Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

"

Peuple à genoux, voici ta délivrance, Noël, Noël, voici le Rédempteur"

 

Quitte à être impie et iconoclaste, je le partagerais bien avec toi..."

 

 

Ma nuit de Noël en backroom
Texte paru le 2004-12-26 par UN INCONNU SUR GAI-EROS

 

Noël... Il paraît que c'est LA fête préférée de beaucoup de gens. Moi je n'aime pas du tout cette période de l'année. Toutes ces décorations, ces sapins, ces guirlandes électriques, ces Pères Noël dans les vitrines, toute cette agitation commerciale... Beurk.

Quand j'étais gamin, j'aimais Noël, parce que le matin en se réveillant on trouvait des cadeaux sous le sapin, mais ça fait quelques années que je suis grand, et donc je n'aime plus. Et encore moins le soir de Noël, le réveillon, la nuit de Noël, le lendemain, etc.

Donc, bien sûr, je n'avais prévu aucun réveillon pour le 24 décembre. Plutôt que de m'emmerder chez moi, en entendant les rires des voisins fêtant ce fameux réveillon, j'ai décidé, par pur esprit de contradiction, et pour penser à autre chose, d'aller dans une backroom. 

 

Vous pensez peut-être que c'est une drôle d'idée, un soir de Noël ? Peut-être... En tous cas, j'étais loin d'être le seul à avoir eu cette drôle d'idée. Je me sape rapidement (le critère de choix, c'est principalement la facilité des vêtements à se défaire facilement et rapidement...) et je vais dans une backroom bien connue.

Je paye, je récupère la capote, que je mets soigneusement dans ma poche (ce n'est pas parce que je fréquente des backrooms que je ne fais pas gaffe, je ne suis pas suicidaire, j'en mets tout le temps...), et je regarde autour de moi.

Je suis surpris du nombre de mecs présents. Je sais bien que je ne suis pas le seul à ne pas aimer Noël, et à ne pas faire de réveillon le 24 décembre, mais quand même... Beaucoup de gays parisiens ont leur famille en dehors de la région parisienne, et beaucoup y vont à Noël, même quand ça les saoule!

Je pensais donc qu'il y aurait un peu moins de monde qu'un soir normal. Et non, c'est la foule des grands jours... Cool, je vais avoir le choix! J'avance lentement au milieu des mecs en laissant mon regard se promener sur les corps et sur les gueules. Y'a de quoi mater...

On pourrait penser que ce sont surtout les plus jeunes qui se sentent obligés de déserter Paris pour aller fêter Noël avec papa-maman en province, et pourtant, les jeunes sont là, et bien là, et les moins jeunes aussi... Y'en a pour tous les goûts, de tous les âges...

Je sens que je vais passer un excellent "réveillon". La carte me met déjà l'eau à la bouche, et pas qu'à la bouche, je sens mon sexe se tendre dans mon boxer... Bon, il va être temps de passer aux travaux pratiques! Je descends au sous-sol.

Là aussi, il y a du monde... Il m'arrive parfois de tourner un petit moment avant de me décider sur quelqu'un, mais là, dès mon arrivée, j'en vois deux ou trois qui me plaisent. Le Père Noël a quelques heures d'avance, ou quoi? Je ne savais pas qu'il visitait les cheminées de ce genre d'endroits!

Je me décide pour un brun avec une gueule bien carrée, bien virile, qu'on pourrait prendre pour un ptit voyou s'il avait quelques années de moins. Je m'approche de lui. Il me regarde arriver avec un sourire aux lèvres. Je fais un petit signe de tête vers la cabine vide dont la porte est ouverte, juste à côté.

Sans un mot, il me suit. On referme la porte derrière nous. Je le pousse doucement contre la cloison, je me colle à lui, et je lui roule une énorme pelle. Ses mains courent le long de mon dos, descendent sur mes fesses, qu'il malaxe à travers mon fut. Puis il parvient sur ma bosse et en évalue le volume.

Le baiser ne dure pas longtemps. Son inspection de mon entrejambe semble lui avoir donné une brusque envie. Il se baisse, s'agenouille devant moi, et se met à embrasser et à lécher ma braguette. Ce mec m'excite carrément, et mon érection commence à devenir un peu douloureuse tellement mon sexe est comprimé.

Je décide de le libérer, et j'ouvre ma braguette. Suivant le mouvement, le mec sort ma queue, et descend mon fut et mon boxer jusqu'à mi-cuisses. Glouton, il prend immédiatement mon sexe dans sa bouche et me suce avidement. Il semble avoir une expérience certaine, parce qu'il fait ça très bien.

En fermant les yeux pour profiter au mieux de cette agréable caresse buccale, je me dis que même si la pipe est la base de la plupart des relations sexuelles homos, beaucoup de gays ne sucent pas si bien que ça, quand on y réfléchit! Mais lui ne doit pas en être à sa première pipe. En plus il en redemande, il ne s'arrête pas!

Moi aussi, je goûterais bien à la sienne. Je le relève, il abandonne mon sexe à regret, et me roule à nouveau une pelle. Je descends à mon tour, lui baisse son jean, et léchouille un peu son paquet avant de m'attaquer à son sexe. Je le suce un bon moment, il a posé ses mains sur ma tête et accompagne le mouvement, mais pas brutalement comme le font certains bourrins.

Il finit par me relever. Je lui demande s'il veut qu'on passe à autre chose, mais il secoue le tête en souriant, et redescend illico vers mon sexe. C'est un sacré suceur, ce mec! Enfin je ne me plains pas, il le fait tellement bien que je me laisserais sucer par lui pendant des heures...

Il me suce d'ailleurs un très long moment avant de s'arrêter. Je ne sais pas trop combien de temps ça a duré, je ne regardais pas ma montre ! Ce mec a réussi plusieurs fois à m'amener au bord de l'orgasme puis, sentant que j'allais jouir, a arrêté son mouvement pour repartir de plus belle.

Finalement, il m'a amené une nouvelle fois au bord de l'explosion, s'est retiré, et ma branlé vigoureusement. Quelques secondes ont suffit pour me faire venir, tant sa bouche m'avait chauffé. J'ai voulu le faire jouir aussi, mais il a secoué la tête, ma encore embrassé, a fait un grand sourire et, sachant distiller son plaisir, est sorti de la cabine à la recherche d'un autre sexe à goûter...

Mâchoire carrée avait disparu. Je suis monté au bar boire un verre pour reprendre tranquillement mes esprits. J'ai regardé ma montre: il était 23h. Un peu tôt pour rentrer chez moi... D'un autre côté, j'avais trouvé ce que j'étais venu chercher. Je ne suis pas trop du genre à additionner les mecs le même soir...

Et puis en buvant mon verre, et en regardant autour de moi, j'ai senti l'excitation m'envahir à nouveau. J'ai fini mon verre tranquillement et je me suis dit: "Ho et puis merde, c'est Noël, j'ai le droit à plus qu'un seul cadeau!" Et, sourire aux lèvres, je suis redescendu.

J'ai l'impression qu'il y a encore plus de monde qu'une heure plus tôt. Pendant ce temps, ailleurs dans Paris, les gens doivent s'enfiler des huîtres, des chapons, du foie gras... Ici aussi il y a de quoi enfiler, mais c'est plutôt des minets, des dindes ou des bears!

Je me balade dans le sous-sol et je mate avec encore plus de détachement que tout à l'heure: j'ai déjà eu ce que je voulais, donc si je ne trouve pas un mec qui me branche vraiment, je ne vais vraiment pas me forcer! Tout à coup, mon oeil est accroché par de la peau nue, là-bas, au fond.

Je m'approche. C'est un grand blond, torse nu, terriblement bien foutu... Je me lèche les babines mais je n'en espère pas plus, je ne suis pas le genre de mec de ce genre de mec. Mais c'est déjà bien agréable à regarder avec les yeux. Je passe devant lui d'un air détaché, et je poursuis mon inspection.

Dans le couloir sombre, des mecs sont appuyés contre les deux murs, à intervalles réguliers. Ceux qui passent le long du couloir sont littéralement déshabillés des yeux par les premiers. J'en remarque un ou deux qui m'intéressent bien. Le premier croise mon regard, et détourne aussitôt le sien. Raté pour celui-là.

Le deuxième soutient mon regard, et me sourit. Il n'a pas l'air bien vieux, a de beaux yeux et un décidément bien joli sourire... Je m'appuie au mur de l'autre côté, un peu plus loin, et on se mate un petit moment. Je reprends mon chemin, en me disant qu'il va me suivre. Non, personne derrière moi.

Je décide de refaire un tour. En chemin, je repasse devant le grand blond de tout à l'heure. Je mate son torse avantageux, puis relève la tête. Son regard croise le mien. Il me regarde des pieds à la tête, esquisse un bref sourire, puis tourne la tête. Je continue mon chemin, et retrouve le couloir.

Merde, plus de p'tit jeune! Il s'est volatilisé! Je refais un tour dans l'autre sens, mais je ne le croise pas. Il a disparu. Je sens mon érection faiblir dans mon boxer... Il faut que je me rabatte sur le blond, il m'a regardé, pas longtemps, mais a fait un petit sourire, tout n'est peut-être pas perdu!

Je termine mon tour... Et le blond n'est plus là non plus! Décidément, je n'ai pas de pot, les deux mecs que j'avais repéré disparaissent en 3 minutes de temps. J'ai beau avoir déjà eu mon compte, et m'être dit que j'étais détendu, je me sens quand même très frustré. Un seul cadeau, c'est cheap pour un Noël!

Je décide de refaire un tour une dernière fois avant de rentrer, je suis un peu déçu. Je passe à côté d'une cabine fermée. J'entends vaguement le bruit de la porte, mais avant que je puisse me retourner, un bras est passé autour de mon torse et m'attire dans la cabine. Une main se pose sur mes yeux. La porte de la cabine se referme.

Je n'ai pas eu le temps de réaliser, ni même d'avoir peur. Je sens une bouche se poser sur la mienne, une langue l'envahir, et c'est tellement agréable que je n'ai même pas envie de flipper, et pourtant j'ai toujours une main sur mes yeux, je ne vois rien, et je suis toujours plaqué contre le mur.

Le mec qui m'embrasse le fait divinement bien, et ce simple mais profond baiser suffit à me faire rebander aussitôt. La main quitte mes yeux, et je suis ébahi: j'ai en face de moi le beau blond de tout à l'heure... Comme pour vérifier, mes mains se posent sur son torse, toujours nu.

Mes doigts ne s'y trompent pas, c'est bien les larges pectoraux que j'ai maté tout à l'heure... Le blond m'embrasse à nouveau, une main passe dans mes cheveux, et l'autre soulève mon tee-shirt. Je me laisse faire avec bonheur. Une main effleure ma braguette et ouvre ma braguette.

Une main dans les cheveux, une sur mon torse, une sur ma braguette? Ça en fait une de trop! Je baisse les yeux tant bien que mal, et je vois un troisième mec, que je n'avais pas aperçu jusque là dans la semi-pénombre de la cabine. Je ne vois pas son visage, il est déjà occupé à me sucer...

C'est un vrai traquenard! Mais il est tellement excitant que je ne songe pas à me plaindre. Le grand blond et l'inconnu s'occupent très bien de moi... J'ai vraiment eu une bonne idée de venir passer mon réveillon ici! Au bout de quelques minutes, le troisième mec se relève, baisse son fut, et se met contre le mur jambes écartées.

Avec le visage du blond plaqué contre le mien, je n'ai toujours pas vu celui du troisième. Le mec barraqué me pousse doucement vers le troisième, en me mettant une capote. Il m'invite d'un geste à m'occuper du plus petit des deux. Il a un très joli cul, et je ne me fais pas prier...

Tout en lui caressant le dos, je me place derrière lui, vérifie que la capote est bien en place, mets du gel dessus, et m'enfonce lentement. L'inconnu a l'air d'aimer... Et moi aussi! Pendant ce temps, je sens le grand blond se mettre en place derrière moi. De ma main droite, je vérifie que son sexe est bien habillé de latex, et, rassuré, je le laisse faire.

J'ai eu le temps de sentir qu'il était bien équipé, mais je sens aussi qu'il met abondamment du gel. Pendant que je continue à aller et venir en m'occupant du troisième gars, je sens la queue du blond me pénétrer lentement mais sûrement. On accorde nos rythmes, et on s'active tous les trois.

J'ai passé mes bras autour du torse du mec que j'encule, et je caresse son torse et son ventre. Je n'ai toujours pas vu à quoi il ressemble, j'espère que je ne serai pas déçu tout à l'heure! Le blond, lui, me pince gentiment les tétons en me prenant... Alors j'accélère le mouvement, le petit pousse un soupir de plaisir et tourne la tête vers moi.

Incroyable, c'est le petit brun du couloir! Je suis ravi, et j'y vais de plus belle. Du coup, le grand blond accélère le rythme aussi... On continue tous les trois de longues minutes à ce rythme rapidement, je sens l'excitation monter, en moi, dans le corps du mec que j'encule, et dans celui du blond dans mon dos.

Ça fait maintenant un long moment qu'on est comme ça tous les trois, et je sens que je vais venir... Le petit brun me prend de vitesse, et il éjacule dans un grand râle de plaisir. Ses contractions ne laissent pas mon sexe insensible, et je jouis à mon tour. Quelques secondes après, je sens le blond éjaculer lui aussi, dans un ensemble parfait.

On se retire, et on s'appuie tous les trois contre le mur, haletants, le blond à ma gauche, et, à ma droite, le petit brun qui me roule une énorme pelle. Tout en reprenant sa respiration, le grand blond me souffle à l'oreille: "Désolé de t'avoir kidnappé, mais quand j'ai emmené le petit dans la cabine, il m'a dit qu'il voulait faire venir un troisième mec qu'il avait repéré. Quand il t'a montré du doigt dans le couloir, j'ai donné mon accord! C'est un sacré chaud, ce petit!"

Comme pour confirmer ce jugement, le petit brun nous a regardé, et, avec un grand sourire aux lèvres, nous a lancé: "Mes parents sont partis réveillonner à Nantes, ils ne rentrent que demain soir, l'appart est vide... On va chez moi?"

Je peux vous dire que j'ai passé une excellente fin de nuit de Noël, et le 25 décembre était pas mal non plus!

 

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Jeu 25 déc 2014 Aucun commentaire