Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
La pansexualité semble être ce qui règne dans ce village
Taeyel pleurait en silence de me voir si heureux et si intégré dans le village.
Je ne pouvais pas faire l'amour avant trois jours, mais la présence de Taeyel comblait toutes mes attentes.
Je commençais à penser que dans trois semaines, j'allais devoir quitter le village, et que je ne verrais peut-être plus jamais mon adorable Taeyel auquel je m'attachais de plus en plus.
J'essayais de trouver une solution, ah, si je pouvais contacter papa et lui demander son avis, mais impossible, je devais me débrouiller seul comme un grand. L'imposition des mains de Vesni m'avait rendu lucide et plus déterminé, j'allais emmener Taeyel avec moi en France, s'il était d'accord.
Je lui en ai parlé, il s'est mis à pleurer à chaudes larmes dans mes bras, en me disant « j'avais si peur de te perdre ».
Je lui ai expliqué que ce n'était pas gagné, qu'il fallait que le chef soit d'accord, que mon papa devait nous aider et que l'on ne me laisserait peut-être pas sortir du pays avec un enfant mineur, même si dans sa tête, il était mûr comme un adulte.
Il sauta sur ma bouche, me lécha les lèvres, le visage, moi, j'ouvrais la bouche pour attraper sa langue et l'emprisonner entre mes lèvres, il se jouait de moi, rigolant à qui mieux mieux. Quand nos langues se sont trouvées, la puissance de ce baiser était si fort que nous avons joui sans nous toucher. Il m'a lavé de sa langue et je l'ai lavé.
Nous sommes allés voir le chef et lui avons demandé. Il ne voyait de son côté aucun problème, surtout que Taeyel n'avait plus ses parents, qui avaient été emportés par une maladie quand il avait dix ans.
Je parlai de papa et de l'impossibilité de le contacter, il me dit d'écrire une lettre, et qu'il enverrait un homme du village vers la ville la plus proche.
Le soir, j'écrivis la lettre sous les yeux ahuris de Taeyel, qui savait que l'écriture était utilisée par les gens des villes, mais qui ne l'avait jamais vu de ses propres yeux.
Je ne cachai rien à papa, ni le fait que je me sois découvert bisexuel, ni rien de ce qui s'était passé dans ce village, ni le fait que j'étais éperdument amoureux de ce petit gars.
Je lui demandai s'il voulait nous aider et si oui, comment. Je lui dis que je lui téléphonerais dans moins de trois semaines, aussitôt que je serais dans l'hôtel et que Taeyel sera avec moi.
Je signai, Jacques qui t'aime.
Je pris la main de Taeyel, glissai le stylo entre ses doigts, et de ma main, guidai la sienne pour qu'il écrive. Moi aussi, Taeyel.
Sur un autre papier adressé au directeur de l'hôtel où j'avais logé, je lui demandais de faire parvenir la lettre par télécopie au numéro du bureau de papa, et y glissai un billet d'une valeur certaine.
Au lever du soleil, nous étions chez le chef, le villageois, un homme d'une quarantaine d'années du nom de Tukaro, avec qui j'avais déjà fait l'amour, nous nous appréciions, cet homme était déjà là, nu, mais ses vêtements étaient à portée de main.
Je savais qu'il parlait assez bien portugais, je lui expliquai ce que j'attendais de lui, lui proposant d'aller dans l'hôtel dont je lui ai donné le nom et de demander le directeur.
Il glissa précautionneusement les papiers dans un sac, se leva, demanda que je lui mette la main, il a joui en gémissant, puis il a voulu me prendre et que je le prenne, je n'ai bien sûr pas hésité, et nous avons fait l'amour devant Taeyel et le chef. Puis Taeyel vint contre moi et entoura mon torse de ses bras, tandis que Tukaro s'habillait et partait, je caressais les cheveux de Taeyel.
— Chef, puis-je te parler seul à seul ?
— Taeyel, veux-tu sortir, dit le chef.
Il n'avait pas l'air heureux d'être écarté ainsi, mais je lui fis un bisou en lui disant de ne pas s'inquiéter.
— Chef, je te remercie pour tout ce que tu fais pour nous.
— Jacques, j'ai beaucoup d'amour à donner à ceux qui savent l'apprécier.
— Je voudrais te parler d'une chose avant d'en parler à Taeyel.
— Tu as envie qu'il accède aux pouvoirs de la main ?
— Comment as-tu pu deviner ?
— Si je suis chef, c'est parce que je comprends les hommes que je côtoie.
— Pardonne-moi de t'avoir sous-estimé.
— Ce n'est rien, Jacques, ta peuplade n'est pas la mienne et nous avons des sensibilités différentes.
— Et pour Taeyel ?
— Je te donnerai ma réponse au lever du soleil, viens seul.
— J'y serai.
— Voudrais-tu faire l'amour avec moi ?
— Si Taeyel peut être présent, oui.
— J'admire ton amour et tu viens de me prouver le respect sans limite que tu as pour lui.
— Taeyel, tu peux entrer.
— Taeyel, je voudrais faire l'amour avec Jacques, tu veux bien ?
— Bien sûr, je vais vous laisser.
— Tu peux rester, si tu veux, dit le chef.
— Tu me ferais plaisir en restant, ajoutai-je.
Il sourit et s'assit, je lui mis la main, et fut pris d'un orgasme fulgurant. Je touchai le chef, le fis jouir, puis il fit de même avec moi.
Nous commençâmes à nous faire l'amour, passant par tous les gestes de l'amour entre hommes, je fis un clin d'oeil au chef auquel il répondit, et j'appelai Taeyel à venir nous rejoindre. Nous avons fait l'amour à trois pendant plus d'une heure, les orgasmes se sont succédé, on ne les a pas comptés, nous étions pleins de sperme.
Le chef est sorti et a appelé deux jeunes filles pour venir nous laver, elles sont arrivées, et avec un tissu trempé dans de l'eau tiède, ont effacé les traces de notre plaisir.
Le chef nous offrit un bol d'une boisson sirupeuse, mais exceptionnelle.
Quand il nous congédia, il me dit :
— Jacques, à demain.
Arrivé dans ma chambre, Taeyel me demanda ce qui s'était dit en son absence, et pourquoi je devais retourner chez le chef. Je l'ai supplié de me faire confiance et de ne pas m'en vouloir d'être secret.
Il accepta et me fit tendrement l'amour et je pus le lui rendre. Les trois jours d'abstinence n'ont vraiment pas été nécessaires.
Ce jour-là, nous sommes restés ensemble et avons fait l'amour uniquement avec des jeunes filles et des femmes. Nous avons commencé par les deux filles qui nous avaient lavés chez le chef.
Taeyel voulut ensuite m'emmener chez Kirna.
— Tu l'aimes ? lui demandai-je.
— Elle sait très bien faire l'amour, et je l'aime fort.
— Elle est là, regarde !
— Kirna, viens, s'il te plaît.
Elle s'approcha avec un grand sourire et me félicita, d'être devenu un fort parmi les forts.
— Je te remercie, Kirna. Nous aimerions tous deux faire l'amour avec toi, tu veux bien ?
Elle nous prit par la main et nous entraîna à l'ombre d'un arbre. Nous avons fait l'amour à trois, Taeyel et moi l'avons fait crier un nombre incalculable de fois, elle était insatiable. Nous avons joui dans sa bouche, son vagin et son anus plusieurs fois aussi, nous avons bu toute la liqueur que son jeune sexe pouvait nous donner, puis nous sommes allés à la rivière pour nous laver.
Au moment de nous quitter, elle a pris Taeyel dans ses bras.
— Taeyel, je sais que tu vas partir, j'en serai en même temps très triste et très heureuse, je te souhaite tout le bonheur que la vie peut t'apporter.
Taeyel et Kirna se sont embrassés, partageant tout l'amour qui emplissait leur coeur, je me suis éloigné quelque peu pour leur laisser ce moment d'intimité. Taeyel m'a rejoint dix minutes plus tard, il pleurait. Je l'ai serré dans mes bras et j'ai pleuré avec lui.
Nous sommes restés ainsi très longtemps avant d'aller nous nourrir et de faire l'amour avec d'autres femmes, jeunes et âgées.
Le lendemain matin, je me suis rendu seul chez le chef.
— Chef, as-tu pensé à ma demande ?
— Oui, Jacques, j'ai pris conseil de Vesni et des trois autres hommes forts. Nous n'avons jamais fait cela avec un adulte aussi jeune, nous avons peur qu'il ne supporte pas cela.
— Je comprendrai que tu ne veuilles pas, chef.
— Je n'ai pas dit ça, je suis prêt à accepter, mais il faut que son envie et sa détermination soient beaucoup plus fortes que celle que tu as eues.
— Puis-je lui en parler, alors ?
— Oui, mais je dois te dire autre chose.
— Je t'écoute.
— Jacques, c'est toi qui le feras.
— Chef, ne me demande pas ça, je ne pourrais pas.
— Réfléchis bien, Jacques, quand tu seras dans ton pays, tu seras amené à le faire quatre fois, et je ne serai pas là pour te guider. Si Taeyel veut devenir un fort parmi les forts, tu officieras, et je serai à tes côtés.
— Chef, tu me troubles, je ne m'imagine pas lui infliger moi-même une telle souffrance.
— Jacques, ton coeur et ton corps doivent être forts, amener Taeyel au statut d'homme fort parmi les forts serait pour toi une preuve de force et d'amour, que décides-tu ?
Je me mis à pleurer, il me caressa les cheveux. Après un long temps, je relevai la tête, mes larmes avaient séché, je le regardai dans les yeux et lui dis un seul mot.
— OUI.
— Taeyel, vu son âge et sa taille, aura six bâtons au lieu de dix. Revenez me voir quand Taeyel aura pris sa décision.
Taeyel m'attendait à l'entrée de ma chambre, curieux et inquiet.
— Viens, Taeyel, asseyons-nous, viens entre mes jambes.
Il se positionna bien contre moi, et ses bras au-dessus de mes cuisses qu'il caressait tandis que caressais son sexe.
— Mon Taeyel, tu sais que je t'aime, tu n'es pas qu'un simple ami, je suis amoureux de toi.
— Moi aussi, Jacques, depuis la première seconde où je t'ai vu.
— Tu vas bientôt quitter le village et les gens que tu connais pour venir avec moi dans un pays que tu ne connais pas.
— Je sais tout ça, Jacques, on en a déjà parlé.
— J'aurais voulu que tu emportes avec toi quelque chose d'ici que tu garderas toute ta vie.
— Un objet ?
— Non, une force.
— Tu parles du pouvoir des mains ?
— Oui, Taeyel, mais ne me réponds pas de suite, prends ton temps.
— Le chef ne voudra jamais, je n'ai pas l'âge.
— Il serait d'accord, aimerais-tu devenir un fort parmi les forts ?
— Ce serait magnifique, et puis je pourrais te mettre la main et faire l'amour dix fois par jour.
— Mais tu sais aussi ce que ça exige de toi, tu as vu comment ça s'est passé avec moi.
— Oui, Jacques, je sais tout ça, et les images défilent encore dans ma tête.
— Je ne veux pas te forcer, Mon Taeyel, c'est une décision importante, d'une part le pouvoir des mains et le plaisir que tu pourras procurer aux autres en leur permettant de multiples orgasmes, mais d'autre part, tu as vu, deux heures de souffrance terrible.
— Je veux devenir un fort parmi les forts, mais à une condition.
— Laquelle ?
— C'est toi qui le feras.
— ...
— Jacques, pourquoi pleures-tu, tu ne veux pas ?
— Je n'ai pas envie de te faire autant mal.
— Tu me le feras par amour, ce sera pour moi une preuve de ton amour.
— Je sais tout ça, car le chef a décidé que ce serait moi qui devrais te le faire.
— Ben voilà, on est d'accord !
— Taeyel, j'ai peur de perdre ton amour. Et si tu m'en voulais de t'avoir fait autant souffrir ?
— Jacques, je sais que j'aurai moins mal si ce sont tes mains plutôt que celles du chef.
— Le crois-tu vraiment ?
— Oui, j'en suis sûr.
— J'espère être à la hauteur.
— Tu le seras. Demain, on va chez le chef.
— Il m'a dit que tu dois être totalement déterminé à aller jusqu'au bout. Une fois le premier bâton enfoncé, il y en aura, vu ta taille, cinq autres.
— Je serai fort.
— Sais-tu que j'ai voulu mourir, tellement ça faisait mal ?
— Je le sais, je l'ai vu, et je sais aussi que c'est notre amour qui t'a donné le courage nécessaire.
— Crois-tu que notre amour te permettra de t'accrocher, comme moi je l'ai fait ?
— OUI.
Sa réponse était définitive et sans appel, comme la mienne au chef tout à l'heure, je l'ai pris dans mes bras, nous sommes couchés, collés l'un à l'autre, sans prononcer un seul mot, jusque midi.
Après avoir mangé un peu, nous nous sommes promenés dans le village, nous avons fait l'amour rien qu'avec des hommes, je leur mettais la main, et puis nous nous donnions du plaisir.
Les voir éjaculer sous mes doigts me remplissait du bonheur que je leur donnais, qu'ils soient tout jeunes ou très vieux.
Nous sommes rentrés épuisés, mais nous avons encore fait l'amour deux fois.
Kirna.
Taeyel voulut ensuite m'emmener chez Kirna.
— Tu l'aimes ? lui demandai-je.
— Elle sait très bien faire l'amour, et je l'aime fort.
— Elle est là, regarde !
— Kirna, viens, s'il te plaît.
Elle s'approcha avec un grand sourire et me félicita, d'être devenu un fort parmi les forts.
— Je te remercie, Kirna. Nous aimerions tous deux faire l'amour avec toi, tu veux bien ?
Elle nous prit par la main et nous entraîna à l'ombre d'un arbre. Nous avons fait l'amour à trois, Taeyel et moi l'avons fait crier un nombre incalculable de fois, elle était insatiable.
Contre l'aliénation
Christophe Maé - On S'attacheJ'ai pas le style, Pourtant pas hostile Mais c'est pas pour moi le costard uniforme J'ai pas l'intégral, Du gendre idéal, J'aurai toujours l'impression qu'on m'espionne, Pourtant pas contre l'amour, Je s'rais même plutôt pour, mais c'est pas pour autant qu'il faut Refrain: Qu'on s'attache Et qu'on s'empoisonne Avec une flèche Qui nous illusionne Faut pas qu'on s'attache Et qu'on s'emprisonne, Mais rien empêche Que l'on s'abandonne...NON D'un chef de file J'en ai pas le profil Mais sur l'oreiller j'aime pas qu'on me questionne Je suis pas James Bond Entouré de belles blondes, (nan nan nan) J'envie même pas les hommes qui papillonnent Pourtant pas contre l'amour J'attends plutôt mon tour, Mais c'est pas pour autant qu'il faut Refrain Qu'on s'attache Et qu'on s'enpoisonne Avec une flèche Qui nous illusionne Faut pas qu'on s'attache Et qu'on s'emprisonne, Mais rien empêche Que l'on s'abandonne...NON On le sait bien Le quotidien, ça me tue, ça me tient, ça me fait mal Rien de plus normal, Mais tu t'enfiles dans le file Mais faut pas qu'tu dépasses A chaque fois, qu'tu resquilles, mais t'es qui ? T'es pas normal On s'attache Et on s'empoisonne Avec une flèche Qui nous illusionne-Faut pas non Qu'on s'attache Et qu'on s'emprisonne Mais rien n'empêche Que l'on s'abandonne...FAUX ! Qu'on s'attache Et qu'on s'empoisonne Avec une flèche Qui nous illusionne-Faut pas...non Qu'on s'attache Et qu'on s'emprisonne, Mais rien n'empêche Que l'on s'abandonne...non, non ! Après tout je ne suis qu'un homme
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