'a vu, jamais on ne verra ...

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A gauche, plusieurs voix ont relancé l'idée de dépénaliser le cannabis. Au grand agacement de Valls et Hollande...

  

La garde des Sceaux, Christiane Taubira, fait partie de ceux qui considèrent qu’il faut arrêter de fermer les yeux, alors que 17 millions de Français ont déjà goûté aux paradis artificiels. Bruno Le Roux, député (PS) de Seine-Saint-Denis, a proposé d'ouvrir le débat sur la marijuana : « En refusant d’en parler, on fait le jeu des trafiquants! » La garde des Sceaux, Christiane Taubira, fait partie de ceux qui considèrent qu’il faut arrêter de fermer les yeux, alors que 17 millions de Français ont déjà goûté aux paradis artificiels.
Bruno Le Roux, député (PS) de Seine-Saint-Denis, a proposé d'ouvrir le débat sur la marijuana : « En refusant d’en parler, on fait le jeu des trafiquants! »
(LP/Delphine Goldsztejn.)

LA PEUR DES MANIFS DE LA DROITE CONSERVATRICE

Après le mariage gay, le « pétard pour tous » ? A un mois des régionales, voilà que des voix s'élevaient à nouveau à gauche, et pas des moindres, pour relancer le débat sur la dépénalisation du cannabis, voire sa légalisation pour permettre à l'Etat d'encadrer la vente ! Un tabou que François Hollande et Manuel Valls se gardent bien, eux, de briser.

 En octobre 2015, le patron des députés PS Bruno Le Roux, proche du président, est pourtant sorti du bois pour proposer d'« ouvrir le débat » sur la marijuana. « Ce n'est pas très malin... », souffle une source gouvernementale. Pourtant, cet élu est tout sauf un dangereux soixante-huitard. Député de ST Ouen, carrefour de la drogue en R P,  Le Roux veut « casser le trafic ». « En refusant d'en parler, on fait le jeu des trafiquants ! Je suis bien placé pour savoir ce que ça génère en termes d'argent et de trafic d'armes », réplique-t-il, agacé des « caricatures » et « procès en laxisme ».

Soucieux de ne pas mettre la majorité en difficulté, il compte toutefois attendre janvier pour réunir un petit groupe d'élus de terrain, de gauche comme de droite, et préparer des propositions. Un projet sur lequel il planche avec l'ex-ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant, partisan de longue date d'une  « légalisation contrôlée » face à l'échec de la loi de 1970 sur les stupéfiants. L'idée : installer des filières de production de cannabis vendu, aux majeurs seulement, dans des établissements sous licence. « Il faut enlever l'os à ronger pour les trafiquants », expliquait Vaillant il y a peu sur Public Sénat. Dans leur combat, ils ne sont pas seuls. La garde des Sceaux,Chrisiane Taubira pense qu'il faut arrêter de se fermer les yeux alors que 17 millions de Français ont déjà goûté aux paradis artificiels.

Mais voilà, le projet n'est pas du tout dans les cartons du gouvernement. Manuel Valls a prévenu qu'il ne prendrait aucune initiative « qui légalise, autorise, dépénalise ». La ministre de la Santé Marisol Touraine a d'ailleurs clos le débat. Au sommet de l'Etat, on considère avoir déjà fait un pas important avec la « transaction pénale » entrée — discrètement — en vigueur le 15 octobre. Désormais, les policiers peuvent proposer à un consommateur de drogue une amende immédiate, plutôt qu'un renvoi au tribunal. Le but : rendre la sanction enfin applicable. Au début de son mandat, Hollande avait signifié qu'il n'était « pas question » d'ouvrir cette boîte de Pandore. Il a donc fini par se rallier à la proposition choc de son ami François Rebsamen durant la campagne de 2012. La droite, du reste, se garde bien de critiquer la « transaction pénale ». En 2003, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, avait avancé la même idée.

Les politiques et la « fumette »

Rares sont les politiques qui osent avouer avoir goûté au cannabis. Manuel Valls en fait partie. S'il refuse toute dépénalisation, il avait glissé du bout des lèvres en janvier 2014 avoir « fumé peut-être une fois ». En mai dernier, une scène cocasse s'était produite dans l'hémicycle de l'Assemblée : le Premier ministre s'était moqué d'un député de droite en faisant semblant, avec ses doigts, de fumer un joint, avant de partir d'un grand éclat de rire ! Sans surprise, le Vert Daniel Cohn-Bendit a confié sur Europe 1 avoir déjà testé les « petits gâteaux ». Comprenez : des pâtisseries au haschisch. Quant à Nicolas Sarkozy, ulcéré de voir son nom cité dans l'affaire « Air cocaïne », il nous affirmait lundi n'avoir « jamais fumé » de joint de sa vie. Si on trouve ça normal ?
Si on trouve ça normal ? “Je n’ai pas été en garde à vue, j’ai juste signé des papelards. J’ai pas regardé. Il était 10h30 du soir, je n’avais qu’une envie, c’était me casser.”(Bik)  

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 Les Inrocks : "Un document, que nous nous sommes procuré, indique [pourtant] que le parquet de Paris – soumis à l’exécutif – avait discrètement conseillé, depuis plus d’un an, d’éviter le placement en garde à vue (GAV) des fumeurs de joint."

 

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Mer 20 jan 2016 Aucun commentaire