Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
A 20 ans ma virginité était intacte, et ça m'a aidé...les parents du môme ne voulaient pas le laisser seul, moi j'étais bien avec lui, qu'il soit schizo ou pas ! ...si cette histoire, au départ entre ados, n'était pas demeurée totalement entre nous j'aurais pu avoir des soucis...il reste maintenant à vivre, au milieu de notre réelle affection, son coming out...que dis-je ? notre sortie du placard à tous les deux ! La vie nous réserve des surprises : la preuve ! J'espère que la suite des nôtres sera bonne. Vous voulez connaître notre histoire ?
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J'avais quinze ans quand les voisins m'ont demandé si je voulais bien garder Cédric un samedi soir, car ils avaient planifié une sortie et la baby-sitter habituelle s'était désistée. Connaissant le gamin avec lequel il m'était arrivé d'échanger quelques passes au ballon, j'avais accepté. Il avait onze ans à l'époque, et c'était un chouette môme, pas difficile pour un sou et avec beaucoup d'humour, parfois même trop, il sortait parfois des blagues, on dira, pas tout à fait de son âge, mais bon, internet aidant, ses parents et moi-même savions que les gamins étaient plus rapidement confrontés aux choses de la vie que moi, à peine quatre ans plus tôt. Vu que cette nuit de garde s'était impeccablement passée, je ne tarissais pas d'éloges sur la gentillesse et l'obéissance de ce gosse, et lui, ayant dit que c'était moi qu'il voulait comme baby-sitter en remplacement de la grosse ronchon qui n'arrêtait pas de téléphoner à ce qui lui servait de mec, les parents m'ont demandé si je voulais continuer à m'occuper de Cédric quand ils étaient absents. Comme à quinze ans on commence à avoir de petits besoins financiers, un CD par ci, un DVD ou un bouquin par là, j'ai accepté et mes parents ont été enchantés.
Je suis donc devenu le nouveau baby-sitter de la famille Durant et régulièrement je passais la nuit du samedi ou parfois même tout le week-end sur le divan chez eux pour surveiller le gentil petit monstre. En cinq ans, je l'ai vu évoluer, non seulement intellectuellement, mais aussi physiquement, car il n'a jamais été pudique pour un sou, soit il se baladait tout naturellement à poil dans la maison, soit il voulait que je le surveille pendant son bain ou sa douche et trouvait anormal que je ne le fasse pas. Parfois aussi quand je me douchais, il entrait sans frapper pour se brosser les dents, mais sans s'intéresser à ma nudité, je ne l'en empêchais donc pas. Mais, ce qui était plus frappant, c'était l'évolution de son caractère, il avait deux facettes. Par moments, il était très mûr pour son âge, même trop, et à d'autres, il se la jouait petit gamin et parlait avec la voix enfantine de ses douze ans. Le plus déconcertant était qu'il changeait de personnage d'une minute à l'autre. Je pouvais discuter avec lui de sujets politiques ou de problèmes de société sur lesquels il avait plus qu'assez de maturité pour donner un avis valable, et la minute d'après, il me parlait de Playmobil ou de jouets de gosses. Ses parents l'avaient emmené chez un psy, craignant une schizophrénie, mais celui-ci les avait rassurés. Pour lui, l'adolescence est un mélange complexe de désir de devenir adulte et de peur de perdre les avantages de l'enfance. En d'autres mots, son message était “Débrouillez-vous !”.
On s'est donc débrouillés, essayant de suivre ce jeune ado dans son évolution, nous attendant toujours à le voir passer d'un comportement à l'autre, et en nous y adaptant comme le psy l'avait conseillé. Quand il était dans sa phase ado, il m'appelait Jacky et je l'appelais Cédric, et dans l'autre, il m'appelait Kiki, et il voulait que je l'appelle Bébé, comme le faisaient ses parents. C'est donc pour ce problème assez atypique, que, même à ses seize ans, ses parents ne voulaient pas le laisser seul à la maison, et qu'ils faisaient toujours appel à moi, ce qui m'arrangeait car ils me rétribuaient plus qu'honnêtement.
En cinq ans, sa pudeur n'avait pas évolué, il se baladait toujours à poil, que ce soit devant ses parents ou devant moi, et je dois reconnaître qu'il était devenu un magnifique ado aussi grand
que moi, un mètre 80 avec un corps splendide, et entre les jambes, une fameuse pièce qui avait pris une sérieuse ampleur. Non seulement sa queue était longue, mais elle était aussi
impressionnante en largeur, surtout quand il bandait. Et oui, je le voyais régulièrement bander, car le rituel était resté immuable, il ne supportait pas d'être seul dans la salle de bains, et
avec l'accord de ses parents, pour gagner du temps, je me douchais quand il était dans la baignoire. Il me demandait parfois aussi de sa petite voix « Kiki, tu veux bien me laver ? » , et « Kiki
» se dévouait pour le laver. Quand il était petit, ça ne me dérangeait pas, mais depuis deux ans son sexe grossissait dès que je commençais à peine à le laver en-dessous des bras, il me regardait
avec son petit sourire malicieux, et parfois jetait un œil à mon propre entrejambe pour voir si je “réagissais”, et heureusement ça ne s'est jamais passé, je le lavais, un point c'était
tout.
Avec lui, je pouvais parler de tout, quand il était en mode normal il s'intéressait à énormément de choses. Il était parfois aussi question de sexe, car il voulait connaître mes expériences, mais j'évitais ce sujet pour la simple raison qu'à 20 ans, elles se résumaient à une peau de chagrin. J'avais bien peloté quelques filles, et même tripoté quelques sexes d'ados de mon âge, mais jamais je n'avais embrassé intimement, et jamais non plus je n'y avais pris mon pied, mon seul véritable plaisir était la lutte : le cinq contre un.
Je savais que Cédric se masturbait depuis ses treize ans, je l'entendais ou le voyais faire, car il ne fermait jamais la porte de sa chambre, et parfois même, il se faisait plaisir dans le bain, alors que j'étais sous la douche à deux mètres de lui, je trouvais ça marrant, ni plus ni moins. Nos discussions intéressantes étaient parfois brusquement interrompues sans raison, il prenait sa petite voix « Kiki, prends-moi dans tes bras », et il venait coller sa tête à ma poitrine tandis que j'avais le bras autour de son cou, parfois aussi il grimpait sans prévenir sur mes genoux. Avoir un grand mec de 15 ans comme ça sur les genoux me paraissait pour le moins bizarre, mais il le faisait également avec ses parents qui le laissaient faire, tout comme moi.
Depuis ses seize ans, j'ai eu l'impression que des changements s'opéraient en lui, bien que je ne sache pas vraiment les définir. Il était davantage en recherche de câlins, il me fixait parfois longtemps dans les yeux, avec une mimique indéfinissable. A d'autres moments, il plongeait sur moi, me serrait contre lui quelques dizaines de secondes, puis repartait gêné. A la douche, il me demandait de le laver de plus en plus souvent, et cela fit bientôt partie intégrante du rituel de lavage. Une autre chose me gênait plus, il lui arrivait de heurter de sa main mon entrejambe, il s'en excusait avec un « Pardon, je ne l'ai pas fait exprès », et comme ça paraissait vraiment accidentel, je faisais semblant de rien, quoique j'en doutasse peu à peu, car ça arrivait de plus en plus souvent, parfois même quand j'étais nu, en train de le laver.
C'est encore arrivé vendredi soir, il avait fêté son dix-septième anniversaire une semaine auparavant. Ses parents étant absents pour le week-end entier, il était prévu que je le garde jusqu'au dimanche soir. On était passés à la salle de bains après dîner, et j'avais à peine commencé à le laver qu'il m'avait déjà frôlé à deux reprises, je n'ai rien dit et me suis éloigné un peu pour continuer ses ablutions, et là, il a pris le bout de mon sexe entre deux doigts et ne le lâchait pas.
— Cédric, ça suffit !
— Mais Kiki, je ne fais rien de mal.
— Ça ne sert à rien de prendre ta petite voix pour m'attendrir, ça ne se fait pas, et c'est tout.
— Kiki, tu n'aimes pas ?
— Ce n'est pas la question d'aimer ou pas, je suis avec toi comme baby-sitter, je suis donc responsable de toi.
— Et si tu n'étais pas baby-sitter, je pourrais te toucher ?
— Cédric, Bébé, Bébé Cédric, bref, je ne sais plus comment t'appeler, arrête tout de suite ou on ne va plus être copains ! Lui ai-je crié en colère.
Il m'a regardé, le visage défait, j'ai vu deux larmes s'échapper de ses yeux, c'était la première fois en six ans que je le voyais pleurer, je ne l'ai pas supporté, j'ai enjambé le rebord de la baignoire et je l'ai pris tout contre moi, une main dans son dos, l'autre dans ses cheveux. Lui m'a enserré et a joint ses mains dans mon dos, je l'entendais pleurer en silence, je ne savais quoi dire pour le calmer, par contre sa queue et la mienne le savaient, j'ai senti la sienne durcir peu à peu et se glisser entre nos ventres, mais plus grave, la mienne a suivi, j'étais honteux de ce qui se passait, mais je ne voulais pas le repousser au risque de le faire pleurer davantage. Petit à petit, il bougeait son ventre contre le mien, faisant rouler sa verge entre nos peaux, celle-ci entrant parfois en contact avec la mienne, en très peu de temps, je l'ai senti trembler contre moi, et il a éjaculé entre nos ventres, j'étais figé, devais-je ignorer la chose, devais-je l'engueuler, j'étais franchement perdu. Il s'est éloigné de moi, et sans me demander mon avis, il a pris le gant de toilette, y a mis du gel douche, et il m'a lavé entièrement, ce qui n'était jamais arrivé, et je me suis laissé faire. Heureusement, il n'a pas insisté au niveau de mon entrejambe qui était toujours raide, puis il m'a passé le gant et je l'ai lavé à son tour. Aucun des deux ne parlait, une énorme gêne s'était installée entre nous, j'étais plongé dans mes pensées, il est sorti de la salle d'eau à poil, comme à son habitude, et je ne me suis même pas rendu compte que je n'ai pas enfilé de short en quittant cette pièce.
Je l'ai trouvé dans le salon, assis sur le canapé, regardant d'un air distrait la télé qu'il venait d'allumer. Je souhaitais avant tout rétablir la confiance, tout en mettant certaines choses au point, je me suis donc assis à son côté, attendant qu'il me demande de le serrer contre moi, mais il ne l'a pas fait, et cela m'a fait quelque chose. Il fallait que je me calme, j'ai eu envie de mâcher un chewing-gum, j'ai pris un paquet sur la table du salon, il était quasiment vide.
— Cédric, tu as encore du chewing-gum dans la maison ?
— NON !
— Il en reste un, tu veux la moitié ?
— NON !
Je l'ai déballé et mis en bouche. Dix minutes plus tard :
— Kiki, tu me passes ton chewing-gum ?
— Ça ne se fait pas, c'est bon pour se passer des maladies.
— Kiki, je veux ton chewing-gum !
— Cédric, c'est tout maintenant ! J'en ai marre de te voir faire ton cinéma de Caliméro, de petit garçon implorant pour avoir ce qu'il veut, j'ai compris comment tu fonctionnais !
Cédric s'est levé d'un bond, m'a regardé avec des yeux noirs de colère, je ne l'avais jamais vu comme ça, son visage était prêt à exploser.
— T'es un salaud, Jacky ! Oui, je sais que je change par moments de personnalité, mais ce n'est pas du cinéma, je ne peux pas le contrôler, ça m'arrive quand j'ai besoin d'amitié, d'affection, et ça, t'es même pas cap de le comprendre, pauv' tach', t'es vraiment une merde, un égoïste !
Cédric, les poings serrés, s'est enfui dans sa chambre, il a claqué sa porte, faisant vibrer toute la maison. Il m'a fallu quelques secondes avant de pouvoir respirer, la scène qu'il venait de me faire était tellement irréelle, impossible, c'était un cauchemar, ça n'avait pas existé ! Seuls sa voix et ses pleurs qui me parvenaient de sa chambre m'ont ramené à la réalité. Oui, il venait bien de me dire tout ça, et j'ai répété sa phrase mentalement, chaque mot qu'il avait prononcé était un poignard qui s'enfonçait dans mon cœur, j'ai fondu en larmes, j'étais éperdu, j'aurais préféré mourir que d'entendre ça. Il m'a fallu une demi-heure pour me reprendre, que devais-je faire ? Appeler ses parents pour qu'ils reviennent ? Et que feraient-ils ? Le renvoyer chez un psy ? Ou pire, le mettre en hôpital psychiatrique ? Et puis, était-il malade, n'était-il pas tout simplement malheureux, en manque d'amour ? Il n'avait jamais parlé de ça pendant toutes ces années, ni à ses parents, ni au psy, et aujourd'hui, c'est à moi qu'il s'était confié. Pourquoi à moi ? Qu'elle était bête et stupide, cette dernière question, j'en connaissais la réponse, bien sûr. Il était amoureux d'un garçon, et ce garçon, c'était moi. Je cherchais le bouton « pause » pour que ma tête arrête de se poser des questions impossibles et douloureuses, mais je ne l'ai pas trouvé, ce bouton à la con. J'ai passé en revue ces cinq années de baby-sitting, et chacun de ces soixante mois m'ont amené à une conclusion inéluctable, Cédric n'était pas qu'un garçon que j'avais plaisir à garder, je m'y étais attaché sans m'en rendre compte, et beaucoup plus que je ne me le serais jamais imaginé. Mon esprit cartésien frappait à la porte de mon cerveau avec une seule question : « Et maintenant ? ». Je ne voulais pas y penser, je ne l'aurais pas pu. Je me suis levé et dirigé vers sa chambre, dont j'ai ouvert la porte silencieusement.
Il était couché sur le ventre, il sanglotait encore, je m'en suis approché, je lui ai demandé si je pouvais m'asseoir sur son lit, il a grommelé un vague « oui ».
— Cédric, tu veux mon chewing-gum ?
— Il s'est retourné et mis sur le dos, il me regardait intensément après s'être séché les yeux.
J'ai ouvert ma bouche pour en extraire le morceau de caoutchouc pour le lui donner, il m'en a empêché.
— Jacky, pas comme ça, je veux le prendre moi-même.
Il a passé ses mains derrière mon cou et a attiré ma tête vers la sienne, sa langue a forcé mes lèvres, elle est venue chercher le morceau tant convoité, puis il m'a relâché. Je le regardais mâcher et extirper ma salive de ce bout mou, il avait un sourire que je ne lui connaissais pas. Peu après, j'ai approché ma bouche de la sienne et lui ai repris le chewing-gum pour goûter sa salive. On se l'est échangé une dizaine de fois, de plus en plus rapprochées dans le temps, puis Cédric m'a regardé.
— Tu crois qu'on en a encore besoin ?
Je lui ai souri, il a retiré le chewing-gum de ma bouche et l'a déposé sur sa table de chevet, nos bouches se sont retrouvées, nos langues se sont aimées, elles ont aussi découvert le corps entier de l'autre, on s'est sucés et avalés, on s'est léché le petit trou avant de l'investir d'un gland qui ne demandait que ça, on a partagé nos chaleurs intimes, offrant à l'autre notre semence de plaisir.
Il était cinq heures du matin quand Cédric m'a dit :
— Il n'y a plus de « Bébé », ni de « Kiki », on n'est plus qu'à trois : toi, moi et notre amour.
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il reste maintenant à vivre, au milieu de notre réelle affection, son coming out...que dis-je ? notre sortie du placard à tous les deux !
Eh bien ça se passe pour le mieux : Cédric ayant toujours été considéré comme un schizo à problèmes, ses parents ayant toujours eu peur de le laisser seul dans la vie, en définitive ils ont considéré ça comme une chance.
Naturellement Cédric a confirmé vouloir me garder près de lui.
Ils m'ont longuement questionné sur ma propre résolution, demandé d'attendre un an que Cédric atteigne sa majorité légale et ont insisté sur les nouvelles responsabilités que la nouvelle situation me conférait : Cédric serait sous ma dépendance. Je m'en suis défendu : je le veux libre et égal à moi-même. Qui peut être certain des chemins de sa vie ?
FIN.