Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

regarder ! regarder ! oui ! et le monde gay s'est mondialisé...sauf en Russie et au Cameroun...en Iran non plus... mais va-t-on se contenter de mater sur un écran ???

On arrive à s'emmerder sur les chats du net :

Alex Taylor : "- Je préfère sortir en boîte , où parfois je me fais draguer, même par des jeunes de 25 ans ! Sur Internet, sans doute parce que mes profils étaient là depuis trop longtemps, ça marchait moins bien. Je crois que les gens sont un peu fatigués de ce mode de drague, devenu trop consumériste. J’en veux pour exemple le message automatique qui permet, sur certains sites, de refuser un chat d’une façon complètement impersonnelle. Je trouve cela humiliant et assez malsain, comme relations entre gays... Pour ceux de ma génération, qui ont beaucoup milité dans les années 70-80, c’est un peu dommage que ces combats aboutissent à ce genre de rapports, dans lesquels on est traité sans aucun égard. -

 

 

" IL M'EST MEME ARRIVÉ DE DISCUTER AVEC UN FAUX ALEX TAYLOR "

Sur le net, jouais-tu de ta notoriété ? Au contraire ! Si je suis parti m’installer périodiquement à Berlin, il y a cinq ans, c’est parce que ma soi-disant notoriété est un énorme frein aux rencontres. Quand je sors dans les bars du Marais, étant d’un naturel timide, je reste une heure seul dans mon coin... Les gens me regardent, ceux qui me reconnaissent murmurent parfois mon nom entre eux, mais personne ne me parle. Et une fois rentré chez moi, il m’arrive de trouver sur les chats quelques messages de mecs qui n’ont pas eu le courage de m’aborder directement ! Bref, c’est foutu d’avance. Soit on te fait des louanges à n’en plus finir, genre « J’aime beaucoup ce que vous faites », soit tu subis des réactions En ligne, parfois, certains connectés rejettent les séropositifs. qu’en penses-tu ? Je dirais que c’est leur problème... Ils ont au moins le mérite d’être honnêtes ! Internet, c’est à double tranchant. Ça permet d’être dans une fausse promiscuité, on y dit des choses qu’on ne dirait jamais dans la vraie vie... On n’imagine pas un type entrer dans un bar et dire à brûle-pourpoint, au premier inconnu : « Salut, as-tu envie de me... ?!! ». Et pourtant, sur Internet, on le dit dès le premier pop-up, sans même le moindre « Bonjour » !

 

 

 

 

en boîte dans le sud ouest

Berlin plus chaud que Paris

Quand je me suis retrouvé à Berlin, j’ai eu un choc : j’y ai rencontré pas mal de mecs, notamment sur Internet, et j’ai plus « fraternisé » en trois années là-bas qu’en vingt-cinq ans à Paris ! Ça m’a fait le plus grand bien sur le plan psychologique, c’était comme une seconde jeunesse. Même si Paris est la ville que j’aime le plus au monde – j’y ai des amis extraordinaires, et un travail que j’adore –, force est de constater que, pour y draguer, ce n’est pas de la tarte !

 

en discothèque gay  à Barcelone

 

ambiance psychédélique



 

 



 

 * Alex Taylor anime les matinales de France Musique depuis le 30 août. Il est l’auteur de Bouche bée, tout ouïe, paru en 2010 chez J.-C. Lattès, et du Journal d’un apprenti pervers, qui vient d’être publié en livre de poche aux éditions J’ai lu. - See more at: http://www.prends-moi.fr/les-mags/prends-moi-ndeg05/online-avec-alex-taylor#sthash.T0C9vSFN.dpuf

 

de jalousie, parfois violentes. Ni les unes ni les autres ne sont très sexy ! Il m’est même arrivé de dialoguer avec un faux Alex Taylor, qui insultait les gens... Je n’ai pas poussé la curiosité jusqu’à « me » rencontrer ! La notoriété, ce n’est jamais neutre... et ce n’est pas cool du tout pour baiser ! la fête permanente en boîte
Lun 7 oct 2013 Aucun commentaire