Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
Un animal capable de tels exploits sexuels ne pouvait être que le diable en personne
Taille du pénis chez l'ours de la préhistoire 23cm contre 18,6 cm pour l'actuel
Qu'est-ce qui différencie l'homme des autres primates ? Épineuse question…( hihi) dont l'une des réponses est d'ordre anatomique : l'homme est le seul primate à ne pas avoir d'os dans son pénis.
Présent chez la plupart des mammifères, le baculum est un os (petit ou grand : 4 mm chez le chat, 50 cm et plus chez le morse) présent pour aider à la copulation. Parfois appelé os pénien ou os de la verge, l'objet se présente sous la forme d'une épine élargie à la base et se terminant en fourche. Caché dans l'abdomen la plupart du temps, l'os est “injecté” dans l'organe reproductif dès que le besoin s'en fait ressentir ; très pratique pour assurer une érection rapide, nécessaire à la plupart des espèces
Mais alors, pourquoi l'homme est-il démuni de cet ingénieux système(1) ?
Certains évoquent l'idée évolutionnaire suivante : les femmes auraient été plus attirées par les hommes capables
d'assurer une érection sans utiliser d'« aide », prouvant ainsi leur vitalité et l'absence de problèmes sanguins (diabète ou autres maladies affectant la pression sanguine).
Son pénis contient un os qui lui permet de maintenir son érection durant les deux semaines d'accouplement.
Mais la copulation est si intense que l'os se casse, heureusement celui ci se reconsolide entre chaque période de reproduction. Baculum La diabolisation de l’ours Pline, dans son Histoire naturelle, déconsidère l’ours dont il dit que « dans sa sottise, aucun animal n’est plus habile à faire le mal.[1] »
Saint Augustin, influencé par ce livre, va contribuer à diaboliser l’ours : « ursus est diabolus », dit-il dans l’un de ses sermons.
Cette réputation de sottise vaut, au Moyen Âge, à Brun, l’ours chapelain du roi Noble le Lion, d’être trompé par Renart, dans le célèbre Roman de Renart. Dans La chanson de Roland, Charlemagne se représente en songe le traître Ganelon et ses proches sous l’apparence d’ours. Et la peur du diable est telle que les moines de Cluny sont effrayés par son apparition dans leurs rêves ou leurs visions, comme le rapporte Pierre le Vénérable dans son Liber de miraculis[2]. On prête, dans l’Antiquité comme au Moyen Age, à l’ours et à l’ourse une grande lubricité ; on dit qu’ils s’accouplent à la manière des humains, et avec les humains ! Pourtant, la femelle n’entre en chaleur qu’une fois l’an, à la fin du printemps ou au début de l’été ; elle est le plus souvent monogame et s’accouple à la manière de tous les autres mammifères. Mais la copulation est plus longue que chez les autres fauves. Au XIIe s., en Italie, la famille des Orsini tient sont nom de l’ours et les Colonna, leurs ennemis héréditaires, font courir le bruit que l’un de leurs ancêtres a eu une liaison avec une ourse et qu’ils descendent selon la légende, du « fils de l’ours ». L'anthropomorphisme de l'ours explique peut-être les nombreuses légendes sur ses mœurs sexuelles. Pline l'Ancien disait que les ours s'accouplent à la façon des hommes, en s'enlaçant et en s'embrassant. Cette légende fut longtemps reprise, et remise en cause au XVIIe siècle seulement. L'évêque Guillaume d'Auvergne écrivit ainsi vers 1240 que la chair de l'ours a le même goût que celle de l'homme, le sperme de cet animal la même consistance que celui de l'homme, et que l'accouplement d'un ours et d'une femme donne naissance à des enfants humains.. .La croyance en un couple femme-ours stable et fécond est quasi universelle, partagée aussi bien par les Européens, les Asiatiques et les Amérindiens. Il existe aussi un très grand nombre de contes, légendes et d'histoires pour mettre en exergue cette attirance des ours mâles pour des femmes dont ils tombent amoureux, et qu'ils enlèvent ensuite, au point de constituer un conte type et un thème d'histoires « vécues » dans toute l'Europe et en Sibérie jusqu'au XIXe siècle. Toutes ces histoires sont marquées par l'agressivité ou, au contraire, la tendresse. L'accouplement des ours avec les femmes donne parfois naissance à des êtres mi-hommes et mi-ours dotés d'une force prodigieuse, mais aussi d'une attirance irrépressible pour les femmes. L'ours semble tenir symboliquement un rôle de tisseur d'unions fécondantes, et d'initiateur marquant l'accession à la sexualité et à la capacité d'avoir des enfants chez les jeunes filles réglées à travers la séquestration dans la tanière dont la jeune fille sort femme, et parfois mère. À l'inverse, les unions légendaires entre hommes et ourses sont plus rares.