Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

pourquoi le premier amant serait-il le dernier ? eux ils ont connu l'amour avant le sexe ! 

 

 

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                                            un choix franc et massif est-il jamais facile ?

 

à la fac

http://amourgay.canalblog.com/archives/2009/02/02/12333866.html 

Ceci est une histoire qui m’est arrivée quand j’étais étudiant en fac, j’avais 23. Tout se passait merveilleusement pour moi à l’époque, je réussissais dans les études, et dans la vie j’avais une copine, Anne, avec qui je projetais de faire ma vie. Seule ombre au tableau, je vivais encore chez mes parents et j’avais des moyens très limités. Donc je ne sortais pas beaucoup et les seuls amis que je voyais étaient un peu de mon type, travailleurs et couche-tôt. En fait d’amis je n’en n’avais vraiment qu’un, Cédric, que j’avais rencontré l’année de maîtrise. Nous nous étions tout de suite très bien entendus sur le plan intellectuel, par ailleurs il plaisait beaucoup à Anne si bien que nous nous voyions régulièrement tous les trois, pour aller au cinéma par exemple. Avec Anne nous ne pouvions nous voir vraiment que le week-end, du moins quand mon travail me le permettait, et étions obligés d’aller soit chez mes parents, soit chez les siens, ce qui était très pesant. Mais nous nous aimions très fort. Je l’appelais tous les jours, et notre grand moment à tous les deux était celui des 15 jours de vacances que je nous octroyais chaque année. Notre amour était relancé à chaque fois par ce moment de grande intimité, et de grande sensualité aussi.

 

Sinon tout mon temps était consacré à l’étude. Même Cédric je le voyais surtout parce que nos domaines d’études étaient proches. Les rares fois où il sortait avec nous c’était surtout pour faire plaisir à Anne qui trouvait que je passais trop de temps avec lui et pas assez avec elle et qui avait développé une sorte de jalousie. Un truc en tout cas que j’avais interprété comme ça. Dès la naissance de ce sentiment j’ai commencé à ressentir une très légère gêne. Oh pas grand-chose, mais suffisamment pour que je sois un peu plus attentif. Je me justifiais toujours quand je devais voir Cédric, même quand Anne ne me le demandait pas. Je refusais de le voir sans raison. J’attribuais ça au fait que je voulais préserver mes seuls moments de ’libre’ pour Anne.

 

Mais les occasions de travail avec Cédric se multipliaient. Non content de nous voir aux cours, de manger ensemble le midi au restaurant universitaire, il n’était pas rare que je passe ensuite chez lui vers le début de soirée pour taper un truc sur son ordinateur, ou discuter avec lui d’un problème que je savais qu’il pourrait résoudre mieux que moi. Le fait qu’il ait un ordinateur et pas moi me disculpait un peu. Mais pas totalement puisque le père d’Anne en avait un aussi, sur lequel il m’était arrivé de travailler mais j’expliquai à Anne, qui regrettait cette occasion de nous voir, que c’était plus simple d’aller chez Cédric qui non seulement vivait seul, on était donc tranquille, mais surtout il était très compétent en informatique, ce qui me permettait par là même de combler des lacunes. Elle l’acceptait. Que n’aurait-elle accepté pour moi ! Juste elle était déçue de me voir moins. Son amour ne faiblissait pas et le mien non plus.

 

De fait ma relation avec Cédric était quelque chose de nouveau pour moi. Jamais je n’avais eu un ’meilleur-ami’. J’avais vécu une enfance très solitaire, très proche de mes parents. Et à l’adolescence j’avais eu très vite une espèce de succès auprès des filles ce qui m’avait éloigné de ces amitiés viriles d’avant les amours. Avec lui c’était avant tout comme je l’ai dit un commerce intellectuel. Ce qui ne veut pas dire que je n’aimais pas sa présence physique. Au contraire, je le trouvais objectivement assez beau, un genre de type assez bcbg, qui plaisait lui aussi aux filles. Par ailleurs je lui trouvais quelque chose de féminin, dans les yeux, en amande, et dans la bouche aussi, au dessin très fin. Cela je me le disais pour faire comme je me le répétais intérieurement " le tour de la question ", et mieux comprendre ce qui se jouait dans cette amitié.

 

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Vers la fin de l’année il y avait un mémoire et je décidai cette année de le taper chez Cédric. Anne le prit très mal et m’imposa de ne pas la voir jusqu’à ce que j’ai fini mon travail. Elle avait quand même dit qu’on passerait les vacances ensemble. Mais j’étais mal. Elle n’avait pas le droit de m’imposer ses humeurs, de me faire une sorte de chantage affectif alors qu’elle savait très bien qu’à tous les points de vue c’était mieux pour mon travail qu’il se fasse chez Cédric. Je lui en voulais un peu aussi. Mais j’étais surtout triste. Du coup, je me suis lancé à corps perdu dans le travail. J’arrivais chez Cédric vers 10 heures le matin, on prenait un café, et il partait bosser à la Bibliothèque Universitaire tandis que je me mettais à bosser sur sa machine. À midi on ne se voyait pas je mangeais un sandwich en vitesse, et le soir par contre quand il revenait on dînait ensemble soit chez lui, soit exceptionnellement au restaurant, quand vraiment on n’avait pas envie de se faire à manger. Puis, en général, on se faisait lire notre travail de la journée. Il me passait son portable, et il lisait sur le pc. On discutait ensuite assez longtemps, et il n’était pas rare que, faute de bus, je sois obligé de rester coucher. Il me mettait un matelas par terre, et le tour était joué, sauf qu’il fallait le lendemain que je mente à mes parents et surtout à Anne. Il ’fallait’ ! En fait il ne fallait rien du tout mais le fait qu’Anne m’ait déjà posé un problème avec le fait que je fasse mon mémoire chez Cédric m’incitait à ne pas trop en dire. Les mensonges se répétaient.

 

Et fatalement Anne l’a su. Après une scène terrible on a décidé de se séparer. On se reverrait en septembre, et on verrait à ce moment là. Je n’allais plus très bien. Cédric m’a alors proposé de rester chez lui jusqu’à la fin de mon travail. Et j’ai accepté parce que je trouvais du réconfort à être avec lui plutôt que tout seul entre mes deux parents. A commencé, dès lors, à se mettre en place une relation plus intime, je veux dire fondée sur des choses autres que les études. Je me confiais à lui. Dans la vie quotidienne cela se passait très bien, il était facile à vivre, on était content de se voir le matin, se croiser à la salle de bain n’était même pas un problème comme ma haine de la promiscuité aurait pu me le faire penser. Mais ma manie de ’faire le tour de la question’ m’obligea à m’arrêter un instant sur ce changement en moi-même. Rien en effet de ce qui m’insupportait d’ordinaire ne me déplaisait ici. Que se passait-il ? Une nouvelle gêne, un peu similaire à ce que j’avais éprouvé en cours d’année se développa une fois de plus ; et avec ceci que j’avais l’impression que Cédric aussi la partageait. Evidemment on ne se disait rien. Mais les efforts pour ne pas se croiser à la salle de bain, pour éviter les situations ambiguës, pour éviter de se déshabiller l’un devant l’autre, tout cela commençait à peser un peu. Un jour d’ailleurs que je dînais chez mes parents, mon père fit une blague pas méchante mais allusive sur le fait que je vivais avec un garçon, une blague sans arrière-pensée bien sûr, mais je me mis à rougir, ma mère dit un truc pour essayer de faire passer la gêne, et il n’en fut plus question. Pire, en rentrant j’en fis part à Cédric, que cela ne fit pas rire. Nous n’en reparlâmes que le soir alors que nous étions tous les deux couchés. Et on en vint à la conclusion qu’il devait passer dans l’amitié une certaine forme d’amour, et que cela n’allait pas sans gêne. Ce n’était pas optimal comme raisonnement mais il nous arrangeait.

 

La fin de nos travaux respectifs eut lieu dans ce contexte un peu apaisé. Le travail nous ayant permis par ailleurs d’éviter de nous poser trop de questions. Anne n’appelait plus. Lui et moi sommes allés rendre nos mémoires ensemble, tout content du travail effectué. Une espèce de joie bête s’était emparée de nous deux. Il était convenu que je restais encore un jour ou deux chez lui, au cas où le prof aurait eu le temps de lire un peu et aurait déjà des remarques à faire. De fait nous n’avions pas envie de nous quitter. On faisait les cons, on se faisait des blagues, on se disait des ’je t’aime’ pour déconner’, bref on en profitait pour se libérer un peu de toute la pression accumulée. Notamment autour de ce non-dit de l’amour dans l’amitié. Le soir il m’invita au restaurant (il avait des moyens bien supérieurs aux miens), et le délire continua d’autant que nous avions un peu bu. On était dans une effervescence lui et moi, il se passait quelque chose.

 

Nous sommes rentrés vers minuit, un peu saouls, et on est vite tombé d’accord de ne pas installer le matelas. On s’est mis en caleçon et tee-shirt avant de nous glisser sous la couette. On a parlé un peu de la journée, puis pour déconner on s’est fait un baiser sur la bouche. Qui n’aurait pas du être si long. On s’est regardé d’une drôle de façon. Puis on s’est dit bonne nuit. J’avais une érection. J’attribuais ça au fait que cela faisait plus d’un mois que je n’avais pas fait l’amour. En même temps ce baiser ne m’avait pas paru incohérent. Je pense m’être endormi sur cette question.

 

Plus tard il devait être très tôt, le jour était à peine levé, j’étais entre veille et sommeil, et je me trouvais blotti contre lui, avec une très forte érection. Il devait la sentir s’il ne dormait pas. J’entendais sa respiration régulière. Je n’arrivais pas à me détacher, je devais me retenir de faire le moindre mouvement. J’ai du me rendormir, pas longtemps, mais il avait changé de position. On était maintenant l’un contre l’autre, nos bouches très proches ; enlacés. Oui enlacés ! Tout cela avait lieu dans une espèce de sommeil, nous ne contrôlions rien. Nos poitrines se touchaient et il manquait peu de chose pour que le reste du corps en fasse autant. Ce qui faisait que j’étais quand même un peu réveillé c’était l’érection monumentale que j’avais. Il fallait absolument, je me souviens de cette pensée, il fallait absolument à ce moment -là que mon pénis soit près du sien. En quelques mouvements très discrets j’ai commencé à sentir quelque chose de dur et chaud. Nos caleçons étaient trempés et ce que l’on sentait était humide. Nous fîmes alors des mouvements communs de rapprochement, de manière à mieux nous sentir. De fait nous étions réveillés mais dans l’état second du désir. Nous allions inéluctablement vers un rapport sexuel. Vers un rapport homosexuel. Mais cela ne m’apparaissait pas encore comme ça. J’avais juste envie de nous sentir nus, et de l’embrasser. C’est moi qu’ai posé mes lèvres sur les siennes. Elles sont restées un peu avant qu’ils ne les ouvret. Quand elles se sont ouvertes et que nos langues se sont mêlées, il a ouvert les yeux, et nos regards amoureux ont déclenché une nouvelle phase de nos ébats. Nous venions de donner chacun notre accord. Je pouvais si je le voulais baisser mon caleçon, il pouvait baisser le sien. Nos pénis pouvaient se toucher. Nous pouvions nous embrasser dans le cou, nous caresser la tête, nous frotter encore et gémir. Nous pouvions avec nos mains disposer un peu mieux nos pénis l’un contre l’autre. Sensation étrange et enivrante de toucher le sexe d’un garçon ! Il y avait trop de désir contenu pour que nous puissions longtemps nous frotter comme ça et, sans cesser de nous embrasser, nous avons éjaculé sur nos ventres et nos sexes. Nous gémissions.

   

Je me suis réveillé à peu près dans la même position. J’étais contre un garçon. Tous les deux nous sentions le sperme. Je me souvenais l’avoir embrassé sur la bouche. J’étais en train véritablement de prendre conscience de ce qui s’était passé. Je crois qu’ensuite nous avons recommencé (je le sais bien) à nous embrasser et à nous frotter. Je n’osais pas lui dire que j’avais envie de toucher son pénis, de m’en frotter tout le corps, de l’approcher de mes lèvres. Alors on a continué. Et on s’est de nouveau éjaculé l’un sur l’autre. C’était frénétique. Je n’avais jamais ressenti une telle excitation, je n’avais jamais joui comme ça. Je crois que ce jour-là nous avons été incapables de nous parler, nous étions à la fois submergés par le désir et abasourdis par ce qui nous arrivait. Je n’arrêtais pas de me dire j’ai envie de ce garçon, j’ai envie de Cédric, son pénis j’ai envie de son pénis. On ne pouvait que se regarder s’embrasser, se toucher, se branler. À la fin de la journée, je lui ai dit que je rentrais chez mes parents. Je crois qu’il a compris, lui aussi devait avoir besoin d’un peu de temps. Arrivé chez eux j’avais l’impression que ce qui m’était arrivé se voyait, je suis vite devenu de mauvaise humeur, surtout quand ils m’ont parlé d’Anne. Alors je suis allé dans ma chambre. J’ai éprouvé le désir de me mettre nu, d’imaginer que Cédric et moi…

 

Le lendemain je l’ai appelé. Je lui ai dit que j’avais besoin de le voir. Il était d’accord, il fallait qu’on se parle. En le revoyant je me suis demandé ce qui m’était arrivé. C ’était juste mon ami. Cédric quoi ! Mais un ami qui était au fil du temps devenu autre. On s’expliquait maintenant. Je lui confiai la soudaineté de ce rapport sexuel. Jamais auparavant je n’avais éprouvé de désir pour un garçon. Je n’avais rien vu venir. Mais je ne regrettai pas pour autant. Juste j’avais l’impression d’être un peu ’changé’. On essayait d’être honnêtes, de faire vraiment le ’tour de la question’. Je lui expliquai donc que de le voir comme ça ne me faisait pas du tout comme quand je voyais ma copine et que j’avais envie de lui faire l’amour. Il me demanda si, placé dans les mêmes circonstances, j’aurais le même désir, je lui ai dit que je n’en étais plus sûr. Pour lui les choses avaient été un peu différentes. D’abord il avait des fantasmes homosexuels depuis l’adolescence. Mais ce n’était pas envahissant, il avait eu des relations avec des filles qui s’étaient très bien passées. C’est juste que de temps en temps quand il se masturbait il lui arrivait de se voir avec un garçon. Avec moi, il avait ressenti un ’truc drôle’ à peu près au même moment mais sans désir explicite. Il n’avait ’compris’ que le soir où j’étais rentré de chez mes parents. Il s’était promis de résister, mais il savait à ce moment là que je l’attirais. Il ne se posait pas la question de la suite, il voulait avant tout profiter de moi, de ma présence. Et c’est vrai qu’à part ça nous nous entendions à merveille. Pendant toute cette période j’avais très peu pensé à Anne. C’était le boulot, et parler avec Cédric. Au bout du compte, nous étions ’bien ensemble’. On pouvait dire avec certitude que Cédric avait une attirance pour les garçons, et moi sans avoir jamais connu pareille tentation… On tournait autour de la question, c’était dur de s ’avouer ’ça’.

 

Ce jour-là il ne s’est rien passé. Je suis parti en week-end avec mes parents. Cédric me manquait. On s’appelait tous les jours. J’ai aussi tenté de reprendre contact avec Anne mais elle faisait dire qu’elle n’était pas là. Je me masturbais en pensant à elle, mais j’éjaculais sans réel plaisir. Nous avons convenu avec Cédric qu’à mon retour nous partirions quelques jours. J’avertis alors mes parents que je partais avec une nouvelle copine. Ils étaient un peu tristes pour Anne qu’ils aimaient bien mais j’avais 23 ans donc je faisais ce que je voulais.

 

Et je me retrouvai une nouvelle fois chez Cédric, à discuter d’où nous pourrions aller. Je n’avais pas très envie de camper et d’aller à l’étranger, et comme lui, disons ses parents, avaient une maison dans le sud, près de la mer, on s’est décidés pour ça. Il y avait de la famille à lui mais c’étaient des gens adorables, avec qui je m’entendais très bien. On était perçus un peu comme des ’têtes’, et donc on était un peu les stars. On était deux amis, et nous jouions sans mal le rôle que la famille nous demandait de jouer. Je pensais parfois à notre aventure mais nous évitions le sujet. Je savais juste qu’il avait encore ’quelques fantasmes’. Le seul truc qui m’inquiétait un peu c’était que je ne regardais pas trop les filles. Pis encore, une de ses cousines m’avait clairement annoncé la couleur et j’avais fait celui qui ne voit rien. Je draguais vaguement sur la plage, mais c’était plus pour que cette fille cesse ses avances que pour réellement entreprendre quoi que ce soit.

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Notre séjour, qui au départ ne devait durer qu’une semaine, se prolongea. Insensiblement nous nous rapprochions. Nous multiplions les occasions d’être seuls tous les deux. Genre on partait tôt le matin à la pêche, on revenait le soir. On ne pêchait pas beaucoup mais on aimait à se trouver des coins sans personne. Je crois que le désir revenait. Je commençais franchement à avoir des érections en le voyant. J’avais envie que nos slips se touchent. Je repensais sans cesse désormais à nos ébats. Mais je n’osais pas. Je n’osais plus lui en parler. J’avais honte de ne penser qu’à ça. Le matin je le voyais ça commençait et ça ne me lâchait pas de la journée. Je me soulageais la nuit en pensant exclusivement à lui. Mais il ne se passait toujours rien. Ça nous bloquait. Je crois que lui ne pouvait pas, même seuls sur une plage, s’adonner à ça avec la perspective des soirées familiales.

 

Donc au bout de 15 jours on est rentrés. Je n’ai pas prévenu mes parents et j’ai demandé à Cédric si je pouvais rester quelques jours de plus chez lui. Et là n’en pouvant plus, je lui ai parlé. Je lui ai dit à quel point j’avais eu envie de lui, à quel point je voulais qu’on recommence. Lui c’était pareil. Il fallait juste qu’on arrive à dépasser notre gêne. J’ai dit écoute montrons-nous nos pénis. Il a dit j’aime bien que tu dises pénis plutôt que bite. On se les est montrés. Ils bandaient. On se touchait, un peu timidement, en se regardant, mourrant d’envie de nous embrasser. Nous nous sommes rapprochés, tenant chacun le pénis de l’autre dans une main, et nos lèvres se sont unies. Ce fut un baiser très long. On branlait nos deux sexes l’un contre l’autre. Mais sortis de nos pantalons, ils ne se touchaient pas complètement. J’ai voulu lui baisser son pantalon, et je me suis retrouvé face à son pénis. J’en avais une envie folle, j’ai levé les yeux vers lui. J’ai alors pris son sexe dans ma bouche. Je suçais comme j’avais vu faire dans les films, c’est-à-dire en prenant le maximum dans ma bouche mais aussi je léchais la hampe, le gland, d’une autre main je caressais les testicules. J’étais dans un état d’excitation incroyable. Sucer me donnait du plaisir ! Me dire des mots comme ’j’ai le pénis de Cédric dans la bouche’, ou comme ’j’aime sucer un pénis’, achevaient de me rendre fou de désir. Je crois que j’avais envie de sperme, mais au moment où il a ’dit je vais jouir’, je l’ai retiré de ma bouche et il a joui en partie sur mon visage et mon torse. Il m’a branlé ensuite pour me faire jouir très vite, du sperme coulait encore sur mon visage.

   

En allant me nettoyer à la salle de bain, je me suis dit ’ça y’est je suis homosexuel’. J’en ai éprouvé de l’excitation. Ce jour-là a été consacré à la fellation. C’était surtout moi qui lui faisais. Lui il avait l’air de pas adorer. Après il m’a dit qu’il l’avait fait pour essayer, et pour me rendre ce que je lui avais donné. Moi j’aimais ça. Je ne me lassais pas de sucer, j’en avais mal à la bouche. Et l’odeur devenait de plus en plus forte. Pour ma part j’éjaculais en me frottant sur lui. On a passé quelques jours à ne faire presque que ça. À ne parler que de ça. On s’est aussi dit qu’on s’aimait.

 

Puis les choses sont allées en se compliquant. Je suis revenu chez mes parents, avec l’envie de dire à tout le monde que j’étais homosexuel. Je me sentais complètement différent. Mes envies se développaient. Je me sentais excité par l’anus. J’avais envie de voir le sien, de le toucher, de le lécher, et j’avais encore plus envie je crois qu’il me touche le mien, qu’il introduise un doigt. Il l’avait fait une fois. J’avais peur néanmoins du mot sodomie. Je fuyais l’idée d’un pénis en moi, mais elle revenait, et je savais que s’il me le proposait j’aurais du mal à céder.

 

On était en septembre Anne appelait tout le temps. Elle voulait me voir, elle me demandait pardon. Je reculais le moment. Je lui avouai une relation ’de vacances’. C’était fini. Elle me pardonnait. Elle disait que c’était sa faute. Je lui disais que je doutais un peu. J’ai fini par donner une date, par me dire intérieurement ’à cette date là j’aurais choisi’.

 

Pour ça il fallait que j’aille au bout de ce désir d’anus. Cédric allait de plus en plus dans cette direction. Je me laissais faire avec grand plaisir, j’aimais être écarté sur le lit, et qu’il me branle et le pénis et l’anus en même temps. Je me sentais ’complètement moi’. J’étais à point pour lui dire ’prends-moi’. Les débuts furent douloureux, j’étais sur le dos et il voulait absolument rentrer par la force. Au final c’est à quatre pattes et par derrière que ça a marché. Formidablement bien marché. Je décuplais ma jouissance car la pénétration me procurait un orgasme au moins aussi fort que l’éjaculation. Même parfois j’éjaculais sans me toucher, juste parce qu’il avait trouvé le bon rythme en moi.

 

J’ai vu Anne à la date que j’avais fixée. En y allant je ne savais pas trop. Elle, elle pensait me retrouver fou de désir, et ce n’était pas ça. Mon anus se ressentait encore des nombreuses pénétrations de ces derniers jours. Même si j’étais encore susceptible d’éprouver du désir pour elle, je ne pouvais pas mentir. C’était dur à dire. Elle voulait faire l’amour. On a commencé à s’embrasser, à se faire un câlin. Et sachant que j’aimais bien ça, et vu peut-être aussi mon manque d’entrain, elle a voulu me faire une pipe. Je ne bandais pas. Ça ne m’était jamais arrivé. Elle a réessayé mais malgré ses efforts, je restais complètement à plat. J’essayais de me motiver en pensant à Cédric, mais c’était pire. Elle a commencé à me poser alors des questions. Pour elle j’avais passé la nuit avec une nana, c’était ça aucun doute. Si je l’aimais encore, elle était prête à oublier. Je lui ai alors dit que je n’avais pas rencontré de nana. Alors qu’est ce que j’avais fait ? J’avouais que j’étais devenu homosexuel.

 

Denis

 

 

Dim 1 nov 2015 Aucun commentaire