Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

 

 

 

     Raconte Loïc, raconte!

J'ai bien essayé de coller au train d'Alexandre. Mais bar branché, discothèque, restau, ça te ruine un fils d'ouvrier assez vite. Après avoir admiré Alexandre draguer tout ce qui bouge, et revenir le matin vers 9h après avoir baisé la fille qu'il avait dragué. Moi j'étais sans le sou. Je l'ai donc laissé sortir seul juste avant la ruine totale.

Bien sûr on dormait dans la même tente et cette promiscuité forcée avait éveillé chez moi des premiers émois d'une sensualité à me faire triquer comme un âne. Je le trouvais beau Alexandre. Il s'affalait tard le soir à côté de moi, puant l'alcool, la sueur et parfois le parfum de la fille qu'il avait baisé. Parfois il ne prenait pas le temps de se déssaper, souvent il se mettait en calcif, une fois il est resté à poil, sur le ventre: il avait un dos superbe de nageur, un cul musclé et fin d'ado un peu vite grandi. J'avais honte de la trique que me donnait son corps, son odeur.

Cette deuxième semaine était pour moi pleine d'ennui. Le soir je traînais dans la rue en sachant trop bien que tout était trop cher. Alexandre dépensait et s'amusait. J'étais assis à l'arrière d'un restaurant qui finissait son dernier service à attendre je sais pas trop quoi quand Kader, serveur de son état, 20 ans, beur, sortit en costume obligé: pantalon noir, chemise blanche. Il faisait sombre et il me rentra presque dedans.

— Pardon, excuse, ça va?

— Ouaih t'inquiètes, pas de mal.

— Moi c'est Kader, toi?

— Moi Loic.

— Ben tu fais quoi là à attendre dans le noir?

Et là, je sais pas pourquoi, son sourire peut-être, le trop plein d'amertume - mais je ne résistai pas au soulagement de tout lui dire:

— Oh tu sais, c'est galère, suis parti en vacance avec un pote friqué mais j'arrive pas à suivre, alors je traîne en attendant la fin des vacances.

— Tu veux boire un verre? (silence) OK je te l'offre, je te dois bien ça! Mais chez moi parce que moi non plus, je ne roule pas sur l'or...

Et il me décoche un sourire que rétrospectivement je comprends mieux.

Me voilà à 2h du mat la tête plaquée sur le dos d'un arabe à l'arrière d'une moto fonçant vers les chantiers. On s'arrête en bas d'un immeuble genre HLM en moins bien. Il descend:

— Voilà mon palais! C'est un foyer mais en été il est à moitié vide et il loge n'importe qui. He, Ça va?

Je devais faire une drôle de tête. Je force un peu mon sourire, je suis loin de mon camping, sans moyen de locomotion, ça doit se voir.

— Tu pourras dormir là si tu veux, c'est vide je te dis.

Il monte sans plus attendre, des couloirs un peu sordides, tout le monde dort. Il me fait passer dans sa piaule. Il y a deux lits superposés mais de fait, personne n'y dort et un seul lit est équipé de draps. Il ressort, revient avec une glacière, sort deux bières, ramasse un tabouret, les ouvrent et pose les deux cannettes dessus. Je m'assoie sur un lit sans rien dire.

— À ta santé!

On vide les deux canettes. Il a viré ses pompes et ouvert sa chemise laissant apparaître un torse imberbe athlétique mat de peau. Son odeur de mâle se répend dans la pièce. Deux nouvelles cannettes. Il me fait parler d'Alexandre. On lui casse du sucre dessus. Encore deux canettes.

— Bon allez, moi je vais prendre une douche.

Il se retourne, pend sa chemise à un cintre, son dos est une vraie sculpture grecque, défait sa ceinture; le fute tombe tout seul découvrant un minislip bleu qui lui moule un cul de rêve. Il plie le fute sur une chaise et plus désinvolte, vire le slip et me l'envoie à 20 cm devant moi. Sa bitte est lourde, de 17 cm, épaisse, circoncise. Son pubis est noir, ses couilles pendantes autour de la bitte sont comme des oeufs de caille. Il a un corps superbe, athlétique, imberbe.

Il prend sa canette, boit une gorgée en renversant la tête en arrière, passe son autre main sous ses couilles pour les gratter négligemment - je le regarde médusé. Il est tout simplement beau. Je suis en sueur, je sens mon coeur palpiter, ma bitte est en pleine érection et j'ai mis mon haut de survet dessus pour que cela ne se voit pas. Il me regarde soudain le regarder, son regard noir me percute en pleine tête, je n'ose rien dire, je suis hypnotisé; sa réponse est cinglante:

— Arrête de me mater comme ça, on dirait un pédé en manque de queue et ça à plutôt tendance à la réveiller qu'autre chose.

Je baisse les yeux immédiatement sur sa bitte et la voit se lever lentement pour finir raide, telle une barre pointant vers le ciel, 22 cm épaisse, tellement rigide que personne ne la croirait faite de chair. Le salaud se la caresse un peu, fier de cette emblème sans équivoque de sa virilité. Je baisse les yeux à terre, rougis. L'odeur de son intimité me fait suer de la raie comme une salope qui mouille, je me racle la gorge:

— Écoute je vais partir.

— À genoux putain et suce, t'en meurs d'envie!

Je ne sais pas pourquoi je l'ai fait mais lentement j'ai obéis et me suis mis à genoux devant lui, bouche ouverte au milieu de la piaule. Il me prend la tête et pose son gland sur mes lèvres. L'odeur de pisse qu'il exhale me fait presque jouir dans mon fute. Je le lèche et réalise alors que j'avais toujours rêvé de faire cela avec la bitte d'Alexandre. Il s'enfonce dans ma bouche lentement mais sûrement. Je lève les yeux. Il regarde le plafond et guide ma bouche en me tenant au menton et au front. Il se retire, me fais lécher ses couilles, puis se réintroduit - là, je fais moins gaffe, laisse traîner mes dents. La réaction ne se fait pas attendre, il se retire d'un coup, me flanque une baffe qui m'envoie à terre, un coup de pied dans les couilles.

— Eh pédé, c'est pas une brosse à dent, compris?

Je comprends à peine ce qui m'arrive, suis fatigué, un peu saoul, meurtri, les larmes me montent aux yeux. Son regard change, il se couche à coté de moi (nu sur un sol de ciment, ça me laisse à posteriori admiratif), m'embrasse sur le front doucement:

— Pardon, déssappe toi, on sera mieux.

Il se lève et se couche sur son lit. Je me lève à mon tour, me dénude devant lui, un peu honteux de ma bitte de 18 cm seulement qui se dresse toujours et le rejoins encore heureux qu'un tel mec m'accepte. Il s'allonge sur le dos, mains sous la nuque et ferme les yeux.

— Vas-y régale toi!

Sa bitte est raide comme un piquet vers le ciel. Je l'engloutis comme un cadeau en mettant bien mes lèvres entre mes dents et sa peau. Il me tient la tête et me force à en prendre un peu plus à chaque fois, penètre dans ma gorge, des larmes coulent de mes yeux, du sang de mes lèvres. Ses coups de bittes se font de plus en plus brutaux, et là, je manque de vomir. Il se retire en me tirant par les cheuveux.

— Putain tu fais chier...

J'ai de la bave plein le menton qui coule sur son lit.

— Oh merde salaud, quels crado ce mec!

Il me fait sans ménagement prendre sa place mais sur le ventre, se couche sur moi, je sens sa bitte dans ma raie. 

Là j'ai peur, je comprends et vais crier que déjà il m'enfonce son slibard pisseux dans la bouche, tient de l'autre main mes deux poignets dans mon dos et s'enfonce dans mon cul d'un grand coup de reins inexorable. Je sens mes entrailles s'écarter pour laisser passer ce membre impérieux, gueule et chialle de douleur comme un môme. Lui râle de plaisir à mon oreille, j'éjacule sur son lit tandis qu'il ressort pour s'enfoncer de nouveau. Un troisième aller-retour lui sera fatal et je sens son corps dominateur se convulser de plaisir tandis qu'il me crache sa semence planté au plus profond de moi.

 

 

Il retombe. Nous sommes couverts de sueur. Le sperme que j'ai lâché sous moi exhale son parfum acre. Lui reste planté dans mon cul, satisfait de ma docilité. Il me serre dans ses bras.

— T'as aimé salope?

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Il me retire le slip de la bouche. Heureux je ne sais que lui répondre:

— Oui Kader.

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Jeu 29 mai 2014 Aucun commentaire