Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
JEUNES OU SDF EN ERRANCE . LA TENTATION. LE PIEGE.
Rue89 a publié un article très violent sur Le Refuge. Analyses et décryptage de Médiaterranée avec les réactions de Nicolas Noguier, président du Refuge, et de Philippe de MonRubanBleu®, ainsi que celles de Ysis Percq, journaliste auteure d'un article réalisé en immersion au Refuge, et de Valentin Evol, ex-résident qui pointe l'une des grandes failles de l'article de Rue89.
Suite à l'article incendiaire publié ce mercredi 19 novembre sur Rue89 sous le titre sulfureux « Les coulisses gênantes du Refuge, l'asso pour homo qui fait l'unanimité », Nicolas Noguier, le président de cette association aux jeunes homosexuels et trans en rupture avec leur famille, a immédiatement réagi sur Facebook, via le groupe intitulé LE REFUGE contre le mal-être des jeunes victimes d'homophobie & transphobie. En ces termes lourds de sens :
« Peut-être devrais-je être désillusionné, mais je suis ce soir renforcé et heureux qu'un abcès soit crevé à l'occasion d'un article réchauffé. Je sais, depuis 12 ans maintenant, combien certains acteurs des réseaux d'influence du milieu associatif LGBT dépensaient de l'énergie pour freiner notre projet qui, étant de plus en plus visible, dérangeait...
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Mais bien sûr Ce n'est pas parce que vous disposez de l'Autorité que vous pouvez tout vous permettre...(viols de personnes par des policiers )
De même ce n'est pas parce que vous apportez un secours que vous avez une sorte de droit de vous payer sur la bête. Vrai pour les curés, vrai pour les humanitaires. Ce n'est pas parce qu'une personne se déclare gay que cela vous donnerait le droit de la draguer et profiter de sa fragilité momentanée
JEUNES OU SDF EN ERRANCE . LA TENTATION. LE PIEGE.
FUGUE: Un danger pas si mineur !
L'ado en fugue est en situation de vulnérabilité
Des yeux qui expriment l'entêtement
Un adolescent mal dans sa peau claque facilement la porte. S’enfuir une heure ou une semaine : il ne faut pas négliger ce comportement, reflet
d’un malaise plus profond. Le rejet d'une sexualité qui apparaît aux parents prématurée et déviante est fréquent.
L’adolescence est une période au cours de laquelle on découvre que l’on est capable de mettre en pratique ce que l’on a en tête. Dans ce contexte,
certains quittent leur domicile sans prévenir et disparaissent pendant plusieurs heures, parfois quelques jours, sans donner de nouvelles. Ils fuguent.
Lors d’une fugue, tout l’entourage se sent concerné : parents, camarades de classe, enseignants, copains.
Lorsqu’un jeune ne rentre pas chez lui et que les heures passent, il faut prendre l’événement au sérieux, surtout quand il s’agit d’un jeune
habituellement ponctuel et qui semblait être mal dans sa peau les derniers temps.
Un problème cornélien
Un mineur ,gay ou pas , en fugue est considéré comme en danger, et recherché par la police.
Ce topic ne concerne pas la demande des parents de recherche par la police, mais la réaction des majeurs qui sauraient où est le fugueur.
* «L'aider à fuguer» pourrait être considéré comme «une atteinte à l'exercice de l'autorité parentale» en cas de plainte, un «détournement de
mineur», et avoir des suites judiciaires (art 227-8 du Code
Pénal).
Autrement dit, héberger son copain ado fugueur est risqué, surtout si ça dure trop longtemps.
* Pour autant, ne pas «l'aider» pourrait être considéré comme une «non assistance à personne en danger» s'il lui arrivait quelque chose de grave, et
avoir des suites judiciaires (art 223-6 du Code
Pénal).
Autrement dit, s'en désintéresser lorsqu'on a des infos précises est aussi risqué.
L'aider peut consister à l'héberger momentanément, s'assurer qu'il est hors de danger, prévenir la police, ou s'assurer qu'il appelle ses parents.
Prévenir la police ou les parents est important, de façon à ce qu'ils sachent que le mineur n'est pas en danger. Le mieux est lui donner les moyens de le faire lui-même s'il consent.
* Toutefois, comme toujours lorsque la sécurité des personnes est en jeu, la sécurité immédiate passe avant les appels au secours.
Autrement dit, si en appelant la police il existe le risque que le fugueur disparaisse de nouveau dans la nature, il vaut mieux commencer par le
calmer, le rassurer, l'assurer que son message sera entendu. Généralement les parents sont si inquiets, que ça les aide à comprendre les situations les plus compliquées xD.
Lille, Toulouse, Metz
Le Refuge au centre des critiques dans un article de Rue89
France, Société | 21.11.2014 - 19 h 20 | 12 COMMENTAIRES
Le Refuge au centre des critiques dans un article de Rue89 Publié par Julien Massillon Dans une enquête sur le Refuge, Rue89 fait état de critiques adressées à l'association d'aide aux jeunes LGBT. Qu'en est-il exactement? Yagg décrypte quelques-unes de ces accusations.
Jeunes exclu.e.s du jour au lendemain, nourriture périmée, un bénévole accusé de pédophilie, des méthodes d’intimidation: la liste des griefs à l’encontre du Refuge est longue dans l’article publié par Rue89 jeudi 20 novembre. Plusieurs de ces informations avaient déjà été publiées dans l’enquête de Yagg, en avril 2014, quelques semaines après l’émergence d’un conflit entre l’association et Luc Sol, un jeune hébergé à Toulouse puis exclu.
«BIZARRE»
Ce dernier a de nouveau témoigné auprès de Rue89 tout comme Jérémy Pfeiffer, hébergé à Lille d’avril 2013 à février 2014, qui se plaint de
la livraison de denrées périmées aux jeunes aidé.e.s par l’association. Contacté ce matin par Yagg, il précise: «J’ai d’abord été accueilli en hôtel où on ne nous donnait que le
petit-déjeuner. “Ça devrait vous suffire pour la journée, vous n’avez qu’à prendre un gros petit-déjeuner”, nous disait-on. Puis on est partis en Appart’City avant d’emménager dans des
appartements. Dans le mien, on était trois: deux dans un lit et un autre dans le salon. Mais on ne nous apportait plus rien à manger. Quand on l’a signalé, on nous a donné des denrées
périmées. On s’en est sortis avec l’aide de la Mission locale.»
Si le Refuge a noué des partenariats locaux avec les Restos du Cœur ou des Banques alimentaires, l’association n’a pas «d’obligation alimentaire» à l’égard des jeunes hébergé.e.s. C’est en tout cas ce qu’affirme à Yagg Nicolas Noguier, président du Refuge. «Notre convention avec l’État porte sur le logement temporaire. C’est le même fonctionnement que pour les foyers de jeunes travailleurs. Nous n’avons pas l’obligation de fournir de la nourriture, ni une aide médicale, ni une aide juridique. Tout ça, ce sont des services en plus parce qu’on a conscience que c’est difficile pour eux.» Quant à la présence de deux jeunes dans un même lit, il trouve la situation «bizarre».
«QUELQUE CHOSE QUI NE VA PAS»
Arnaud (son prénom a été modifié) a quant à lui préféré quitter le Refuge au bout de quelques jours. Volontaire en service civique au sein de la
délégation parisienne il y a quelques années, il indique avoir vu des jeunes faire la vaisselle pour des plats consommés par des bénévoles. «Une jeune a subi des remarques sur son poids
devant moi, affirme-t-il. Et quand on parle d’un garçon trans’ comme s’il s’agissait d’une fille, il y a quelque chose qui ne va pas.» Ses missions n’ont jamais été définies et il n’a jamais
été formé alors qu’il devait aider les jeunes au quotidien dans leurs démarches. Il a également constaté que les tickets pour utiliser les transports étaient distribués «au
compte-gouttes».
Y aurait-il un problème d’encadrement des bénévoles du Refuge comme cela a été souligné par plusieurs expert.e.s? Nicolas Noguier assure que l’association prend à cœur de former ses bénévoles. «Une formation à l’écoute est dispensée par un prestataire externe que l’on paie avec des crédits du ministère de la Jeunesse, précise-t-il. Il faut au moins trois mois d’ancienneté au sein de l’association avant de pouvoir être un bénévole au contact des jeunes. Depuis juillet, on demande un extrait du casier judiciaire et on les sensibilise aux questions liées à la toxicomanie, à l’alcoolisme et à la prise de risques.»
À raison d’une session de deux jours par an et par délégation régionale, le formateur Pascal Creusot s’engage à fournir aux bénévoles des outils pour mieux appréhender l’homophobie intériorisée des jeunes et pour les accompagner «dans une relation juste, avec la bonne distance». D’après Nicolas Noguier, le Refuge dépense environ 10000 euros par an au titre de la formation.
«UN BUDGET DE 850000 EUROS»
Une somme à mettre au regard des quelque 850000 euros de budget annuel de l’association (les comptes annuels sont disponibles en ligne). «Environ 750000 euros sont liés à nos missions premières, insiste le
président du Refuge. Mais dans les autres structures d’hébergement temporaire, on tourne avec un budget moyen de 1,4 million d’euros. En France, en termes d’hébergement social, on estime que
le coût moyen d’une place est de 15000 euros par an.» Au Refuge, ce coût tombe à 10700 euros environ, ce qui explique peut-être les conditions d’hébergement jugées parfois sommaires.
Outre la formation, les dépenses de l’association servent notamment à payer les salaires de sept travailleurs/ses sociaux/les et de quatre psychologues.
JUSTICE
Dans son article, Rue89 publie un «extrait du jugement du tribunal de grande instance de Metz» établissant qu’un bénévole du Refuge a par le
passé commis des attouchements sur des mineurs. L’association assure que l’individu n’a jamais été bénévole en son sein et que le document mis en ligne n’est pas fiable. Sur
Twitter, le Refuge a directement interpellé l’auteur de l’article, David Perrotin, sur ce point. Or, dans ce même article, le journaliste avait pointé du doigt que l’association pouvait
«harceler les médias pour les faire taire».
Arthur Rimbaud, un fugueur légendaire...