Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

tous ces pauvres mecs que tu n'intéresses pas, qui te regardent comme si tu étais transparent... VIVRE SA SEXUALITE

L'APPEL DE LA DRAGUE EN PLEIN AIR

tous des connards prétentieux qui ne savent pas ce qu'ils perdent ! De plus en plus nombreux chaque année, malheureusement...QUI TE FONT TE DEMANDER SI TU N'ES PAS MOCHE? MAL FOUTU? REPOUSSANT? TROP VIEUX POUR EUX ...MEME S'ILS SONT VIEUX AUSSI, PAS MIEUX QUE TOI EVIDEMMENT ...

Tu avais décidé de ne pas sortir ce soir. Trop de déceptions. Trop de temps perdu. Trop d'allumeurs, trop de mecs qui ne savent pas ce qu'ils veulent. Trop de soirées où tu rentres chez toi avec les couilles aussi pleines qu'avant de sortir. Parfois il fait froid dehors... Et il y a aussi le sexe virtuel. Jamais de déception, entre les vidéos pornos qui correspondent à tes fantasmes ou les histoires érotiques qui racontent tes désirs souvent inavouables. Certains gays sont tellement formatés, tellement coincés et hypocrites qu'ils devraient être hétéros. Tu n'oses pas toujours dire à ton partenaire d'une fois ce qui te fais vraiment tripper... A quoi sert de jouir à moitié ? On ne jouit pas que de sa bite. L'orgasme est aussi une activité intellectuelle... Mais oui ! Je suis favorable à la création d'un permis d'homosexualité. Trop de types n'ont rien à faire parmi nous... Bien-sûr, je suis prêt à donner des cours approfondis et tout disposé à faire passer les examens finaux pour la validation indispensable. Il est évident que je possède toutes les qualités requises et je suis un pédagogue inépuisable. Je ne te permets pas d'en douter ! Le "milieu" est un mal nécessaire qui n'enthousiasme personne, exceptés les patrons des établissements. Les lieux de drague ? Toujours les mêmes habitués. Les mêmes têtes, et plus grave, les mêmes queues. Assez déprimant de croiser vingt mecs et de se rendre compte que tu le les as tous déjà faits. Tu as l'impression d'être une salope. Tu n'es pas une salope, tu es juste, euh, comment dire... Et il y a aussi tous ces pauvres mecs que tu n'intéresses pas, tous des connards prétentieux qui ne savent pas ce qu'ils perdent ! De plus en plus nombreux chaque année, malheureusement...

Alors ce soir, pour toutes ces bonnes raisons, tu as décidé de rester chez toi. Tu as la possiblité de te faire jouir plusieurs fois et du Sopalin, que demander de plus ? Aucune main ne te branlera jamais comme la tienne. Il y a entre elle et toi une si vieille histoire d'amour ! On n'oublie jamais son premier partenaire. Que tu sois droitier, gaucher ou ambidextre (petit veinard, petit pervers !), ta main ne t'a jamais déçu. Aucune brouille entre vous deux, mon cher petit branleur. Elle fut ton premier amour, rassure-toi, elle sera aussi ton dernier.

Cependant, tu sens une chaleur t'envahir. Une chaleur qui vient du ventre, envahit tout ton corps et te monte à la tête. Ta (bonne ?) résolution flanche.

Rien ne vaut une bonne bite... Tu oublies tout d'un coup, la perte de temps, d'argent parfois et tu te concentres sur des souvenirs gratifiants... Ce mec taillé comme un athlète, le regard menaçant qui était en fait une salope de première catégorie... Et ce bel hétéro marié, qui a voulu que tu le baises violemment dans sa voiture. Qu'est-ce qui t'excitait le plus ? Son joli petit cul étroit ou la vue du siège bébé à l'arrière du véhicule ? Cet étudiant à l'apparence timide, mais monté comme un taureau, qui a vite perdu sa timidité devant ta bite... Ou ce duo qui a "dégénéré" en trio... Ton cul s'en souvient encore. Tant de bons souvenirs... Tu ne les aurais jamais connus en restant chez toi. Tu te dis maintenant que ce serait bête de rester enfermé. L'aventure est peut-être au coin du comptoir d'un bar, dans un fourré d'un bois, derrière les chiottes d'une aire de repos. L'aventure ou l'amour. Car tu restes un grand romantique, sans te l'avouer. Avoir un cul et une bite toujours disponibles à la maison, c'est quand même pratique. Cela évite de faire les courses. Sortir les poubelles à tour de rôle, adopter un chien, choisir des étagères à deux chez Ikéa, tu as beau être un animal sexuel solitaire, tu te laisserais en fait facilement apprivoiser par cet idéal.

La bite t'appelle, comment résister ? Toutes les bites sont belles (sur un air connu). Les grosses, les longues, les poilues, celles aux couilles rasées, les bites qui penchent à droite ou à gauche, celles qui sentent le savon ou embaument le mâle, celles qui se collent au ventre en bandant et celles qui forment un angle droit, les circoncises ou non, celles qui versent une larme d'émotion et de gratitude dès le début, les blanches, les noires... Quelle émotion, quel suspense quand tu t'approches d'un nouveau mec. Quelle émotion quand il te déballe direct la marchandise pour achever de te convaincre. Quel suspense quand une jolie bosse te laisse augurer d'un trésor caché. Tu touches cette bosse qui se développe sous l'effet de tes doigts affamés. Tu t'énerves sur son ceinturon (certains sont aussi pénibles que des ceintures de chasteté), tu baisses son pantalon, caresses son slip et le baisses enfin. Ton coeur bat très vite. Ta queue tremble, s'agite et se durcit encore. Tu embrasses cette bite qui t'a fait rêver. Tu es rarement déçu, elle t'a excité par avance. Une grosse bite ? Génial ! Et bon appétit. Une petite ? C'est aussi excitant de jouer avec et de l'avaler toute entière sans en laisser une miette. Tu as assez d'expérience pour savoir qu'une belle bite n'est pas forcément une grosse bite. Bien évidemment, ton partenaire s'occupe de ton dard et lui rend l'hommage qui lui est dû. La bite est magique. L'homme le plus froid et le plus réservé devient une salope qui t'excite avec ses mots salaces. Cet homme autoritaire qui impressionne son entourage aime se mettre à genoux devant la première belle queue venue. La tienne par exemple. Certains attendent de recevoir la récompense logique et légitime à leur pipe, le jus. Son goût est différent suivant les mecs. Ce qui compte en fait, ce qui t'excite, c'est l'idée qu'il se vide en toi, t'utilise comme un bon vide-couilles. Dans la plupart des cas, tu ne lui parles pas (non, désolé, les "ouais", "ouiiiiii", "t'es doué",  "aaahhhh c'est gros ", "c'est bon" ne comptent pas), tu ne le reverras pas, mais ton amour-propre et ton amour du travail bien fait te poussent à le satisfaire pleinement. Cela t'amuse toujours, les mecs qui disent "merci"... Merci de quoi ? Toi aussi tu as pris ton pied. Et une bite dans le cul, ce n'est pas mal non plus ! Te faire ramoner au rythme de ses coups de queue jusqu'au moment où tu fais sauter la cervelle du petit chauve...

Non, je n'irai pas, je n'y vais plus...Tu résistes encore mais pour la forme. Tu veux croire que tu as de la volonté. Alors tu transformes de bonne foi ta faiblesse en un acte de volonté. Tu ne cèdes pas à tes instincts, non, tu fais l'effort d'aller vers les autres. Tu es mignon, je t'aime bien... Tu prends une douche, tu t'admires dans un miroir. Les couilles rasées de près, les joues en revanche bleuies par une légère barbe, tu es sexy à souhait. Fais-moi confiance. Tu enfiles un boxer propre (au cas où il te ramènerait chez lui pour que tu enfiles antre chose...). Tu mets dans ton blouson des capotes, ça peut servir. Tu es prêt, ça y est, ce soir comme tant d'autres soirs passés et à venir, tu obéis à l'appel impérieux de la bite...

 

Lun 24 fév 2014 Aucun commentaire