Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

  à l'origine c'est un texte hétéro...http://clemsoss.tumblr.com/   image             Mais qu’est-ce qui te prend, pourquoi tu fuis quand on t’aime ? Tu vois la corde qui lâche et toi tu tires quand même…   Il est parti comme ça, un matin. Il s’est réveillé, l’a regardé. Il a admiré quelques secondes son corps nu, enroulé dans les draps, au milieu du lit. Ce grand lit, ce trop grand lit. Il se souvenait l’avoir détesté au début, ce lit. Il était trop grand, justement. « Comment veux-tu que je trouve un excuse pour te serrer dans mes bras, la nuit, avec un si grand lit ? » lui avait-il dit. Il avait ri. Pas lui. Il ne l’aimait pas, ce lit. Il était trop grand. Mais ce n’était pas à cause du lit, qu’il partait. Ni à cause  de LUI, en fait.
Il ignorait lui-même la raison de ce départ. C’était l’heure, c’est tout. « Il faut parfois savoir changer de route. Se lever, regarder devant, et partir à la conquête de son destin, et ce sans jamais, jamais se retourner », c’est ce qu’il lui avait dit le soir de leur rencontre. Assis dans un coin calme, loin du brouhaha de la fête, ils avaient fumé une cigarette ensemble. Puis une deuxième, et une troisième, sans jamais cesser de refaire le monde, balayant chaque misère de leurs utopies inébranlables. Ils étaient rentrés ensemble pour ne plus jamais se quitter. IL était remarquablement beau, il était brillant. LUI était jeune et spontané, il était mature et posé. Tout les opposait, tout les liait, ils s’étaient aimés pour ça. Ce matin là, cinq mois plus tard, alors qu’il faisait son sac, il se demanda ce qui avait bien pu l’éloigner, ce qui avait pu venir à bout de cette flamme autrefois si vigoureuse qu’aucune tempête n’aurait fait vaciller. Mais au fond, le savoir n’y changerait plus rien. Le fait était qu’il ne ressentait plus rien en se réveillant à côté de LUI. Que son cœur ne se serrait plus lorsqu’il le faisait pleurer, que ses « je t’aime » ne l’émouvaient plus comme auparavant. Oui, il était temps de partir. Il a fermé son sac, lui a caressé la joue dans un dernier élan de tendresse, et, claquant la porte, il est parti conquérir son destin sans jamais, jamais se retourner.
Et il est parti comme ça, un matin... peur de son innocent réveil....     dans des draps tout d'un coup et désormais vides....               LUI : -«J'ai parcouru le monde, foulé des terres inconnues et bravé les tempêtes à la recherche de l’inconnu. Je n’avais aucune idée du but poursuivi, pourtant, je n’ai pas ralenti une seconde, n’ai jamais envisagé d’abandonner.
J’ai marché, parfois couru à en perdre haleine. J’ai pensé, j’ai chanté, je me suis tue. J’ai atteint le bout du monde et l’ai dépassé, les pieds en feu et les larmes aux yeux j’ai continué. Je me suis accroché à cette toute petite chose, ce tout petit éclat au fond de mon coeur qui effaçait la douleur et séchait mes larmes: ton visage. Le souvenir de ton sourire, Amour, de ton regard dur, de ta voix lorsqu’elle prononçait mon prénom.
Et tu vois, quel que soit le lieu où je me trouvais, sur Terre et au delà, il ne m’a pas quitté ce souvenir. Après avoir fait exploser mon coeur, il s’est terré dans ses ruines, les illuminant de son minuscule mais vigoureux éclat.
Alors, le regard éteint, le coeur en veilleuse, j’ai marché, Amour, j’ai marché, sans jamais te retrouver».    réminiscences scoutes ...ces chants nous apprenaient-ils la VIe ? Je suis parti un jour sur la route, 1. Je suis parti un jour sur la route,
Di-la-la-di-o, Di-la-la di-o,
Je ne reviendrai jamais sans doute,
Di-la-la-di-o-o-oh ! 2. J’ai quitté la ville et ses murs gris,…
J’ai quitté la ville et ses soucis… 3. J’ai vu tant et tant de beaux pays,…
Où j’ai rencontré de bons amis,… 4. J’ai vu tant et tant de compagnons,…
Qui chantaient en chœur cette chanson,… GIF - 19.4 ko          
Auld Lang Syne - Homme Chorale A Cappella... par trudbol        
Dim 15 mar 2015 Aucun commentaire