Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

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Si mon attirance pour les femmes ne s’est jamais démentie, j’ai également, dès mon adolescence, fantasmé sur des relations sexuelles entre hommes. Cependant, je ne me suis jamais senti véritablement « gay » : je n’ai jamais pris de plaisir à embrasser un homme, et même la présence d’un très beau mec à mes côtés ne m’excite pas. En d’autres termes, c’est l’idée du rapport homosexuel qui m’excite et non pas les hommes en eux-mêmes. Dès le début, mon fantasme homosexuel s’est cristallisé autour de l’idée de jouer le rôle de la femme, de me sentir possédé et dominé.

 

Lors de mes séances de masturbation, seul dans ma chambre d’adolescent, il m’arrivait fréquemment de passer mon doigt autour de mon anus, de l’y enfoncer le plus profondément possible et d’y prendre beaucoup de plaisir. Ma chaise de bureau était en bois et ses pieds arrondis m’ont ensuite donné l’idée de l’utiliser comme substitut d’un sexe d’homme. Je m’amusais à sucer le pied de la chaise puis, une fois celui-ci bien enduit de salive, je me l’enfonçais dans le cul tout en me masturbant. Sa taille était plus que respectable et, après quelques semaines de ce traitement, mon anus était devenu souple et je n’éprouvais plus aucune douleur. Cependant, tant que je suis resté chez mes parents, je n’ai jamais franchi le cap et ma sexualité est restée purement hétérosexuelle. Ce n’est qu’à partir de vingt ans, alors que j’étais étudiant à Paris, que j’ai véritablement cherché à réaliser mon fantasme.

 

J’ai débuté, comme beaucoup j’imagine, par utiliser les messageries téléphoniques. Très rapidement, beaucoup d’hommes m’ont fait des propositions, mais, je me suis contenté au début de ces discussions, qui se terminaient invariablement par une bonne masturbation. L’excitation retombée, je me disais que je n’oserais jamais passer à l’acte. Mélange de culpabilité et de peur (c’était l’époque où l’épidémie de sida était à son apogée), mes hésitations trahissaient mon incapacité à assumer pleinement mes désirs. Petit à petit cependant, j’ai pris plus d’assurance et ai commencé à me sentir « prêt » pour une première expérience.

 

Fantasmant avant tout sur les hommes d’âge mûr, je suis passé à l’acte pour la première fois avec un homme de 50 ans, marié, qui me reçut chez lui en l’absence de sa femme, un après-midi. Il me fit entrer dans son salon et, voyant sans doute ma gêne et comprenant que je m’apprêtais à tout arrêter là et à m’enfuir, il me demanda d’un ton autoritaire de me déshabiller. Une boule dans l’estomac, j’obéis et me retrouvai nu devant lui, honteux de lui montrer que, malgré ma peur, je bandais déjà à moitié. Toujours très directif, il me fit mettre à quatre pattes sur son canapé, et commença à me lécher l’anus. Bizarrement, ce déroulement très rapide me satisfaisait, car je ne cherchais pas des caresses, encore moins des embrassades, je voulais du sexe et rien que du sexe. Le contact de sa langue me fit presque jouir tellement j’étais excité ; je me sentais complètement abandonné à mes pulsions et prêt à obéir à tout ce qu’il me demanderait. Très vite, il s’allongea sous moi et me demanda de le sucer en même temps qu’il continuait à me lécher l’anus tout en y introduisant un puis deux doigts. Ses caresses, le fait de réaliser ma première fellation, les frottements de mon sexe sur sa poitrine couverte de poils, tout ceci m’excita terriblement et je ne pus m’empêcher de jouir sur son torse.

 

Un peu surpris, il se releva, s’essuya avec une serviette et quitta momentanément le salon. Mon excitation était retombée et, déjà, je culpabilisais d’être venu ici et d’avoir pris du plaisir avec ce parfait inconnu, quinquagénaire et bedonnant qui plus est. Je pris mes affaires et commençai à me rhabiller lorsqu’il revint, un gode à la main.

 

— Ah non, dit-il, tu ne vas pas partir maintenant, c’est trop facile, moi, je n’ai pas encore joui. Et puis je vais m’occuper de ton petit cul, tu vas voir, tu vas adorer.

 

Me prenant par les poignets, il m’obligea à me remettre à quatre pattes sur le canapé. Ses gestes étaient désormais plus brutaux et, malgré mon fantasme de soumission, je commençai à avoir franchement peur. Sans prévenir, il m’enfonça son gode profondément dans le cul. Jamais je n’avais été pénétré aussi profondément et aussi brutalement. Malgré le gel dont il avait enduit l’instrument, ma douleur fut vive, je débandai cette fois complètement et commençai à me débattre pour partir. Mais je n’eus pas à me débattre bien longtemps. Au moment où il ressortait le gode et s’apprêtait à y mettre sa queue à la place, j’entendis un grognement à la fois de dépit et de dégoût. Tournant la tête, je m’aperçus que le gode était sale, enduit de mes propres excréments.

 

— Petit con dit-il en me repoussant, il faut tout t’apprendre ! Il faut faire un lavement avant la sodomie.

 

Dégoûté, franchement honteux, je me rhabillai en vitesse et quittai son appartement sans même le saluer, bien décidé à ne plus jamais revivre une telle expérience et me promettant intérieurement de ne plus m’intéresser désormais qu’aux femmes.

 

Ce fut le cas effectivement pendant plusieurs années. Entre 20 et 26 ans j’ai vécu avec trois filles différentes, totalement satisfait par l’hétérosexualité et ne fantasmant absolument plus sur le sexe des hommes. Et puis il y eut un nouveau déclic, dans des circonstances totalement inattendues. J’étais de passage à Paris et, en quittant la gare, je fis un détour par les toilettes pour satisfaire une envie pressante. En arrivant en face des pissotières, je vis un homme, environ cinquante ans occupé à uriner, du moins le pensais-je encore à cet instant là. Je passai à côté de lui, défit ma braguette et alors que j’allais uriner, je senti qu’il me regardait. Je tournai la tête dans sa direction et son regard me paralysa. Il était grand, assez fort, plutôt assez laid de visage et avec un regard vraiment vicieux. Mais surtout, en baissant les yeux, je m’aperçus qu’il bandait et que son sexe était d’une taille impressionnante.

 

Voyant que je restai bouche bée sans répondre, il se dirigea vers une cabine individuelle, s’assit sur la cuvette et m’invita à venir m’occuper de lui. J’étais complètement fasciné par sa queue et c’est dans un état second, sans me rendre compte vraiment de ce que je faisais, que j’entrai à mon tour dans la cabine, dont il verrouilla aussitôt la porte. Reprenant sa position assise, il me demanda de me mettre à genoux et de le sucer. Je lui obéis aussitôt, sans hésiter une seconde ni réfléchir un instant, et me mis à sucer cette grosse queue comme un fou, salivant au maximum, l’enfonçant au plus profond de ma gorge jusqu’à étouffer et lui malaxant les couilles en même temps. À ce moment-là, j’étais véritablement redevenu la petite salope de mes vingt ans, prêt à tout accepter de mon partenaire. Malheureusement, il jouit très vite et m’envoya son sperme sur la figure dans un râle de plaisir. À voix basse, il me dit :

 

— Bravo, tu es très doué, t’es une bonne salope.

 

Et il sortit aussitôt, me laissant seul dans la cabine. Lorsque je sortis, je vis le regard ironique de quelques hommes présents dans la grande salle et je quittai l’endroit le plus vite possible après m’être rincé le visage.

 

J’étais frustré d’avoir donné du plaisir sans en avoir pris, mais, en même temps, je me sentais de nouveau excité et bien décidé à renouveler mes expériences homosexuelles. Au cours des jours suivants, je n’ai pas arrêté de repenser à l’homme de la gare et je me suis finalement décidé à utiliser de nouveau la messagerie téléphonique pour faire une rencontre qui, je l’espérais alors vraiment, me permettrait de réaliser entièrement mon fantasme. Après quelques essais, je finis pas accepter l’invitation d’un homme (là encore !) d’une cinquantaine d’années, à la voix douce, qui me disait qu’il adorait s’occuper d’un jeune passif comme moi et qui me promettait d’être doux et patient. Il m’attendit en bas de son immeuble, accompagné d’un grand berger allemand.

 

Lorsque j’arrivai, je vis que je n’avais pas, encore une fois, hérité d’un canon de beauté : l’homme était bedonnant, son visage un peu rougeaud et ses grosses lunettes lui donnaient un air un peu nigaud, il était mal rasé et habillé avec peu de soin. Sa voix pourtant tranchait singulièrement avec son apparence. Il me serra la main doucement et m’invita à venir chez lui, me disant au passage qu’il me trouvait vraiment mignon et que je ne devais pas avoir de crainte avec lui. Effectivement, ce fut ce parfait inconnu, dont je ne me rappelle même pas le nom, qui me dépucela et me fit connaître le plaisir anal et aujourd’hui, encore, je me souviens de lui et le remercie.

 

Il me fit entrer dans son appartement et me conduisit directement jusqu’à sa chambre. Ne voulant pas renouveler la mauvaise expérience de mes débuts, je lui demandai de pouvoir d’abord passer dans la salle de bain. J’avais apporté avec moi une petite poire à lavement et je me préparai donc le plus soigneusement possible pour ma première sodomie. J’étais sur le point de finir quand il entra, entièrement nu et souriant.

 

— Ça y est, ton petit cul est prêt me demanda-t-il, l’air franchement jovial.

 

Puis sans préliminaire, il s’approcha de moi et me demanda de le sucer. Sa queue était longue et épaisse et je m’appliquais le plus possible, à genoux dans la salle de bain, la glace en face de moi me renvoyant le reflet de la petite salope que j’étais redevenue. D’un seul coup, il m’arrêta et m’emmena sur son lit. Sortant un tube de gel, il me massa longuement l’anus tout en me demandant de lui mettre un préservatif. Il le fit ensuite allonger sur le dos, me releva les jambes au-dessus des épaules et, presque sans aucun effort, mais tout doucement, il s’enfonça en moi jusqu’à la garde. Tout ceci s’était déroulé sans aucune caresse ni embrassade, comme je lui avais demandé au téléphone, selon un scénario « en plan direct » comme disent les habitués de cette messagerie.

 

Cette première sodomie fut un pur moment de plaisir. Me voir ainsi dominé, les jambes écartées, le cul offert à un inconnu, me sentir pilonné de plus en plus vite et de plus en plus profondément par cette queue longue et épaisse qui me remplissait entièrement, tout ceci me procura un orgasme très fort. J’eus à peine à me masturber quelques instants pour éjaculer abondamment sur mon torse et mon ventre. Mon partenaire était un peu surpris, mais visiblement heureux et il me dit qu’il voyait rarement des jeunes passifs prendre autant leur pied en se masturbant à peine. Pour le remercier, je me remis à le sucer et l’autorisai à éjaculer dans ma bouche. Son sperme avait un goût fort, mais pas déplaisant, et il était surtout très abondant. J’en recrachai une bonne partie avant de m’affaler à ces côtés sur le lit, fatigué, mais heureux d’avoir enfin réalisé mon fantasme.

 

Mon partenaire se mit alors à me caresser doucement puis il essaya de m’embrasser. Je répondis mollement à son baiser avant de le repousser en lui disant que je n’aimais pas trop ça…

 

— Toi alors, me dit-il. T’es un sacré numéro… tu jouis comme une salope quand je te prends, mais tu n’embrasses pas ?

— Non, répondis-je un peu gêné, j’aime le sexe homo c’est vrai, mais je ne suis pas vraiment gay.

— Pas de problème, c’est pas grave dit-il en souriant.

 

Nous restâmes ainsi encore quelques instants et je finis par m’endormir, épuisé par mon orgasme et ma première sodomie. Je me réveillai environ une demi-heure plus tard et je constatai tout de suite que mon partenaire était de nouveau très excité. Debout à côté du lit, il se masturbait vigoureusement, le sexe à quelques centimètres de mon visage. Cette vision m’excita et je me remis presque instantanément à bander. Je le suçai à nouveau pendant de longues minutes, puis il me prit, en levrette cette fois. Le bassin secoué par son pilonnage, la tête enfouie dans l’oreiller, je me mis à me masturber. Il me demanda d’attendre et de ne pas jouir tout de suite. Son expérience et son savoir-faire nous permirent d’atteindre tous les deux l’orgasme au même moment ; lui se vidant dans son préservatif, et moi dans le creux de ma main qu’il m’obligea ensuite à lécher et à nettoyer.

 

À la suite de cette première expérience, j’ai multiplié les rencontres, toujours avec des hommes d’âge mûr, le plus souvent mariés, chez eux ou dans des chambres d’hôtel. À une certaine période, il m’arrivait même parfois de faire deux ou trois rencontres dans une même semaine, toujours selon le même scénario. J’arrivais et presque sans un mot je me mettais à sucer avant d’offrir mon cul à mon partenaire d’un jour. Au total, dans ma vie, et pour l’essentiel au cours de cette période, je pense avoir sucé au moins une cinquantaine d’hommes et m’être fait sodomiser par plus de la moitié d’entre eux. Je me suis même prostitué deux fois, gagnant quelques centaines de francs avec un sexagénaire qui prenait son pied en me regardant me promener nu dans son appartement, déguisé en soubrette, un gode fiché dans l’anus. La plupart du temps, je n’ai pas revu mes partenaires, mais il y eut cependant des exceptions…Et l’une d’entre elles reste incontestablement mon expérience la plus excitante et la plus agréable.

 

C’était il y a deux ans, j’étais de nouveau de passage à Paris pour un congrès et avais réservé une chambre d’hôtel pour la semaine. J’avais alors trente ans, désormais marié avec une jolie femme dont j’étais très amoureux et mes rencontres homosexuelles étaient devenues plus rares, une fois ou deux fois par an maximum. Mais lorsque je me trouvais seul sur Paris, je n’étais en général pas long à décrocher mon téléphone et à proposer une bonne partie de baise aux hommes présents sur la messagerie. Cette fois-là, je n’attendis même pas la fin de la première journée. Très vite, j’entrai en contact avec un homme de cinquante-quatre ans, de passage à Paris comme moi pour son travail, et qui cherchait un bon moment de détente en compagnie d’un homme plus jeune que lui et entièrement passif. Il me demanda de venir à son hôtel, près de la Gare de Lyon, et me dit qu’il allait tout de suite sortir acheter une boîte de préservatifs et du gel dans une pharmacie. Avant de raccrocher, il me dit d’un ton presque sévère :

 

— Ne me pose pas de lapin hein ! Et tu vas voir, je suis bien monté, je vais te remplir le cul.

 

Ce langage cru m’excita encore plus. Je me dépêchai de finir de m’habiller et je partis rapidement le rejoindre à son hôtel.

 

Comme convenu, je l’appelai sur son portable en franchissant la porte de l’hôtel, à 17h précises. Il me donna son numéro de chambre et je montai directement le rejoindre. Lorsque la porte s’ouvrit, mon excitation monta d’un cran. Marc était bel homme, grand et fort, les cheveux grisonnants, musclé, des grands yeux bleus et un joli sourire. Surtout, il me reçut entièrement nu et son sexe à moitié bandé était déjà d’une taille plus que respectable. Surprenant mon regard sur son entrejambe, il me dit en souriant :

 

— 22 par 6 en position de travail… tu vois, je ne t’ai pas menti… mais ne t’inquiète pas, on va prendre notre temps… tu es pressé ?

— Non, lui dis-je, je n’ai rien de prévu de particulier.

 

Il m’invita à me déshabiller puis me fit signe de m’allonger à côté de lui sur le lit.

 

— Tu as un très beau corps, me dit-il en me caressant les épaules, le torse et les cuisses, tu es vraiment bien foutu.

 

Il est vrai que sans être un mannequin, je ne suis pas trop mal foutu, un visage plutôt joli, des yeux clairs, 1m75, mince, avec des fesses assez charnues qui pourraient presque être féminines…De plus, je fais attention à mon corps et fais régulièrement du sport. Ses caresses et le ton de sa voix achevèrent de me décontracter tout à fait et, pour la première fois, je me surpris à répondre à ses baisers et à prendre du plaisir lorsque sa langue se mit à fouiller ma bouche. Après quelques minutes d’embrassades, je décidai cependant de passer à ma position favorite. Après lui avoir longuement léché les tétons et le ventre, je me mis à genoux entre ses cuisses et commençai une fellation dans laquelle je mis toute mon énergie et mon savoir-faire. Ses soupirs me signalaient qu’il appréciait particulièrement lorsque j’enfonçai sa bite au plus profond de ma gorge, en laissant s’écouler les filets de salive sur ses testicules que je massai en même temps. Sa bite avait désormais atteint sa taille maximum, je n’arrivai plus vraiment à la sucer sur toute sa longueur sans m’étouffer.

 

Je sortis un préservatif et lui enroulai sur le sexe tout en continuant à le sucer. Je remontai alors doucement le long de sa poitrine et vins l’embrasser en souriant. J’étais moi-même surpris d’avoir envie de l’embrasser et de lui faire l’amour comme si j’étais une vraie femme. À ce moment-là, j’étais surexcité, mais en même temps, plein de tendresse pour cet homme très beau, si sûr de lui. Je voulais me donner entièrement, lui appartenir, me sentir complètement possédé. Tout en l’embrassant, je positionnai mon anus sur le bout de sa queue et je me mis à pousser doucement. Au début, cela me fit mal et je dus recommencer plusieurs fois avant que son gland ne finisse par pénétrer ma rondelle. Je m’enfonçai doucement et commençai quelques allers-retours tout en continuant à l’embrasser. J’avais encore un peu mal, mais la douleur commençait à s’atténuer, sous l’effet notamment de l’excellent gel dilatant qu’il avait acheté en pharmacie, à un prix assez élevé m’avait-il même précisé. Finalement, la douleur disparut complètement, et je me mis à le chevaucher sans plus de retenue, assis sur son ventre, la tête rejetée en arrière. Lui me caressait le ventre et les seins et me répétait sans cesse :

 

— Hmm, c’est bon, t’as un joli corps, t’es vraiment bien foutu… hmm.

 

J’étais bien, empalé sur sa grosse queue, mon sexe frottant sur son ventre, ses mains me parcourant le corps.

 

Après un temps relativement long, il m’arrêta, et me dit :

 

— Tu la veux bien profond ?

— Oui répondis-je dans un souffle, totalement abandonné à ses pulsions et aux miennes.

 

Il me fit mettre à quatre pattes sur le lit tandis que lui se mettait debout à côté. Mes fesses étaient ainsi juste à la hauteur de son sexe. Il m’encula d’une seule poussée, jusqu’à ce que ses couilles viennent toucher les miennes. Après déjà un quart d’heure de pénétration, mon anus était bien ouvert et je ne ressentis aucune douleur. Par contre, je ne pus retenir un cri de surprise et de plaisir mélangé. Jamais de ma vie je n’avais été à ce point rempli, écartelé, jamais je ne m’étais senti aussi bien possédé, jamais je n’avais eu autant envie de m’offrir entièrement à mon partenaire. Commença alors ce qui reste encore aujourd’hui pour moi mon meilleur souvenir de sodomie. Il se mit à me pilonner à un rythme rapide et régulier, en me donnant de temps en temps de petites claques sur les fesses. Il m’excitait aussi de la voix, me traitant de « bonne salope », de « chienne », me disant qu’il prenait son pied, qu’il adorait mon cul, qu’il aimait me défoncer, etc. Il est difficile de décrire mon plaisir à ce moment. Mon cul parfaitement lubrifié et dilaté accueillait son gros sexe sans problème. Avec le gel, j’avais l’impression de mouiller comme une femme. J’étais secoué par ses coups de reins, dans un état second, lui caressant les couilles d’une main, me branlant de l’autre et je sentais mon sexe se gonfler et se tendre. Je le prévins que je n’allais plus pouvoir me retenir très longtemps. Il me demanda d’attendre encore quelques minutes et finalement, au moment où je sentis son préservatif se remplir dans mon cul, je partis dans un orgasme incroyable, inondant littéralement de sperme la serviette que j’avais placée sur le lit.

 

Il s’écroula sur moi en m’embrassant le cou, et nous restâmes ainsi un long moment immobiles tous les deux, dans un état second. Après être passés tous les deux sous la douche, il me proposa de m’emmener dîner près de l’hôtel. J’acceptai avec enthousiasme et nous passâmes une très bonne soirée, discutant de presque tout, sauf de sexe, sans presque aucune allusion aux moments forts que nous avions vécu quelques heures auparavant. J’appris ainsi qu’il était cadre supérieur dans une entreprise d’informatique, marié, père de deux enfants dont l’un était à peine plus jeune que moi, qu’il aimait rencontrer de jeunes hommes imberbes et passifs de temps en temps lorsqu’il était de passage dans la capitale. Au moment de se quitter, il me demanda de venir passer la nuit avec lui à l’hôtel. L’idée me plaisait, mais je devais me lever tôt le lendemain et craignais d’être en retard pour un rendez-vous important. Il me restait par ailleurs peu de temps pour attraper le dernier métro. Tout en lui expliquant la raison de mon refus, je lui proposai donc de nous revoir vite et, avant de partir, de le faire jouir encore une fois.

 

— D’accord, me dit-il, mais alors, ne remonte pas dans ma chambre, car je t’empêcherai de partir et tu n’auras pas ton métro.

 

Comprenant qu’il me lançait un défi, j’avisai un couple qui pénétrait dans un immeuble à côté de nous. Je les laissai entrer, mais retins la porte avec mon pied, de façon à pouvoir pénétrer dans le hall derrière eux. Dès que la lumière du couloir s’éteignit, j’entrai en tirant mon amant par la main. Je le poussai le long du mur, et, en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, je commençai une pipe frénétique, sans aucune pudeur ni peur d’être surpris.

 

— Après tout, me dis-je, qu’est-ce que je risque ?

 

Mon compagnon, bien que surpris au début de ma réaction, était ravi. Il s’amusa à me guider les mains appuyées sur ma tête, me faisant parfois hoqueter tant sa bite pénétrait loin dans ma gorge. Excité comme il était, il ne fut pas long à jouir. Alors que j’avais, par précaution, presque toujours refusé de recevoir une éjaculation dans ma bouche, je m’appliquai cette fois-là à ne pas en laisser perdre une seule goutte. Je lui nettoyai parfaitement la queue, en pressant même légèrement ses couilles pour recevoir les toutes dernières gouttes. Je me relevai et vis qu’il avait encore les yeux embués de plaisir. Il m’embrassa à pleine bouche et me demanda quand nous pourrions nous revoir. Le lendemain étant impossible pour lui, rendez-vous fut pris à son hôtel le surlendemain. J’avais hâte d’y être. Mais je ne me doutais absolument pas à ce moment-là que mon amant allait aussi devenir un initiateur pour des situations encore plus osées.

 

Notre deuxième rencontre débuta comme la première. Nous passâmes un long moment sur le lit à nous embrasser, moi à le sucer et lui à me doigter le cul avec un puis deux puis trois de ses doigts qu’il avait enduits de son gel miracle. Curieusement cependant, Marc ne semblait pas pressé de me prendre. À un moment, il s’arrêta et me demanda si une partie à trois me plairait. Un peu surpris, presque jaloux, je lui demandai alors ce qu’il avait en tête. Il m’avoua avec un sourire coquin qu’il s’agissait d’un pur hasard. Il avait surpris récemment l’un de ses collègues et subordonné en train de regarder un site gay sur son portable dans son bureau. Son collègue ne l’ayant pas entendu arriver, il avait eu tout le temps de l’observer en train de se masturber devant des photos de jeunes mecs se faisant sodomiser en direct. Finalement, lorsque son collègue s’était aperçu qu’il n’était plus seul, il avait bien sûr été horriblement gêné et avait demandé à son supérieur de ne rien dire à personne. Ce dernier en avait profité pour lui poser quelques questions intimes et c’est ainsi qu’il avait su que ce parfait père de famille de quarante-cinq ans fantasmait aussi sur les mecs et à l’occasion, invitait dans sa chambre d’hôtel un jeune passif rencontré sur le net pour profiter de son cul.

 

— Et le meilleur, me dit-il pour conclure, c’est que mon collègue participe au même colloque que moi et qu’il est descendu dans le même hôtel… je lui ai dit tout à l’heure que j’avais rencontré un super bon plan, et que peut-être, si tu étais d’accord, on se ferait une partie à trois.

— Tu as envie de lui ? lui demandai-je.

— Non pas du tout, mais c’est vrai que je suis voyeur et j’aimerais bien de voir te faire baiser par lui…et puis, je me trompe peut-être, mais tu es tellement chaud que je suis sûr que tu as déjà fantasmé sur une telle situations non ?

 

Là, il avait touché juste, une queue derrière, une autre devant, c’était un fantasme depuis longtemps et il m’offrait là une occasion idéale pour le réaliser. J’acceptai donc très rapidement sa proposition. Il décrocha son téléphone et appela son collègue. Trois minutes plus tard, celui-ci toquait à la porte. Dans l’intervalle, mon amant dominateur m’avait fait mettre à quatre pattes sur le lit et avait commencé à me dilater l’anus avec ses doigts avant d’y enfoncer une sorte de gode très large en son milieu et resserré à son extrémité, ce qui me permettait de le conserver en moi une fois enfoncé. Il me demanda de rester dans cette position et il alla ouvrir la porte. Surprise… son collègue était un Africain d’une quarantaine d’années, plutôt bien conservé. À peine entré dans la chambre, il émit un petit sifflement.

 

— Tu ne m’avais pas menti en effet… il a l’air mignon ce petit… et bien chaud en plus.

 

Sans plus de préliminaires, il baissa son pantalon et m’enfonça sa queue dans la bouche. Il était un peu moins bien membré que son collègue, mais il bandait déjà très dur. Je m’appliquais du mieux possible à le sucer pendant que Marc, qui avait retiré le plug de mon anus, commençait à me sodomiser avec vigueur. Là encore, ce fut une expérience inoubliable, et j’ai atteins avec eux deux un plaisir inouï. Marc et son collègue se sont échangé plusieurs fois leur place, se faisant sucer puis me prenant à tour de rôle. Encore une fois, ce fut moi qui jouis le premier, incapable de me contrôler tant les deux hommes me donnaient du plaisir. Après presque une demi-heure de pilonnage intensif, voyant que je commençais à fatiguer un peu, ils me firent allonger sur le lit et vinrent m’arroser la bouche avec leur sperme, dont j’avalais une grande partie.

 

La suite de la soirée fut très chaude. Marc me remit le plug dans l’anus et il m’invita, ainsi que son collègue à venir dîner au restaurant. Les deux hommes s’amusèrent pendant le repas en me voyant soupirer régulièrement de plaisir, le plug fiché en moi gardant mon anus dilaté et me massant la prostate à chaque fois que je bougeais un tant soit peu. Ils m’emmenèrent même chacun à tour de rôle dans les toilettes du restaurant, pour se faire sucer et me déverser leur foutre dans la bouche. Enfin, après le repas, je remontai avec eux dans la chambre de Marc et je passais de nouveau plus d’une heure à m’occuper de leurs queues et à me faire sodomiser. Le lendemain, Marc m’appela sur mon portable pour me demander si j’avais apprécié le déroulement de la soirée. Je me sentais vidé, fatigué, mais je ne pouvais pas lui mentir…

 

— Oui, lui dis-je, énormément, mais je ne pourrai pas me libérer facilement comme cela très souvent.

— Ne t’inquiète pas me dit-il, moi non plus. Mais quand l’occasion se présente, il faut en profiter non ?

 

Et depuis ce jour, Marc est resté mon amant occasionnel. À chaque rencontre, il pimente la soirée d’un jeu coquin, me demande parfois de porter des sous-vêtements féminins ou encore m’emmène au sauna et invite d’autres hommes à venir s’occuper de moi. Et bien que mon attirance pour les femmes reste présente, je sais désormais que mon plaisir m’impose aussi de temps en temps une bonne partouze entre hommes.

 

 

 

Mer 9 sep 2015 Aucun commentaire