Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

  Nous a-t-on  suffisamment reproché d'utiliser le canal anal comme organe sexuel. Parions que les "marcheurs pour tous" et   antigays ne sont pas prêts à reconnaîre cette merveilleuse fonction sexuelle des parties rectales de notre corps. C'est prouvé qu'ils y emploient toute leur mauvaise foi.   

 

Mon ami Camelo, hétéro, me décrivait le plaisir qu'il avait à chier et tout spécialement dans la Nature, mais lui ce n'est pas Freud qui, lui, a fait une théorie de la période anale du nourrisson qui serait assez explicite de l'origine. 

Sauf que ...pour les hommes il y a un plus : l'extrême voisinage du colôn avec la prostate.  

 

 

C'EST POURQUOI CHIER EST UN PLAISIR

 

     De seize à dix-huit mois se déroule une série de phases prégénitales dont la principale est la phase anale-sadique. Elle est marquée par l'apparition de l'« érotisme » anal, jouissance anormale accompagnant la défécation, qui engage parfois l'enfant à « se retenir » pour prolonger le plaisir (Mounier, Traité caract.,1946, p. 142):

Je ne suis en rien porté à penser que l'essentiel en ce monde est la volupté. L'homme n'est pas limité à l'organe de la jouissance. Mais cet inavouable organe lui enseigne un secret. Puisque la jouissance dépend de la perspective délétère ouverte à l'esprit, il est probable que nous tricherons et que nous tenterons d'accéder à la joie tout en nous approchant le moins possible de l'horreur. G. Bataille, L'Érotisme,

 

 

Les troubles intestinaux, diarrhée ou constipation, sont fréquents dans la première enfance; la colonne fécale est pour la muqueuse anale un excitant mécanique puissant dont une constipation obscurément intentionnelle renforcerait la valeur érogène. Le témoignage des adultes confirme la valeur sensuelle de la défécation; bien souvent le rêve nocturne ou les phantasmes érotiques assimilent au pénis la colonne fécale; et la sagesse populaire, condensée en des proverbes, rapproche la défécation de la jouissance du coït.

Chez l'enfant la valeur exceptionnelle de la sphère anale est renforcée par l'attitude des adultes; les parents attachent une grande importance à la régularité du fonctionnement intestinal et à la qualité des matières; ils soumettent l'enfant à une discipline sphinctérienne sévère, le punissent de sa saleté ou se réjouissent de sa propreté; l'enfant apprend ainsi à attacher un prix spécial à ses excréments : c'est un cadeau qu'il fait à ses parents; en même temps qu'une expérience voluptueuse, la défécation est l'occasion sinon l'origine des plus anciennes expériences vécues du sentiment de la culpabilité et du contentement de soi, qui tendent à ce que l'enfant renonce à la défécation comme source de volupté. La sphère anale est aussi le théâtre d'agressions corporelles, dont la fessée, le supplice du thermomètre, du suppositoire ou du lavement sont les puis dramatiques.

     Il sera souvent captivé par les déjections qui viennent de franchir son anus. Bouche et anus sont le siège de sensibilités qui peuvent l'accaparer. Il s'absorbera de longues heures à sucer son pouce et si ses tentatives ne sont pas réprimées, il lui arrivera de s'introduire une baguette dans l'anus ou de chercher à le faire sur des camarades. Le goût qu'il peut éprouver pour ce genre de sensations se changera facilement en curiosité pour les organes, les siens et ceux d'autrui. Mais il n'y a aucune raison de donner une signification érotique à l'intérêt puissant que suscitent en lui ses sensibilités organiques c'est l'âge où il est encore inapte à trouver dans le monde des réalités objectives les intérêts ou les satisfactions propres à les réduire ou à les camoufler. Sans doute, les jouissances qu'il en tire, n'étant pas délimitées par d'autres, pourront-elles plus tard, à distance, lui paraître comme ayant été grosses de toutes les jouissances possibles. Mais si, avant toute différenciation, la jouissance est en effet d'une qualité unique, c'est un abus que d'en identifier les origines avec une de ses différenciation ultérieures." (Wallon, Les origines da caractère chez l'enfant, p. 25). Ces lignes expriment dans toute sa rigueur l'exigence phénoménologique en face de toutes les inventions et interprétations.    

 

  POURQUOI CHIER EST UN PLAISIR ? eh ben voilà :   

    

Ven 26 déc 2014 Aucun commentaire