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In the Flesh 

Du 17 novembre au 1er décembre 2015 In the Flesh par David Edwards       Fugues equi valent canadien de YAGG      Publié le 26 octobre 2015 à 09h55    In the Flesh            

 

David Edwards est né en Rhodésie (maintenant Zimbabwe) en 1969. À l’âge de huit ans, il déménage avec sa famille à Jersey dans les Îles de la Manche (Channel Islands) où il a vécu avant d’émigrer à Vancouver en 1981. Depuis 2009, il vit et travaille à Montréal.

 

Dans son studio de la rue Parthenais, David a eu l’occasion de montrer son travail à l’occasion des Virées annuelles des ateliers de la Grover. Des conversations spontanées avec les visiteurs lui ont permis  de mesurer l’enthousiasme du public pour ses nouvelles œuvres figuratives.   In the Flesh (“En chair et en os”) sera la première exposition de David Edwards à Montréal et sera présentée à la Galerie Carte Blanche, du 17 novembre au 1er décembre 2015. L’exposition rassemble une vingtaine d’œuvres, dont un impressionnant et grand  dyptique intitulé Two Men Meet  (d’après Klee), exécuté à l’huile sur toile, qui illustre de façon convaincante « l’amour de la chair » qu’éprouve l’artiste.   Cette exposition soigneusement conçue reflète l’évolution récente de l’artiste et ses dernières explorations picturales depuis son arrivée à Montréal. Il a alors senti un besoin vif et urgent de délaisser le paysage, jusqu’alors une source d’inspiration principale et fructueuse en Colombie-Britannique, pour s’adonner au nouvel intérêt que représentait pour lui la figure humaine. David admet volontiers que sa nouvelle passion signifiait presque un réapprentissage de la peinture, alors qu’il devait explorer l’idée de la chair tant dans les contraintes que les possibilités propres à  la peinture à l’huile.    À ce sujet, l’artiste précisait récemment : «Cette expo est le produit d’une redirection intensive de ma pratique de la peinture. Avant mon arrivée à Montréal en 2009, je me concentrais principalement sur le  paysage.  Cependant, un amour profond et constant de la figure humaine, m’a fait revenir récemment à la peinture figurative. Ce fut un processus long et ardu – presqu’une reconversion de ma technique et de ma pratique – et le résultat est cette série de figures qui ne cesse de se développer. »   Ce nouveau corpus, qui comprend plusieurs grandes pièces, inclut un remarquable autoportrait révélateur de la complexité du thème chez l’artiste. Cette œuvre donne en outre une indication claire que la représentation du corps chez Edwards vient d’abord d’un questionnement intérieur et non de la simple observation de sujets. Ainsi les corps et les visages de David Edwards racontent des histoires prenantes  tout en offrant à l’observateur un égal intérêt pour le rendu de la chair, de la peau et des muscles.   Cette exposition invite à regarder l’humain « dans la chair », directement, dans sa dimension charnelle, parfois dans des attitudes réservées, d’autres fois dans des postures plus intimes. La force de l’expo réside toutefois dans l’art de représenter la chair d’une manière contemporaine, pertinente et cohérente tout en abordant les idées fondamentales de l’identité et de l’exploration de soi, dans un dialogue franc et intime entre celui qui regarde et le sujet. David Edwards a exposé à travers le Canada et aux États-Unis.  Oeuvres :

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Borrowed Wings

 

 

Sunglasses, étude

 

 

David Edwards dans son atelier à Montréal

 

 

(Un) Covered

 

 

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Ven 20 nov 2015 Aucun commentaire