Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

Une preuve de l'évolution des mentalités

Ce film ne nous a pas été recommandé par Christine Boutin lol !

 

AIME et fais ce que tu veux

En 2013, candidat pour un "ours d'or", un film polonais ayant pour thème l'amour d'un prêtre homosexuel pour un jeune défavorisé a eu son Premier  succès mondial au Festival du film de Berlin   
Le film traite du supplice intérieur du prêtre comme son engouement pour le jeune homme qui ne mène qu'au désespoir spirituel. 
Adam, jeune prêtre charismatique rejoint une paroisse rurale et s’occupe d’un foyer accueillant de jeunes adultes.
Par son implication, il suscite rapidement l’admiration de tous. Mais peu à peu, son attirance pour l’un des garçons du centre se transforme en véritable chemin de croix.
Habité par une foi véritable mais rongé par la culpabilité, il tente en vain de lutter contre cet amour naissant…

 


Bande Annonce Aime et Fais ce que tu Veux par juliezed
 
Extrait n°2 - Aime et fait ce que tu veux par juliezed
     Ces curés qui ont fait nos arbitres de foot au "patro", qui ont feint l'indifférence dans les vestiaires...paix à leurs âmes...  

 


Polish gay priest film premiers at Berlinale par euronews-en

 

Il est assez étonnant que ce soit de Pologne que nous arrive un film qui apostrophe de façon aussi franche l'église catholique, tout à la fois à propos du mariage des prêtres que de l'homosexualité. Une Pologne considérée, sans doute à juste titre, comme un des bastions du catholicisme le plus fermé, disons même le plus obtus, une Pologne qui, pourtant, a enregistré 200 000 entrées pour "AIME et fais ce que tu veux" de Malgorzata Szumowska. Ce film peut donc être considéré comme un film important d'un point de vue sociologique. D'un point de vue cinématographique, il est globalement réussi même si certaines scènes souffrent de « défauts par excès » : certaines trop longues, comme celle qui se déroule dans un champ de maïs, certaines trop exagérées, frôlant même le grotesque, comme celle qui voit le personnage principal, le Père Adam, s’enivrant d'alcool et de danse sous le portrait de Benoit XVI. Par contre, le plan final apporte un élément de surprise très intéressant. Nul doute qu'on reparlera de Malgorzata Szumowska.

 

Dim 10 aoû 2014 Aucun commentaire