Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

JALOUSIES

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Souvent, j'ai été jaloux de voir dans le Marais, des mecs s 'embrasser amoureusement L’amour qu'ils semblaient avoir l’un pour l'autre me faisait mal, parce que moi, il n'y avait personne dans ma vie depuis que Tony, mon premier "mari" m'avait laissé. Je n'y croyais plus, à l'amour, et en même temps, j'en crevais d'en être exclu. Eh bien voilà, ça m'est arrivé à moi aussi, comme une revanche sur la douleur que j'avais connue et les longues nuits à baiser avec des anonymes sans aller plus loin que le prénom, et encore. J'ai fait la rencontre de Stéphane.

Stéphane est plus âgé que moi, il a trente-six ans, sept ans de plus exactement. II n'est pas très beau, mais moi, je l'ai trouvé tout de suite magnifique. La première fois que je l’ai vu, c’était dans un baiseroom parisien. Tout comme moi. j'ai eu l'impression qu’il s'emmerdait avec sa boîte de bière à la main. Ce que j'ai aimé chez lui, c'est qu’il ne portait aucune tenue ostentatoire, typique des lieux, genre cuir, treillis pourri, harnais, et j'en passe. Non, jean, tee-shirt blanc sans marque. Et puis, en l’observant attentivement sans qu’il s'en aperçoive, j’ai vu que ce n’était pas un poseur : il ne jouait aucun rôle. Il était "naturellement" viril sans aucune affectation. Grand, 1m90, soit dix de mieux que moi, cheveux pas trop courts, épais, bruns et très ondulés, coiffés en pétard. Impossible ce soir-là de voir la couleur de ses yeux. Par la suite, je vis qu’ils étaient presque noirs. Et puis du poil qui passait par l'encolure du tee-shirt, qui ouatait ses avant-bras.

Il allait partir. Mentalement, j'ai crié "non !" A-t-il entendu ? Stéphane m'a vu, il a posé sa boîte de bière sur un rebord et m'a longuement regardé. Puis il s'est enfoncé dans la backroom. Dix secondes plus tard, j'en faisais autant. C’est drôle, mais mon cœur a battu quand je l'ai retrouvé dans la pénombre. Là, on a commencé à faire ce qu’on fait d'habitude dans ces lieux-là : je lui ai massé la braguette, il a fait de même. Puis c 'est lui qui m'a roulé une pelle magistrale, à la fois dominatrice et tendre. Je triquais à mort. II m’a sorti ma queue et a commencé à la branler très doucement. On s’est sucés, l'un après l’autre, on n'arrêtait pas de s'embrasser et de se caresser. La joute n’a pas duré très longtemps. Il a joui dans ma bouche, et j’ai tout avalé. Moi, j'ai giclé par terre pendant qu'il me pinçait les tétons. Ça aurait pu en rester là.

Mais cette nuit-là, il l'a passée dans mes bras, dans mon lit. On a baisé comme des fous, on s’est endormis au petit matin. C’était le 16 juin 2002. Depuis, tout en continuant à habiter chacun chez soi, on ne se quitte plus. Je suis complètement amoureux de Stéphane ; tout me fait craquer en lui. Et je me rappellerai toute ma vie la fois où il m'a fougueusement embrassé au carrefour au coin de l’Open Café. Je suis monté au ciel à la vitesse de l’éclair, et quelques mecs de la terrasse ont applaudi. J’exultais littéralement

 

 

 

Mar 13 mai 2014 Aucun commentaire