Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

RECITS FICTIONS FANTASMES(49)

Sélection reconditionnée par claudio...

Chers visiteurs ! bon WE et bonnes vacances à ceux qui en prennent !

V.I.C.T.O.R  Nom de nom jusque là on aimerait bien sa place ! ...enfin, pour moi oui. Mais que va-t-il advenir de Victor dans l'avenir?  

 

 

Hamid est malin, débrouillard et très beau. Il a une espèce de grâce naturelle. Ses gestes, sa façon de parler, de regarder, inspirent confiance. Il sait un tas de choses sur ce que veulent les autres avant qu’ils le sachent eux mêmes. C’est peut-être un don, un truc qu’il a eu en naissant. La première fois que je l’ai vu, c’était à la piscine, celle qui a un bassin extérieur. J’étais allongé dans l’herbe sur ma serviette, je fermais les yeux à cause du soleil. Quand je les ai rouverts, il était à côté de moi. J’ai été surpris. Il me souriait.

— Tu rêvais... C’est bien, si tu ne fais pas que ça !

 

Est-ce que je le connaissais? Non! Je ne l’avais jamais vu ! Pourtant, c’était comme s'il m’était familier, amical. J’ai mis un certain temps à comprendre ses paroles. Elles raisonnaient de façon étrange, inattendue, comme prophétique. Bien que je sois à un âge où l’on est réceptif à la nouveauté, cela ne m’a pas permis pour autant de trouver quelque chose d’intelligent à répondre. Je n’ai fait que lui rendre son sourire avec l’espoir qu’il poursuive, flatté d’être l’objet de l’intérêt d’un grand garçon à l’allure si assurée. Je me suis composé une attitude tranquille, sans inquiétude, avec juste ce qu’il fallait, pensais-je, de curiosité.

 

— Je peux t’aider à en réaliser certains!

 

— Lesquels?

 

— Ceux qui sont dans mes cordes...

 

Sa réponse ne m’aidait en rien à comprendre. Je poussais plus loin:

 

— C’est quoi tes cordes?

 

— La mise en relation, l’amitié et quelques affaires. Je te regarde depuis un moment et je me suis dit: voilà un jeune garçon qui voudrait saisir son destin, qui rêve qu’enfin quelqu’un ou quelque chose lui arrive. Et me voilà, Hamid, pour te guider dans ta nouvelle vie. Si tu peux la reconnaître...

 

Il avait dans les seize ans, un corps souple, musclé, le teint hâlé, des cheveux noirs, un regard rieur. Il m’intriguait. Je ne comprenais pas, où voulait-il en venir? Est-ce qu’il me draguait? Je ne percevais rien dans son comportement qui aurait pu le confirmer, ni l’infirmer d’ailleurs. Je formulais une réponse, m’accrochant à une compréhension rationnelle de sa présence et de ce qu’il tenait tant à me dire. Il y coupa court:

 

— Mais je n’ai... je ne... t’ai...

 

— Je vais te dire: tout le monde veut croire, sentir l’embrasement du désir, se dire que c’est possible. C’est un jeu que je te propose, je te guiderai, je t’apprendrai. Ils te mangeront dans la main, tu seras un roi. Ils croiront en toi, en la promesse de ta jeunesse.

 

— De quoi tu parles, c’est quoi cette histoire?!

 

— Ce soir, je te sors! Tu comprendras, tu verras, tu jugeras.

 

— Ce soir? Mais... mes parents et... je ne te connais pas!

 

— Tu sauras te débrouiller! Retrouve-moi dès que tu le peux au 8 rue de La Salle, dernier étage. C’est là que j’habite. Tu vois où c’est?

 

Cela prenait une tournure de moins en moins précise mais qui m’intéressait de plus en plus. J’acceptais de me laisser prendre comme à une sorte de piège, sans chercher à l’éviter, voire même souhaiter m’y précipiter, décidé à voir où cela me conduirait.

 

— Oui... mais qu’est-ce qu’on fera exactement? C’est quoi ce plan?

 

— Je t’emmènerai au temple de la fête et des folies. Une dernière chose, maintenant tu t’appelleras Victor!

 

— Victor!?

 

— Tu n’aimes pas?

 

— Si... mais...?

 

— À nouvelle vie, nouveau prénom... Victor... mon ami... à ce soir...

 

Il se planta devant moi, me tendit tranquillement et naturellement sa main. Je la lui serrai. Il s’en alla, je le suivais du regard, il plongea et disparut au milieu des baigneurs. Je me retrouvais seul, troublé. Je ne me souvenais pas d’avoir ressenti de telles choses, encore moins suscitées par un garçon inconnu.

 

Ma vie allait effectivement changer. J’étais sous le choc, bouleversé et déçu de ne pas avoir su le retenir, en savoir plus, comprendre, discuter. Je me rappelai ce qu’il m’avait dit: l’embrasement du désir. C’est ça que je ressentais. L’envie folle de vivre quelque chose de différent, de fort. Quoi précisément? J’étais bien incapable de le formuler. Je réfléchissais tout en sachant que ma décision était déjà prise. Ma raison n’avait plus force de loi en cet instant. Ce garçon allait peut-être me permettre d’échapper à mon quotidien, à ma vie, qui de par de nombreux aspects était compliquée, voire merdique. Cette drôle d’opportunité, j’étais décidé à la saisir sans trop réfléchir.

 

Je me suis débrouillé.

 

J’ai couru pour arriver au plus vite à l’adresse indiquée. J’ai poussé la porte d’entrée d’un immeuble ancien. Il faisait sombre, il y avait juste un peu de lumière diffusée par une petite fenêtre de la conciergerie. J’ai gravi les quatre étages. Hamid habitait sous les combles. Quand j’ai frappé, il a dit d’une voix forte et assurée, comme si nous nous connaissions depuis longtemps:

 

— Entre, Victor!

 

Victor! J’avais oublié cette étrange injonction de devoir m’entendre nommer autrement que par mon prénom celui, choisi par mes géniteurs. Ok, ne pas trop réfléchir. J’entrai dans une pièce avec goût malgré le manque d’espace : un coin salon avec de gros poufs, une table basse, plein de livres, de disques, un coin cuisine avec un bar, des tissus aux couleurs chaudes tendus aux murs. Il y avait de la musique douce, des bougies, de l’encens. J’ai tout de suite aimé cet endroit doux, chaud, accueillant. Je ressentais la joie enfantine d’être attendu, de compter pour quelqu’un. Un truc fort se passait.

 

— Viens me montrer comme tu es beau. Je suis là, à côté dans la chambre!

 

Il a prononcé ces mots simples comme si j’étais son meilleur ami. En entrant, on ne pouvait pas louper le tableau, grand et réaliste. Hamid y était représenté nu, en érection au sommet d’une colline, il souriait, les mains sur les hanches. Il se dégageait de cette toile une vérité simple et forte, elle m’est tombée dessus et s’est imposée à moi. Il interrompit mon étrange rêverie et m’obligea à reprendre le cours de ce qui ne serait plus tout à fait la réalité.

 

— Mais... tu es mignon comme tout!

 

Je me tournais vers lui, gêné d’avoir, je le sentais, le visage empourpré à cause du tableau et lui bien réel, tout près de moi, torse nu. Ces éléments agissaient comme des clignotants d’un possible malentendu que je n’étais pas en mesure d'élucider, ni de pouvoir gérer. Il était en pantalon blanc très moulant, je n’ai pu m’empêcher de porter mon regard au niveau de son entrejambe. Il s’apprêtait à mettre une chemise blanche, Il la tenait à la main et me détaillait de la tête aux pieds. J’étais heureux d’être là. Bien que la vision inattendue de la représentation d’Hamid, si crue, se confondait avec ce que je ne pouvais pas à cet instant reconnaître, d’une envie nouvelle et inconnue qui me submergeait, la preuve avérée impossible à formuler de ce que je désirais ou quelque chose qui s’en approchait. Je la déterminerais peut-être plus tard, pour l’instant j’étais l’objet d’une attention nouvelle que je savourais pleinement.

 

— Le look skateur, y’a rien de tel, et puis... ces longs cheveux blonds... Victor mon mon ami, c’est parti...

 

Il m’a tenu par l’épaule durant tout le trajet. Il m’a raconté une partie de son histoire: il étudiait chez lui par correspondance. Ses parents étaient partis à l’étranger. Il avait refusé de les suivre. Ils avaient accepté qu’il reste seul et occupe ce petit appartement qui leur appartenait. Je me sentais bien à l’écouter, j’étais conquis, je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi, libre, intéressant. Je me sentais exister.

 

— Hamid?... C’est quoi le temple?

 

— Nous y sommes... T’inquiète, rien de grave ne va t’arriver, que du bonheur. J’y veillerai!

 

Nous étions devant un mur percé d’une grande porte en bois sombre et d’une plus petite à laquelle Hamid sonna, se présenta. Elle s’ouvrit, nous entrâmes.

 

Devant nous, un grand jardin avec des arbres, des buissons, des fleurs et derrière toute cette végétation, une belle et grande bâtisse avec des colonnes, comme un temple... Nous suivîmes une allée bordée de bougies. En approchant on entendait de la musique, des rires, on distinguait des gens à l’intérieur baigné par une lumière douce. Il y en avait aussi sur la terrasse, d’autres qui se promenaient dans le jardin. Ils se retournaient pour nous saluer, certains m’appelaient... Victor!

 

— C’est pas possible, c’est qui ce Victor!? Ils ne m’ont jamais vu!

 

— Ici, plus qu’ailleurs, tu es... Victor.

 

— Merde Hamid, c’est quoi ce bordel?

 

— Du calme, laisse-toi porter... Victor. Deviens pour cette nuit ou toute ta vie, celui qu’ils espèrent. Crois en l’histoire. Tu es beau et jeune, celui qu’ils veulent admirer, devenir, ou simplement regarder! Tu es si fin, si beau...

 

Ça je le savais. On me l’avait suffisamment fait remarquer! Et alors? ma plastique ne m’évitait pas les errances, ni les questionnements communs. C’était juste facile à dire, une image. Je ne comprenais pas tout à fait, je n’osais pas faire de projections hasardeuses sur ce qui pouvait se passer. Tout cela restait irréel. Cette grande maison en pleine ville, ce parc, tous ces gens, jeunes et plus âgés. Qui étaient-ils? Qu’avais-je à voir avec eux ?  j’aurais voulu revenir à l’appartement d’Hamid, qu’il me parle, qu’il m’écoute que nous fassions vraiment connaissance.

 

— Victor... Mon petit trésor, tu es comme ce cher Hamid nous l’avait promis... J’espère te croiser tout à l’heure. Amuse-toi bien!

 

Une femme d’une quarantaine d’années venait de me serrer dans ses bras comme si j’étais son fils prodige. Elle portait une robe courte et légère. Elle m’a bisé en effleurant mes lèvres. Elle s’est tournée vers Hamid. Lui l’a embrassée à pleine bouche. J’étais stupéfait, juste plein de son parfum, de l’empreinte de son corps qui s’était pressé contre le mien. J’ai ressenti une sorte d’accélération. La tournure que cela prenait m’échappait, à peine avais-je intégré quelque chose qu’autre chose se produisait.

 

— Viens, entrons! Belle femme hein, Victor?

 

Il me glissa à l’oreille que Mireille était la maîtresse de maison, qu’elle était à l’origine de ces fêtes! Nous entrâmes dans ce qui m’apparut comme un décor, une vaste pièce très haute de plafond, des fauteuils confortables, des banquettes, des lumières, un grand buffet, des gens qui se parlaient, se rapprochaient, dansaient. Je sentais leurs regards sur nous, leurs sourires.

 

Il y avait des jeunes gens qui s’occupaient d’apporter des verres, des petits fours. Ils évoluaient comme des danseurs, torses nus, simplement vêtus d’un pagne. J’ai bu, trop, grignoté, c’était délicieux. Hamid saluait plein de monde, me présentait. Tous semblaient heureux. J’avais du mal à quitter des yeux les serveurs et les serveuses. Hamid m’étreignit.

 

— Alors, on n’est pas bien, là? C’est le paradis! Lui, c’est le peintre!

 

Hamid me désigna un bel et grand homme aux longs cheveux blancs en pleine conversation avec un jeune type qui s’agitait en lui secouant le bras. L’homme semblait chercher à rassurer le jeune homme. J’ai pensé qu’Hamid avait perçu ma réaction face au tableau dans sa chambre. J’étais comme sur un bateau qui voguait sur des eaux étrangères. Embarqué sur une croisière qu’il me plaisait de faire, mais dont j’ignorais la destination. À tout bien considérer, je n’étais pas en danger. Je me sentais avoir la possibilité d’interrompre ce qu’Hamid m’avait après tout, présenté comme une sorte de jeu. En fait, tout cela me ravissait, la maison, ces gens, l’ambiance, je me disais que je devais avoir une étoile bien inspirée pour me permettre de me retrouver dans un lieu pareil; j’avais de la chance. Je me suis dit: "Ne la boude pas!" Hamid ajouta comme pour me ferrer pour de bon, sachant avant moi ce que je désirais:

 

— Il te voudra comme modèle, c’est sûr, il est très connu. Bon j’ai à faire. Je vais te confier à Anna, elle s’occupera bien de toi...

 

D’une main il me poussa en avant et me dirigea vers une merveilleuse jeune fille à laquelle il me présenta. Victor... Anna. Anna... Victor. Légère, fine et belle: une vraie fée! Elle portait une petite robe noire. C’était le genre de fille que même plus grand je n’aurais jamais imaginé pouvoir approcher. Je me suis senti reprendre de la couleur, remettre en place nerveusement mes mèches blondes. Avant d’avoir pu réfléchir à quoi que ce soit, elle m’entraîna joyeusement dans le coin des danseurs, affichant un sourire plein et vrai d’encouragements. Elle se montra pressée de danser, de me tenir dans ses bras ou d’être tenue par les miens. Je ne savais plus rien.

 

J’étais un peu plus petit qu’elle. Mon visage arrivait à mi-hauteur du sien. Je respirais son odeur, ses cheveux me chatouillaient agréablement. Je me laissais guider par ses pas, ils semblaient savoir où m’emmener, me diriger. J’ai dû poser ma main droite sur son dos dénudé. Sensations nouvelles et vertigineuses, elle avait croisé ses mains autour de ma taille. Elle m’attirait doucement contre elle. Ça me cognait dans la tête, mon sang affluait de partout, je ne savais plus rien et je ne voulais plus rien savoir, juste me calmer et danser avec elle... longtemps.

 

La danse lui permettait de me serrer contre elle, je sentais ses mains se promener le long de mon dos, de mes épaules, jusqu’au bas de mes reins. Mon large pantalon ne les couvrait qu’à peine. Elle devait apercevoir mon plus précieux boxer, en dessous de ma chemise de marque, ma préférée. Je m’abandonnais, je n’étais plus capable de penser, juste m’en remettre à ses pas. J’aimais ce qu’elle faisait, son bas-ventre qui pesait, se frottait contre le mien. J’en fermai les yeux pour mieux en sentir le contact si proche. Je me sentais fier, comblé d’être dans ses bras, danser sous ces lumières, dans cet endroit si extraordinaire. J’oubliais ce que j’avais bu, je me sentais comme maître du monde. Je me suis dit qu’être Victor avait du bon, je me laissais gagner par l’enthousiasme contagieux de ma ravissante cavalière. Ma main osa se promener, comme la sienne en plus sage, dans son dos que sa magnifique robe ne recouvrait pas en totalité. J’ai senti sa peau douce et chaude sous mes doigts. C’était comme un cadeau inespéré, un truc auquel je n’étais pas préparé même dans mes rêves les plus secrets. Enfin si... mais, y être pour de vrai, j’avoue que... on m’aurait dit ça ce matin, je serais parti dans un grand éclat de rire.

 

Bordel, sans que je m’y attende ou que j’y sois préparé, nos bouches se trouvèrent. Elle m’embrassa comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. C’était ma première fois. J’ai senti nos souffles et nos langues se mélanger, s’entremêler, la sienne, vive et téméraire, parcourir mes lèvres. Sa bouche aspira ma langue. Je bandais, j’étais heureux, le paradis. Je me demandais ce que fabriquait Hamid et en même temps, je m’en foutais. Je n’osais rien dire qui aurait pu contrarier le chemin de plus en plus osé et direct que prenaient les mains de cette belle jeune fille, à des endroits que je n’avais pas imaginé que l’on puisse me toucher. Dans un souffle qu’elle avait peine à contenir, elle m’invita à la suivre.

 

— Viens, charmant cavalier...

 

Elle m’entraîna, en me prenant la main. Nous montâmes d’un étage. Elle ouvrit une porte, il faisait noir. Elle me lâcha, je me suis senti abandonné. Deux appliques s’allumèrent de chaque côté d’un grand lit. J’aurais presque souhaité lui dire qu’après tout, je n’étais qu’un jeune garçon plutôt inexpérimenté, que nous ne nous connaissions qu’à peine, malgré ces quelques danses lascives, pour... Merde, je ne contrôlais rien, la lumière, me semblait, trop forte. Oui, j’avais aimé être embrassé, caressé mais me retrouver dans une chambre à devoir me débrouiller, assurer.

 

Je reprenais de vilaines couleurs et lissai instinctivement mes longs cheveux blonds de façon mécanique et régulière, ne sachant quelle attitude adopter. Anna s’approcha de moi et m’embrassa à nouveau, comme quand nous dansions. Le vif plaisir que j’ai ressenti fit s’envoler toutes les questions ou problèmes éthiques que pouvaient me poser la situation, d’un jeune garçon et d’une jeune femme, ne pouvant plus se cacher derrière de la musique ou de la danse. J’étais lancé comme une locomotive. Elle défit lentement les boutons de ma chemise et la voilà à me caresser le torse, les épaules, me toucher librement ma peau de jeune garçon excité, offert, soumis. Je respirais à peine. Incapable de penser bien que je sentisse l'aspiration du Destin. Dans peu de temps, à ce rythme, j’allais vite fait me retrouver à poil. Une idée incroyable et improbable qui me faisait bander comme un âne, à ma grande surprise, sans en ressentir de gêne particulière. Elle était si douce, si inspirée.

 

Elle me lécha en commençant par mes oreilles, mon visage, mes épaules... Elle prenait son temps. Ma chemise tomba, ainsi que mon pantalon qui glissa le long de mes jambes. Elle les caressa, mollets compris, comme des choses importantes et vitales. Elle louangea leurs perfections en passant et repassant ses mains tout du long. Elle finit par agripper et baisser lentement mon boxer, dernier rempart qui couvrait ma jeune et inexpérimentée virilité. Le truc le pire qui pouvait se produire. Elle me fit lever alternativement mes jambes, qui flageolaient, pour me libérer de tous mes vêtements. Elle s’écarta de moi en s’extasiant sur la taille de ma bite en érection, énorme, malgré mon jeune âge et l’absence de poils qu’on pouvait s’attendre à trouver à cet endroit. Je me suis inquiété. Je n’avais encore jamais envisagé être l’objet d’un regard si intéressé, si merveilleux. Je ne savais plus quoi faire, j’étais piègé, ni plus ni moins qu’un animal qui ne pouvait s’extraire des phares d’une voiture. Vaguement je repensais à Hamid qui m'avait amené à cette situation...

 

Anna fit glisser lentement sa robe le long de son corps parfait. Je ne savais plus rien, je devais avoir le regard vague, celui d’un jeune crétin ignare! Elle s’approcha de moi à me toucher, contact chaud. Je me retrouvais comme prisonnier dans une cage de caresses. Elle prenait manifestement beaucoup de plaisir à m’avoir pour elle, à sa disposition. Elle me complimentait sur mon corps, l’explorant sous toutes les coutures. J’étais flatté; Anna est, comme on dit, très bandante. Je la touchais du bout des doigts par crainte d’interrompre l’exploration systématique qu'elle faisait de ma jeune et modeste personne. Ses mains allaient et venaient doucement, sa langue se mêlait au charivari de ses caresses manuelles. Elle gémissait en m’embrassant, m’attirait contre elle, peau contre peau, sa nudité splendide se confondant avec la mienne. Je triquais grave, sans plus savoir quoi faire, ni quoi dire. Je l'observais, la regardais me caresser, me toucher, me lécher comme une relique en psalmodiant:

 

— Victor tu es trop! C’est trop fort, j’en peux plus, touche moi... Vas-y bordel, qu’est-ce que tu attends! Merde je te plais pas ou quoi?

 

Je me suis lâché, j’ai enfin touché, pincé, pénétré des lieux que je ne pensais atteindre que beaucoup plus tard. Anna s’offrait à mes caresses. Je doutais encore de leur efficacité alors qu’Anna se tortillait comme un ver. Je m’y prenais peut-être plutôt bien. Je sentais sur ma main qui se promenait entre ses cuisses, un liquide doux et chaud. Elle gémissait, se frottait et cherchait à enserrer mes doigts en elle. Elle me dévisagea, le regard dans le vague, cela m’inquiéta, j’en retins mes caresses. Elle a semblé se ressaisir et m’a entraîné dans la salle de bain attenante à la chambre...

 

À suivre...

 

La salle de bain était grande. Pourquoi, Anna m’y emmenait? J’étais bien trop perturbé par l’orgasme que je venais de lui procurer juste avant, pour lui poser des questions.

 

La pièce d’eau ne ressemblait pas à une salle de bain classique. Il y avait comme une grande vasque au-dessus de laquelle pendaient des cordes avec au bout, des anneaux en cuir. Je regardais Anna, l’interrogeant du regard. Qu’est-ce que nous faisions là? Elle souriait, sa main tenait mon sexe toujours aussi dur. J’étais dans une telle attente que j’étais prêt à tout pour continuer à ressentir ses frissons profonds.

 

Deux magnifiques adolescents entrèrent et nous saluèrent, comme si nous trouver à cet endroit, dans cette pose, était la chose la plus naturelle au monde. Ils ne portaient, comme les serveurs, qu’un petit pagne avec dans les mains, des verres et différentes bouteilles. Ils étaient d’une beauté qui me troublait. Je prenais conscience de sensations inédites en la présence de garçons presque nus. Ils s’avancèrent jusqu’à nous, nous servirent à boire. Anna s’amusait à les frôler, en trinquant avec eux et moi. Je ne ressentais plus aucune gêne et n’avais en tête que ma douloureuse érection que les garçons ont saluée à grands cris.

 

Ils me séparèrent gentiment d’Anna sans que je n’en éprouve de contrariété. J’étais guilleret et je pensais que cela plaisait à Anna. Ils m’ont guidé vers la grande vasque. Ils m’ont attaché les poignets aux anneaux, les réglèrent pour que je sois bien maintenu. Ils réduisirent le mou dans les cordes, m’obligeant à tendre les bras en l’air. Je voyais Anna au loin, je pensais à elle, qu’elle allait intervenir et s’occuper de moi. Je n’avais plus de réelle volonté, je me sentais partir, quitter la terre. Anna m’a rassuré.

 

— N’aie aucune crainte Victor, ils ne vont te faire que du bien. Te préparer pour la suite. Victor! Laisse-toi aller, c’est important pour nous deux. Je me suis engagée, Hamid aussi. Ne nous déçois pas, ne nous trahis pas. Je suis avec toi, ne t’inquiète pas, ce sera formidable!

 

Nom de Dieu, j’avais la bite en l’air, excité comme jamais. Je venais de me faire attacher par deux beaux garçons. Qui s’en inquiéterait? Rien de plus normal! J’ai choisi de faire confiance à Anna. Un des garçons m’annonça qu’ils devaient me bander les yeux et que je devais garder le silence tout le temps qu’ils me laveraient. Je n’étais plus à ça près. Dans peu de temps, je me suis dit qu’ils allaient me proposer gentiment de me fouetter. Tout me semblait possible. Mais, pour Anna et Hamid... j’étais décidé à poursuivre... le jeu.

 

— Ne dis rien, cher Victor, laisse-toi faire. Fais-moi un petit signe de tête pour me dire que tu as compris et que tu te soumets. Encore une fois, ce ne sera que du plaisir pour toi et pour nous tous.

 

Je l’ai fait. Un signe de tête affirmatif. Ils m’ont recouvert les yeux d’un bandeau en cuir qu’ils ont fixé avec des lanières à l’arrière de ma tête. J’arrivais à peine à imaginer la scène. Moi nu, le sexe glabre bien que généreux, deux splendides ados de quelques années plus âgés qui venaient de m’attacher, bander les yeux devant mon Anna; rien d’inhabituel! Je ne comprenais plus rien, juste que je n’avais jamais senti et vécu de telles choses avec autant d’envies. Qu’ils poursuivent, qu’ils me fassent ce qu’ils veulent et toi aussi, mon Anna.

 

De l’eau chaude s’est écoulée sur mon corps, sensation délicieuse. Mon excitation était d’autant plus grande que je ne pouvais qu’imaginer deux garçons presque nus promenant leurs éponges le long de mes bras, de mes épaules, de mon torse, de mon ventre, sur mes jambes et absolument partout...

 

Ils ont fixé un collier à mon cou. Une douce traction s’y est exercée pour m’obliger à me pencher en avant. Ils me firent écarter les jambes. J’ai sentis leurs doigts se promener sur mon fondement. Ils étaient doux. Jamais je n’avais été touché là. Cela me fit gémir d’un plaisir que je n’avais pas imaginé possible. Pire! Lorsque j’ai senti qu’ils introduisaient en moi quelque chose duquel s’écoulait un liquide chaud. J’ai senti mes sphincters se contracter, ils n’arrivaient plus à contenir la quantité démesurée de produit doux et agréable dont ils m’avaient rempli le ventre. J’avais beau me démener, serrer les fesses, rien n’y faisait. J’ai senti mes muscles se relâcher malgré eux au moment où j’ai pris conscience que d’autres personnes étaient présentes dans la salle de bain. Je les ai tous maudits! Mon corps et ses réactions ne m’appartenaient plus. D’autres, très doués, s’en occupaient. J’ai senti le liquide chaud s’écouler sans discontinuer d’entre mes fesses.

 

Puis les éponges s’activèrent à nouveau. De l’eau s’écoulait à profusion sur moi. Puis le remplissage recommença, Dieu saitavec quels liquides ? J'étais ivre .Des mains, des doigts à l’entrée de mon cul, quelque chose de dur me pénétrait, doux en même temps, je ne savais plus, et ces boissons que j’avais bues. Je me suis dit qu’elles me plongeaient dans un état d’oubli, d’abandon délicieux. Je sentais glisser en moi un truc énorme, m’écartant les chairs de mon petit trou. Les jeunes ados le faisaient aller et venir. Je percevais dans une demi conscience des "oh", des "ha" de contentement. Il y avait du monde dans cette salle de bain pour me voir m’enfoncer, me laisser gagner par un plaisir démesuré. De plus, je me tortillais dans tous les sens pour échapper autant que pour chercher à m’empaler plus profondément sur cet objet chaud, qui s’animait et produisait en moi des sensations et secousses au-delà de l’entendement. Je devais hurler, cela m’échappait, je devais réclamer, prier. Je me suis entendu crier comme une bête aux abois.

 

— Plus fort ! encore!

 

Les garçons beaux et forts me détachèrent et me prirent dans leurs bras. Ils me transportèrent. J’ai repris, quelque peu conscience, allongé sur une sorte de grand canapé moelleux dans la pièce que nous avions traversée à notre arrivée, Hamid et moi. Il y avait du monde autour. Je n’avais conscience que de ma terrible érection. La dame qui m’avait saluée à l’entrée m’apparut floue, elle était assise près de moi, m’a soulevé la tête et me fit boire une boisson délicieuse. J’avais très soif. J’ai voulu me saisir du verre qu’elle approchait de mes lèvres mais j’en étais incapable, j’étais attaché.

 

J’entendais de la musique dans le fond. J’avais l’esprit surchauffé, des mots, des paroles louaient ma beauté. Le nom d’Hamid a été prononcé. Cela m’a rassuré, j’ai dû me détendre et j’ai senti l’auditoire réagir à mes mouvements. Cela m’a encouragé, je me sentais libéré. Je voulais, leur plaire, les entendre réagir. Je me tortillais lascivement, cela provoqua une envolée de "ho", de "ha", d’encouragements. Je pensais à Anna qui ne devait pas être loin, et qui devait être fiere de moi. J’essayais de l’appeler. Je n’étais pas sûr que des sons puissent sortir de ma bouche. Je me suis entendu nommer Hamid, comme dans une semi conscience, un rêve. J’ai senti que l’on me touchait le bras. C’était Hamid qui me disait:

 

— Tu es formidable Victor. Tout le monde est là pour toi, c’est ton grand moment.

 

Je voulais jouir, être touché, sucé, absorbé. Comment le formuler? Je m’entendais gémir en me tortillant dans mes liens. Je me suis senti quitter le sol, comme si je flottais. Des mains m’ont touché, parcouru le corps. Je n’étais que sensations, je ne me sentais plus me contrôler, j’allais jouir, je n’étais que jouissance. Cela a duré longtemps.

 

L’installation leur a permis de me placer dans toutes les positions, pour m’enculer facilement, me permettre de lécher des sexes féminins gorgés de mouille que j’absorbais en tétant comme un bébé, avaler à la chaîne aussi des sexes mâles. J’ai passé ainsi une grande partie de ma nuit à jouir et être pris, à sentir des caresses, des bouches bouffer la moindre production qui sortait de mon sexe qui ne semblait pas pouvoir débander, ni s’arrêter de dégorger.

 

Puis je me suis retrouvé au lit, au calme, avec à mes cotés, Hamid et Anna qui m’ont félicité à leur manière...

 

-"Victor, tu es l'enfant chéri et béni de ces lieux. ll reste un test à la fin de ces épreuves : As-tu encore envie de sexe ou préfèrerais-tu que ce soit terminé ?" J'étais vraiment shooté, toute volonté annihilée. Ils étaient si doux, penchés au-dessus de moi qui étais nu et en érection.  Leurs voix étaient tendres et elles me semblaient me parvenir de loin. Nos mains qui se mêlaient sans cesse assuraient l'essentiel de notre communication. Je me sentais faible comme un opéré qu'on vient voir à l'hôpital...

 

      Dans ma confusion mentale, une interrogation me vint Anna et Hamid avaient-ils été  de ceux qui m'avaient pénétré d'une manière ou d'une autre, fait sucer les sucs de leurs sexes et le reste ? ou avaient-ils seulement surveillé ?  Dans un souffle presque inaudible je leur dis : " c'est vous deux que je veux maintenant".

 

Nos mains s'étreignirent alors  très fort.

 

voulez-vous une suite à ce récit ? dites-le

souhaitez-vous des illustrations photo ?  dites-le

ah au fait,

bonne nouvell, le blog Cavaillongay est remonté de 350 places au top des blogs erog

ce qui nous met à la 74e place  

claudemodou@gmail.com  

 

 

 

 

Ven 9 aoû 2013 Aucun commentaire