Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

nous on va pas s'en priver ! -lol- Pascal devait un peu savoir de quoi il parlait en 2006 -lol-

 

  AH ! un homme noir ? Mais qu'est-ce que tu m'envoies-là, Bastien?

 

 

 

9 ans après ça fait ressurgir :la bite des noirs responsable des malheurs de l'Afrique"      jeudi 14 décembre 2006 Par François Bimogo , journaliste écrivain camerounais                                  Afficher l'image d'originefake       Que se serait-il passé si un présentateur télé vedette de couleur ou d’origine noire avait déclaré sur un média français : « La bite des blancs est responsable du vieillissement des populations européennes » ?  Rien ! Au plus fort du respect de la race et de la misère africaines, le droit à l’impertinence dans un monde trop policé n’est pas un luxe, même pour une personnalité populaire.   Résultat de recherche d'images pour "la bite des noirs" 

Depuis le 6 décembre 2006, les propos de l’animateur de France-Télévision (France 2) Pascal Sevran ont provoqué un tsunami médiatique de protestations et une vendetta sur ses propos qualifiés, avec une curieuse moutonnière unanimité, de « racistes », « eugéniques », etc.

Dans une interview accordée le 6 décembre à un quotidien régional Var Matin, l’animateur télé avait déclaré : « L’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leur parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. Il faudrait stériliser la moitié de la planète. » Il faisait ainsi écho à un extrait de son dernier livre publié chez Albin Michel où il écrit : "La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique."

Une façon impertinente de poser le problème de la natalité et de la pression démographique dans des milieux pauvres ou arides, en Afrique particulièrement. La Chine l’a compris en adoptant une politique draconienne de planning familial afin de contrôler les effets d’un baby-boom orchestré bien sûr par une « bite » incontrôlée. « Planning familial », c’est une formule très à la mode dans de nombreux pays africains dans les années 1990. On n’avait alors jamais parlé de politique eugénique, mais de politique sociale...

Les propos de Pascal Sevran ont immédiatement ému en tout cas la communauté noire africaine, celle de la diaspora, des Antilles et mêmes des autorités françaises. France 2 a ainsi donné un « sévère avertissement » à son présentateur tout en déclinant la responsabilité des propos de Pascal Sevran, lié à la chaîne publique par contrat.

Le ministre de la Culture français Renaud Donnedieu de Vabres a pour sa part qualifié ces propos de « scandaleux, inadmissibles, racistes », même s’il dit n’avoir « ni le pouvoir, ni la volonté » de les interdire de la télévision publique.

Le 12 décembre déjà, à l’occasion d’une conférence de presse organisé par l’Association de la presse panafricaine (APPA), Dominique Soppo, président de Sos-racisme, a estimé que les propos de Pascal Sevran « renforcent les clichés très éculés...sur la sexualité et la fainéantise des noirs ». Il note cependant un point positif à ce dérapage verbal de l’animateur de France 2 : « France Télévision va introduire dans les contrats d’animateurs une clause éthique qui permettra de les rompre plus facilement en cas de propos tenus même hors antenne. » Le PDG du groupe de télévisions publiques françaises Patrick de Carolis a confirmé avoir en effet demandé à ses services juridiques de plancher sur une telle clause qui doit être soumise au conseil d’administration du groupe le 19 décembre pour permettre à France Télévision d’avoir « les moyens de faire respecter son image, son intégrité, et donc ses valeurs par ses collaborateurs, et ce, au-delà de [ses] antennes, sur tous les supports d’expression ».

La conférence de presse le 12 décembre du président de Sos-racisme et de Patrick Lozes, président du Cran (Conseil représentatif des associations noires) n’aura été qu’une autre goutte d’eau dans la pluie de protestations lancées par les communautés noires et assimilées dans le monde, parmi lesquelles l’APPA. Après plusieurs médias français, le président de l’APPA Louis Magloire Keumayou est passé le 13 décembre au « Journal des auditeurs », émission de la radio panafricaine Africa N°1 enregistrée à Paris.

Le 12 décembre toujours, à « Couleurs tropicales » de Claudy Siar sur RFI (Radio France international), un auditeur par mail a rappelé que « ce n’est pas la bite d’un Africain qui a donné naissance à Hitler ». Claudy Siar lui-même a enchaîné sur un ton sarcastique pour affirmer que Pascal Sevran présente des émissions de musique « pour vieux », des musiques dont « personne ne veut ».

Le racisme comme réponse au racisme

D’autres allusions racistes et/ou sexuelles ont été également tenues à l’endroit de Pascal Sevran et liées à ses parents. Ce qui est dommage. Ce qui est répondre au racisme par le racisme.

Dans cette escalade de réactions véhémentes, bien souvent, des propos racistes sont tenus à l’endroit de l’animateur de France 2 qui a présenté ses « excuses » sur RFO (Radio France outre-mer) en déclarant « rien en moi n’est raciste », « j’aime l’Afrique du Nord, j’y ai été beaucoup, l’Afrique noire également. Ce n’est vraiment pas sérieux. ».

La réponse facile actuelle de ceux qui s’élèvent contre les propos malheureux de l’animateur en répliquant par des injures ou des piques racistes marque la volonté pour certains de se défouler pour une fois sur un « blanc » qui n’a pas tenu sa langue, ou de régler ses comptes à un animateur à succès qui n’a pas que des amis.

Cette vague de réactions virulentes sur un écart de langage à caractère raciste d’un animateur de télévision populaire n’est pas sans rappeler celle née des propos du pape Benoît XVI sur la violence de l’islam médiéval, ou les caricatures du prophète Mahomet dans des journaux occidentaux au cours de l’année 2006.

La pauvreté rendrait donc chatouilleux. Les occidentaux devraient se le rappeler avant de jeter un regard froid et impertinent sur les causes des misères de l’Afrique.

Et même si on peut rapprocher la famine de la forte pression nataliste ou démographique, et donc accuser la prolifique fécondité d’une « bite » de qui que ce soit soit, Pascal Sevran a tort en fait d’être Pascal Sevran, et de dire une vérité impertinente dont médias et politiques se sont exagéré l’importance en se formalisant comme si on avait prédit un holocauste noir en plein XXIe siècle.

Dans cette cohue de condamnations « propres comme il faut », beaucoup veulent régler leurs comptes ou se tailler une image de politiciens « comme il faut », qui, comme ces diplomaties occidentales quand il y a un drame en Afrique, se contentent d’exprimer « leurs vifs regrets », « leurs vives émotions », ou invariablement « leur vive préoccupation », juste pour avoir bonne conscience et basta !

En fait, si un présentateur télé vedette de couleur ou d’origine noire avait déclaré sur un média français : La bite des Blancs est responsable du vieillissement des populations européennes, de tels propos auraient fait sourire l’opinion européenne plus occupée actuellement à des problèmes de croissance, de politique commune et de défense...

Au-delà de l’émotion et de la pulsion vindicative, du respect dû à l’homme et à tous les hommes, que serait aujourd’hui finalement notre triste monde sans le droit à l’impertinence ! Ce serait navrant qu’on soit sevré de personnes comme Sevran.

N’a-t-on plus finalement le droit de dire ce qu’on pense ? Jusqu’où peut aller la « languedeboilisation » (langue de bois) du petit monde médiatique et politique actuel ?

François BIMOGO

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merci de ton envoi Bastien !

 

 

 

 

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