Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

 "une jouissance à lui-même ignorée".  

Lorsque Freud raconte le cas de son célèbre analysant connu sous le nom de L'homme aux rats (Ernst L.), ce qui le frappe, c'est de lire à travers les propos de son patient (être qui est torturé par un rat qui aurait pénétré son anus) l'expression d 'une "jouissance à lui-même ignorée". Cette jouissance, dont il ne veut rien savoir, et qui le ronge de manière inexorable, est la résultante d'une injonction qui tout en résonant à l'intérieur de lui-même, provient cependant de l'extérieur, une injonction obscène à laquelle il ne peut résister : JOUIS !

 

 

 

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Le supplice du rat est une technique de torture existant depuis les dynasties chinoises et consistant à poser un pot ou un seau en position retourné contenant un rat sur le ventre du condamné, puis de chauffer ce seau à l'aide d'un fer rougi au feu. Par instinct de survie, le rat tente de s'échapper par tous les moyens pour s'éloigner de la chaleur intense ; et creuse un passage dans le corps de la victime avec ses crocs et ses griffes

Une variante consiste à asseoir le supplicié sur le seau, afin que le rat cherche à échapper à la chaleur en creusant dans l'anus de la victime[ 

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  1. http://cristaldo.blogspot.fr/2008/03/notre-jardin-de-tolde-lecteurs_27.html [archive] "Un rat affamé placé dans un pot avec un petit orifice fixé contre les fesses d’un condamné. Avec un fer rougi au feu on l’asticotait pour qu’il cherche une sortie et finisse par la trouver en s’ouvrant un passage avec ses griffes et ses dents."
  2. http://www.metacafe.com/watch/mv-xaFQ/2_fast_2_furious_rat_in_a_bucket/ [archive]
  3. http://uproxx.files.wordpress.com/2012/04/torture-scene.gif?w=650 [archive]
  4. "Winston avait confié sa peur panique des rats Julia, mais comment cela était-il venu à la connaissance des gens de Big Brother, il ne le savait pas...."
  5.  

«Les rats savaient maintenant ce qui allait venir. (…). Winston pouvait voir les moustaches et les dents jaunes. Une panique folle s’empara encore de lui. (…) Mais il avait soudain compris que, dans le monde entier, il n’y avait qu’une personne sur qui il pût transférer sa punition, un seul corps qu’il pût jeter entre les rats et lui. Il cria frénétiquement, à plusieurs reprises : – Faites-le à Julia ! Faites-le à Julia ! Pas à moi ! Julia ! Ce que vous lui faites m’est égal. Déchirez-lui le visage. Épluchez-la jusqu’aux os. Pas moi ! Julia ! Pas moi ! » 1984, George Orwell, 3e partie, chapitre 5.

 

Lun 23 nov 2015 Aucun commentaire