Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

  Une fois qu’on a donné un baiser, comment on fait pour l’enlever ?   -lol-

                  je le fixais pour être sûr qu'il était sérieux...j'avais l'air sévère, non ?   

maintenant, avec le temps je suis inconditionnel et je me rends ...

sans conditions, même si

je pense ENCORE qu'un baiser engage...   je ne suis pas sûr que ce moment conserve  l'importance d'un serment, et pourtant, dans l'instant, ce baiser prétend à l'éternité ! mais apparemment c'est la "fureur des corps" ...  >Enfant je comprenais mal le baiser c'est seulement quand quelqu'un m'a embrassé genre "french kiss" que j'ai enfin compris                          Le psy :                         Les petits enfants sont parfois embêtés lorsque les adultes les embrassent sans rien leur demander. Ils n’osent pas protester, mais, d’un revers de main, ils s’essuient vigoureusement la joue, vaguement dégoûtés de ce contact, salive, lèvres et parfois rouge à lèvres. Mais la question est plus profonde. On peut en effet avoir envie d’« enlever » un baiser et de faire en sorte qu’il n’ait jamais été donné. Y compris les baisers qu’on a donnés soi-même. Un jour, les premiers jours d’école, alors que je marchais en rang, en donnant obligatoirement la main à un petit garçon encore inconnu, je me suis penché vers lui et, sans réfléchir, j’ai déposé un baiser sur sa joue. Aussitôt, j’ai voulu partir en courant, ne plus jamais revenir à l’école, tellement j’avais honte. Mais impossible, pour lui comme pour moi, d’« enlever » ce baiser désormais ! Même si mes lèvres n’avaient fait qu’effleurer une peau un dixième de seconde et qu’aucune trace ne subsistait, le baiser me paraissait ineffaçable. Ce n’est donc pas sur la joue (ou les lèvres) que le baiser ne s’efface pas mais dans ce que nous éprouvons, croyons, et dans notre mémoire. Pourtant, un baiser n’est en principe qu’un « signe », aussi conventionnel que le salut de la main ou une accolade. Mais il est le plus intime de tous les signes. La bouche n’est plus ce qui sert à parler : elle devient une bouche de chair. Certains enfants ont même l’impression que qui les embrasse trop les dévore !        

Bien sûr, il y a beaucoup de bisous, de poutous, de bises, qui sont échangés, sans tirer à conséquence, entre les enfants, les parents, les amis. Ils sont des signes légers de familiarité, de gentillesse, de félicitation, de consolation, de remerciement. Mais le baiser est un signe d’affection, d’amour, et même de désir ou de plaisir, donc pas tout à fait comme les autres, car inséparable d’une petite ou d’une grande émotion. Alors, certains baisers, s’ils ne « marquent » pas, laissent une marque importante dans ton cœur et ta sensibilité. L’enfant seul dans son lit, les yeux ouverts dans le noir, qui attend le baiser de sa mère, trouvera un sommeil paisible ou aura, au contraire, une insomnie pleine d’inquiétude selon que maman sera venue ou non l’embrasser. Pour les amoureux, le monde n’est plus tout à fait le même avant et après le « premier baiser ». Quelque chose a eu lieu. Quelque chose s’est métamorphosé. C’est magique ! Très tôt dans la vie, nous avons donc, par rapport à certains signes, une « mentalité magique » : nous voulons croire que ces signes ont un grand pouvoir. Ils ne sont rien mais ils peuvent tout changer ! C’est pourquoi, si on a cette croyance en la puissance du signe, une fois qu’on nous a fait un baiser ou qu’on a soi-même embrassé quelqu’un, il est très difficile d’effacer, non pas la trace sur la joue, mais sa signification et ses conséquences. Croyance qui peut occasionner une gêne, une crispation, mais qui sera aussi, certaines fois, la raison d’un bonheur : quelqu’un m’aime. " C'est tout simple : les meilleures choses quand on ne les a pas, on ne sait pas ce qu'on manque, mais quand on ne les a PLUS durablement une petite désespérance s'installe en un coin de l'âme et ne vous quitte plus !

et ces yeux fermés disent assez qu'un baiser de l'être aimé vous transporte au paradis  

 

 

 

Lun 30 nov 2015 Aucun commentaire