Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
Lu dans le Midi-Libre
Bronzé et huilé comme un play-boy, la pupille aguicheuse, on le voit sur les premières images chanter Nationale 7, hymne d'une France insouciante et ensoleillée. Mais c'est surtout la face obscure de l'artiste qui apparaît dans Charles Trenet, L'ombre au tableau, de Karl Zero et Daisy D'Errata, à voir, dimanche 16 février, à 22 h 35, sur Arte.
C'est à croire que Trénet n'a fait dans sa vie que des galipettes avec des garçons de moins de 21ans... Des fois on regrette qu'il y ait des fouille-merde.
Jusqu'à ce qu'on surprenne lesdits fouille-merde à bézouiller non conforme...
Le 16 Février 2014
[Documentaire] Charles Trenet, l'ombre au tableauKarl Zéro et Daisy d’Errata font revivre ce vieux galopin sulfureux, poète dont le masque joyeux cachait mal les désespoirs, artiste solaire qui dédaignait toute forme de conventions, à travers des archives inédites et oubliées et les témoignages de ses amis proches, parmi lesquels Charles Aznavour, Jean-Jacques Debout et Georges El Assidi.
Diffusion télé
> Dimanche 16 Février 2013 à 20h35 sur Arte
Résumé du film
Pour Charles Trenet, tout semblait si facile, tout était léger, fugace, rêvé… "La mer", griffonnée en quelques minutes dans un train entre Narbonne et Carcassonne, fit
le tour du monde et le transforma en milliardaire.
Mais derrière l’insolente réussite, derrière le chapeau cloche et les yeux qui riboulent, derrière le génie poétique se cachait un autre Charles :
un petit pensionnaire abandonné par sa mère, un homme secret, un "pédéraste" à une époque où l'homosexualité n’était pas tolérée. Alors, il se réfugiait dans le monde des rêves, avant d’être
durement ramené à la réalité. C’est ce Charles Trenet-là que le film raconte, ce Trenet blessé, mystérieux, solitaire. Celui qui traversa le siècle sans jamais vouloir se livrer, par élégance,
par désinvolture, par horreur d’avoir à se justifier. Car, sa vie durant, l'homme a été poursuivi par les ragots. Collabo pour les uns, pédophile pour les autres, Trenet n’a jamais daigné
répondre. Il a souffert en silence et chanté sans relâche pour faire taire les grincheux.
Karl Zéro et Daisy d’Errata font revivre ce vieux galopin sulfureux, poète dont le masque joyeux cachait mal les désespoirs, artiste solaire qui
dédaignait toute forme de conventions, à travers des archives inédites et oubliées et les témoignages de ses amis proches, parmi lesquels Charles Aznavour, Jean-Jacques Debout et Georges El
Assidi.
Réalisateur : Karl Zéro Au fondil vaut mieux quu'ilslevendent :qui va acheter ça ?
Format : 53'
Coproduction : La Mondiale de Production / Ina
Plus d'info sur le site d'Arte >>
Charles Trenet "Le jardin extraordinaire" par ina
Verlaine Colloque sentimental
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.
- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?
- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.
Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.
- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
Les fêtes galantes