Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

RECITS REEELS (37) pourquoi pas : c'est réaliste au possible et JPh va s'y croire !

 

un instinct animal, une délicatesse de biches... Bob et Paulo

 

— Merde! grommelle le grand Robert, je crois bien qu'on a crevé...

— Dis pas de connerie, soupire Paulo, avec la chaleur qu'il fait, c'est pas le moment de se décarcasser à changer un pneu de camion.

— C'est pourtant bien ce qu'il va t'arriver, mon petit pote, n'oublie pas nos conventions. Si je t'ai pris comme aide chauffeur, c'est pour aider le chauffeur, ça me parait simple, non?

— Je croyais que tu m'avais pris avec toi parce que tu m'aimais bien...

— C'est pas parce que je te demande de changer une roue que ça va changer les sentiments.

— Non, mais écoute, Bob, sois sérieux, c'est pas une blague?

— Je te le dis; regarde, je lâche le volant: on va dans le décor...

— Arrête, he!!!

Heureusement, il y a une aire de stationnement. Le poids lourd s'immobilise après une courbe savante due à la maestria du grand Robert.

— Y a plus qu'à se rendre compte, dit celui-ci.

Paul a sauté de la cabine. Il a tâté du pied l'énorme enveloppe de caoutchouc.

— T'as raison, dit-il, il est à plat...

— À toi de jouer, aide-chauffeur...

— C'est pas la peine de m'enfoncer parce que je suis un subalterne, quelle mentalité!

— Je t'enfonce pas, conard, tu serais trop content.

— Arrête ton char!

— Il est déjà arrête!

Ils s'aiment bien ces deux-là, deux balaizes sans complexes. Le grand Robert, qu'est à son compte, en tant que camionneur, déménageur, tout ce qu'on voudra, grâce au bahut qu'il s'est procuré avec ses économies, a fait une fleur à Paul qu'avait besoin de boulot. Ça s'est passé dans un bar. Au comptoir.

— Vacherie de vacherie, je vais me retrouver au chomedu, avait dit Paul...

Robert avait l'oreille qui traînait.

— Qu'est-ce que tu branlais avant?

— J'étais chauffeur-livreur.

— Tu tombes bien, je fais des longs trajets avec un gros bahut, on pourrait s'arranger...

Ils ont arrosé ça. Comme il se doit. On a dégusté le Beaujolais à Julien le taulier. On a fait un sort à ses maquereaux marinés maison. On a remis ça. Pousse café et tout. Bref, on a scellé l'accord sans besoin d'autre contrat.

— T'es pas mal baraqué a dit Robert en tâtant les biceps de Paul. Dans le métier, faut du muscle.

— Du muscle! a répondu l'autre avec un sourire ambigu qui voulait en dire long.

Il y a eu un échange de regards. Personne n'a mouffeté. Il y a des choses, comme ça, qui se comprennent sans qu'on ait besoin de faire un dessin. En attendant ce matin, il était là le Paulo. Comme convenu, à six plombes chez Julien. Il était même le premier.

— T'es tombé du plume, a demandé le taulier.

— Je pars avec le grand Robert.

— Bobo?

— Quoi?

— Le grand Robert on l'appelle Bobo, vu que c'est comme qui dirait diminutif du beau Bob.

— Pourquoi le beau Bob? Il est pas si beau que ca!

— Ça dépend des goûts. Les goûts, c'est comme les couleurs, qu'est-ce que tu prends un petit blanc?

— Non, un grand noir...

— Tu vois bien.

— Je vois quoi?

— Des goûts et des couleurs...

Là-dessus, il est arrivé, le grand Robert, le beau Bob, pour les connaisseurs et Bobo pour les intimes.

— Alors, te v'là?

— Ben oui.

— T'aurais pu mettre un "jean" entier.

— Fait chaud, j'avais pas pensé qu'il fallait se saper pour faire un déménagement.

Bob a détaillé les longues cuisses musclées d'un oeil de connaisseur, le torse nu sous le blouson ouvert, il a apprécié la beauté du visage bronze encadré par de longs cheveux blonds qui s'évadent d'un chapeau de cuir roux.

— Bravo pour le bitos, a-t-il ricané.

— Tu vois bien que j'ai fait des frais de toilette a ricané Paulo.

Ils ont bu leur café en silence. Les petits matins blêmes ne poussent pas à la conversation. Pas plus que la première heure de route ensemble dans le tranquille ronronnement du poids lourd. On a beau avoir de la sympathie l'un pour l'autre, on ne se connaît pas bien. On s'observe à la dérobée. Pourtant les cuisses nues de Paulo donnent des idées précises au beau Bob. Spécialement dans la fraîcheur du matin où la chair se sent facilement sollicitée. Mais on est un routier ou on ne l'est pas. On ne va tout de même pas se conduire comme un vulgaire automobiliste qui a ramassé une nana en stop pour s'amuser à piloter d'une seul main. Paul en a conscience. Lui-même est content de se trouver à côté de Bob. C'est un costaud comme lui. Un vrai macho comme on dit maintenant quand on "cause" des durs.

Il a entendu parler de lui dans les bars qu'ils fréquentent tous les deux. Parraît qu'il faut pas le chatouiller. Il a le coup de boule facile. Spécialement quand on met en cause sa virilité. Ah mais! Après tout on peut aimer les hommes et rester mâle. Pas la peine d'en faire des histoires comme les mecs qui ne comprennent rien à rien. Lui aussi, Paulo, est assez chatouilleux sur le sujet. Il a beau avoir une chevelure blonde qui fait des vagues il est baraqué comme un catcheur. Le jour où un loufiat l'a traité de gonzesse, il s'en est rappellé. Une vraie dégelée qu'il a reçue, le mec. "L'avait plus qu'à reprendre un billet pour Aurillac..." comme l'a dit un témoin de la scène, en admiration devant la désinvolture avec laquelle le beau Paulo avait fait une tête au carré à son insulteur. Pour le moment il s'agit d'une autre lutte. Il va falloir se battre avec une roue de camion. Sous l'oeil narquois de Robert, Paul s'est assis par terre pour envisager la situation. L'autre ricane:

— Au plus fort de leur colère, y en a qui se couchent, toi, tu t'assois...

— C'est pas la peine de se mettre à plat ventre pour voir comment la roue de secours est accroché...

— Maintenant que t'as bien vu, prends cette clé et débloque-moi les boulons, et fais vite, on n'a pas de temps à perdre...

Vexé, l'aide chauffeur, hausse les épaules tout en esquissant un sourire en biais.

— Allez, Paulo, un peu de nerf, quoi. Sinon je vais commencer à croire que tu es aussi fatigué que le cuir de ton bada...

— Mon bada, il t'emmerde, riposte le beau blond en se glissant sous le véhicule pour commencer son travail.

Tandis qu'il dévisse les énormes boulons d'acier, Robert, jouissant de l'idée qu'il n'a pas à mettre la main à la pâte, lui donne des directives éclairées, la cigarette au coin de la bouche.

— Sont vachement coincées, fait remarquer Paulo.

— C'est le moment de prouver que t'as du muscle, ma vieille.

À propos de muscle, son regard se pose sur ceux qui se gonflent sous l'épiderme des longues cuisses nues dont le blond duvet soyeux accroche les rayons du soleil déjà haut sur l'horizon.

Le garçon maintenant en plein effort s'est allongé sur le dos et a levé un genou pour s'arc-bouter d'un pied sur le sol. Robert ne peut s'empêcher de poser sa main sur le genou à sa portée, d'une façon qui pourrait n'être que familière, entre copains. Mais alors qu'il continue à prodiguer ses conseils à son coéquipier, voilà qu'instinctivement sa main abandonne la rotule et remonte insensiblement vers le haut de la cuisse dont il sent l'épiderme chaud dans sa paume. Il s'est agenouillé et a passé sa tête sous le camion soi-disant pour regarder le travail, mais surtout parce que sous la veste de "jean" sans manches, le torse puissant de Paul apparaît dans sa troublante nudité. Ce qu'il y a de plus troublant encore, c'est que le pantalon du "jean" coupé très haut ressemble à un slip un peu large et les franges des effilochures se trouvent à la hauteur des plis de l'aine qui sont découverts.

De temps en temps selon les mouvements de la jambe levée, Robert voit apparaître la naissance d'une boursouflure virile et il s'en trouve tout tourneboulé. Sa main continue de progresser vers cette rondeur sans que Paul ne proteste, pas même lorsque les doigts se referment doucement sur tout son paquet sexuel. D'ailleurs l'autre continue de lui parler comme si de rien n'était et comme la roue est enfin dégagée, l'incident est clos. Paul se redresse tranquillement, sort la roue de secours et la roule jusqu'à celle qu'elle doit remplacer.

Maintenant Robert daigne donner un coup de main à son compagnon et manoeuvre le cric d'une main sûre, celle justement au creux de laquelle il garde encore la chaleur de cet attouchement pervers, mais soi-disant anodin. Lorsque la roue est changée Paul essuie la sueur de son front avec son bras nu.

— J'ai attrapé chaud, dit-il, dire qu'il n'y a même pas de bistrot, je m'en serais bien jeté un petit derrière la cravate.

— T'aurais eu du mal, ricane Robert, vu que tu n'as même pas de limace.

— J'en mets une de temps en temps à même ma peau, explique le beau blond, tu sais un cordon de cuir avec un motif en argent, c'est vachement chouette, ça vient du Mexique.

— Ça fait Ricain, je sais, dit Bob, même que ça s'appelle une bowling-tie.

— T'en connais des trucs, toi, dommage que tu n'connaisses pas un troquet dans le coin...

— Je peux t'offrir une ardoise à l'eau, plaisante Robert en montrant le panneau de bois en forme de flèche qui indique la direction des toilettes.

— C'est pas de refus, répond Paul, à défaut de trinquer sur un comptoir...

Robert arbore un sourire ambigu, cette idée de "trinquer" ne lui déplaît pas apparemment.

Ils gravissent tous deux en silence l'escalier rustique qui mène à une petite construction de béton nouvellement édifié pour les besoins - c'est le cas de dire - des usagers de la route.

— Par ici, mon ami, déclare cérémonieusement Bobo, puis il ajoute en s'inclinant: passez devant, je préfère...

Paulo ne relève pas l'allusion, bien qu'il en ait parfaitement compris l'ambiguïté.

— Nous sommes ici chez nous, dit-il en montrant le panneau ou le mot "hommes" est écrit blanc sur noir.

— Faisons comme chez nous, t'as raison ricane Robert en ouvrant sa braguette.

Déjà son compagnon a sorti son engin et ils urinent tous les deux côte à côte dans les pissoires de porcelaine blanche où coule un filet d'eau claire. Pour une fois, c'est propre, fait remarquer Robert, et il se tourne vers la pissotière de son voisin soi-disant pour constater si elle est aussi nette que la sienne.

Il en profite un peu, mine de rien, pour lorgner l'instrument du beau blond et il n'est pas déçu du tout car la verge qu'il a sous les yeux est déjà d'une bonne taille malgré son apparente flacidité. Il a même l'impression qu'elle est déjà un peu trop gonflée pour être totalement honnête... À propos, la sienne a pris soudainement des proportions qui rendent sa fonction actuelle un peu difficile. Serait-ce l'odeur de la pisse qui lui donne des idées? En tout cas, le fait est là et bien là, il s'est mis à bander. Paulo jette un coup d'oeil en biais et constate de visu ce qu'il sentait instinctivement dans le silence de l'édicule complice. Sa queue grossit dans ses doigts qui l'agitent pour secouer les dernières gouttes. La main de Robert s'est posée sur sa hanche, à même la peau sous sa courte veste sans manches. Il ne se gène pas, celui-là... D'ailleurs, il n'a pas de raisons pour ça... Il ose même tirer délibérément le "jean" raccourci pour dégager les fesses et sa main se pose sur les rondeurs pour en palper la consistance élastique. Paulo en est troublé jusqu'à la moelle. Il regarde le dard formidable qui remue tout seul au bas du ventre de son copain et employeur... Il n'a jamais vu une queue de cette dimension. Alors, pendant que celui continue à lui peloter les miches et à faire des reconnaissances de doigts dans la raie de son cul, il avance la main pour prendre le superbe braquemart et en palper l'agressive splendeur. Comme, de sa main restée libre, Robert lui a rendu la politesse, ils se sentent quittes vis-à-vis l'un de l'autre, follement excités et les sens en plein émoi.

Ils ne parlent toujours pas, ils se contentent de se regarder dans les yeux pour y lire leur trouble réciproque et aussi de temps en temps leurs prunelles s'abaissent vers le centre aigu de leur commun désir. Maintenant ils se tiennent mutuellement par le sexe. Ils sentent les pulsations démentes qui font bouger leurs organes, et tout naturellement, ils se caressent comme le font les petits garçons tout seuls lorsqu'ils ont des envies qui leur font grossir le zizi. Disons les choses comme elles sont, et n'ayons pas peur des mots: ils se branlent. Le plaisir monte dans leurs reins, l'envie de décharger les prend aux couilles, ils se regardent avec une expression presque tragique. Leurs dards sont durs comme du bois. Leurs doigts sont experts à faire glisser la peau d'un mouvement de va-et-vient tout le long des hampes durcies. C'est extra de se faire ça entre garçons qui aiment les queues bien raides. Mais Robert veut autre chose, il a envie de prendre celle de Paul dans la bouche. Déjà depuis quelques instants il se lèche les lèvres en la contemplant d'un regard fou. Il s'accroupit.

Paul consent. C'est-à-dire qu'il ne demande pas mieux. Il adore se faire sucer. Quelle extraordinaire sensation de bien être lorsque les lèvres du camionneur se referment sous la collerette de son gland démesurément gonfle. Et puis aussitôt c'est la fête. Il sait y faire, le gars. Un premier prix de bouffarde! Quel brio! Tout y est, la langue sous le filet, l'aspiration modérée puis brutale, la gloutonnerie du noeud, les aller et retours, les lèvres molles, bien mouillées qui glissent sur le gland, qui pompent toute la queue, qui frémissent aux bons endroits, des manigances de museau qui tourne de droite et de gauche, qui allient au pompage vertical un jeu savant de tire-bouchon, comme si la queue était une vis de pressoir. C'est dingue, c'est dément, extra! Chapeau Monsieur Robert! Ou c'est y que vous avez appris à sucer comme ça? Il était temps qu'il arrête les frais, ça se bousculait dans les glandes séminales de Paulo. Ah! La vache, tu parles d'une pipe! Mais soudainement il a lâché le morceau qui bat la mesure tout seul dans l'air du lavatory qui sent un peu l'urine d'homme. Il montre son mandrin démesuré à son pote et tout bonnement, il lui dit: "Suce!"

Rien de plus simple, Paulo s'est agenouillé. Comme on dit, le Bon Dieu passe... Il sort la langue et titille à petits coups répètés le bout de l'énorme flûte sur laquelle il est supposé jouer un petit air. Lui aussi a de la technique. On a beau avoir des dons...faut savoir y faire. L'expérience, y a que ça de vrai, comme disait son arrière-grand-mère qui en avait acquise une célèbre du côté de la barrière de Clichy au temps de La Goulue. Alors quand il a fini ses taquineries sur le bout de la bite à son pote, Paulo, sachant réfréner sa fringale, ouvre une toute petite bouche en cul-de-poule pour la poser délicatement sur le sommet de gland cramoisi. Ses lèvres pulpeuses ont réussi à former un petit "O" pas plus grand que l'orifice d'un trou du cul de bambin, et alors il s'appuie sur la grosse prune, laissant d'ailleurs celle-ci pousser de son côté, profitant de sa salive pour forcer le passage, ce qui fait que bientôt c'est l'apothéose: la pine de Robert a réussi à se fourrer dans sa bouche. Pourtant quel morceau, Nom de Dieu. Il en a bien sûr, sucé quelques- unes, mais alors, de cette taille-là, jamais. C'est même pas humain... On dirait une pine de cheval... Plein la bouche qu'il en a, le Paulo... Ça lui tire sur les commissures des lèvres, comme si la pénétration forcenée allait les faire péter. Quel étonnant morceau! Mais comme c'est bon à sucer! Mium... Mium... On se régale... On oublie tout, il n'y a plus que cette bite démentielle...

Quelle aventure... Et si par hasard un quidam quelconque pénétrait dans ce lieu, quelle serait sa réaction devant ces deux fornicateurs en train de forniquer de la sorte? On n'ose y penser... D'ailleurs ils n'y pensent pas ni l'un ni l'autre, trop occupés l'un à sucer, l'autre à se le faire faire; se régalant tous les deux en même temps. Ainsi passent de délicieuses minutes dans cette aire heureusement peu fréquentée en cette heure matinale. Mais soudain, l'ami Robert décide lui aussi que ça devient dangereux. Son suceur met trop d'ardeur à le sucer, sans doute. Il a peur de conclure trop vite cet entretien qui n'en est qu'aux prémisses.

— Laisse-moi te sucer à mon tour, mon petit, dit-il en se mettant à genouxdevant son camarade.

Il a repris la queue en bouche, il recommence à la téter aussi bien qu'avant, sinon mieux, reprenant toutes les fantaisies qui excitent les mecs, c'est-à- dire la langue sur le filet, la langue dans le trou du méat, l'absorption aspirante du gland, bref.. tout le grand jeu pervers qui fait bander les gars. Et Dieu sait qu'il bande celui-là... Dieu et surtout Robert puisqu'il a sa pine dans la bouche.

Elle était dure comme bois, la voici dure comme fer, ce n'est plus un bâton, c'est une barre à mine! Il se régale, le beau Bob... quelle belle bite! Il continue de la gâter de la bouche des lèvres et de la langue. C'est un festival. Paulo gémit de jouissance, il se refrène plus ni ses soupirs ni ses râles de plaisir; sa gorge émet des sons déments de bête blessée, la volupté lui monte dans le corps, il sait qu'il va jouir, qu'il ne peut plus se retenir... C'est trop bon, trop excitant de se faire ainsi sucer la queue dans un endroit public avec ces odeurs... avec le risque... avec la belle bite de son pote qu'il regarde de temps en temps, car elle bande de plus en plus...

— Arrête, crie-t-il finalement... je n'en peux plus...

Naturellement l'autre n'arrête rien du tout, bien au contraire, voici qu'il s'est mis dans la tête de poursuivre son affaire en léchant les couilles gonflées de son partenaire au bord du spasme.

Ça n'arrange rien évidemment. La langue perverse lèche les deux boules dans leur sac plissé qui frémit sous la caresse, puis le bout de l'organe gustatif remonte doucement tout le long de la grosse veine qui se trouve sous la queue des hommes, bien gonflée par l'excitation sexuelle, elle lèche en appuyant bien sur la peau de la verge, elle remonte, elle arrive sur le filet, le fameux frein du prépuce qui ne freine rien du tout, elle lèchouille, se fait badine, redescend un peu et remonte... ah! la salope de bonne langue... quel plaisir ne donne-t-elle pas au sucé? Il continue de gémir, si jamais son noeud est repris dans le gouffre brûlant de la bouche téteuse, ce sera la fin, le geyser de sperme dru, ca ne peut plus durer... ah! C'est bon! Oh! la la; voilà maintenant qu'il fait le tour du gland sous la couronne... ah! La vache, s'il continue comme ça, il va en ramasser plein la gueule. Paulo ne se contient plus... Puis d'un seul coup, il rugit: "Suce!!!" Robert se précipite, il sait de quoi il retourne, il n'est pas ne de la dernière pluie et ce n'est pas sa première averse de foutre. Il sait qu'il a emmené son partenaire jusqu'aux limites de la résistance à l'éjaculation, et il ne veut pas non plus en perdre le bénéfice, car, il faut bien le dire il l'avouerait d'ailleurs lui-même bien volontiers, il adore ramasser des gicles de foutre dru dans la bouche... Cette fois il est gâté, ça lui surprend la luette d'une fusée soudaine. Flouf! C'est parti... Quel jet. Ça continue, ça lui fouette le palais, deux fois, trois fois, quatre fois... Qu'est-ce qu'il tenait dans les couilles, le salaud... Et voila les dernières émissions plus modestes et pourtant encore lourdes qui se répandent en flaques épaisses sur sa langue et lui emplissent quasiment toute la cavité buccale. Eh ben mon vieux...

— Tu m'as fait jouir, soupire Paulo en lui caressant les cheveux.

— Je m'en suis aperçu, ricane Bobo après avoir avalé sa dernière gorgée de foutre... Tu parles d'une purée!

— C'était bon, concède Paulo, soupirant d'aise.

Puis comme il est reconnaissant il s'inquiète pour son partenaire:

— Et toi?

— T'occupe pas, répond Bob se tripotant la bite... Laisse-moi faire...

Il tient son ami par les hanches et ses doigts s'incrustent durement dans sa peau. Et voila que soudain la main gauche tire sur la hanche gauche, la droite repousse la droite. L'intention est évidente. Docile et consentant d'avance, Paulo, encore tout frémissant de son éjaculation forcenée se retourne.

Robert qui n'a pas bougé de son poste a maintenant devant lui la paire de fesses de l'aide chauffeur. Il en admire les formes rondes et en palpe la fermeté, tout en écartant les deux globes de chair afin de bien ouvrir la raie qui dégage l'orifice de l'anus, un petit orifice bien rond, avec les plis en étoile qui partent du centre de la rondelle brune, un peu rosée quand elle s'entrouvre sous la pression d'un doigt aventureux. Bob se régale de cette vue salace, il se lèche les lèvres lubriquement. Il apprécie d'un oeil de connaisseur la belle paire de testicules qui pend sous la mappemonde et la prend dans la main en avançant le museau. Sa langue sort de sa bouche et voici que le bout se trouve en contact avec la rosette...

— Toc, toc, toc... on frappe...

C'est tout juste si Paulo ne répond pas:

— Entrez!

D'ailleurs Bobo n'attend même pas l'invitation. Sa langue a pénètré légèrement dans la cavité ronde. Deux ou trois aller et retour comme pour reconnaître le terrain... Un vrai régal entre parenthèses... Puis on remplace la langue par un doigt polisson. Celui-ci, profitant de l'ensalivement voulu, pénètre allègrement dans le trou du cul bien serré. Il s'y enfonce jusqu'à la garde et fouille.

"Mmmmm..." fait Paulo comme s'il aimait ça... Robert s'attarde en bagatelles de la porte... de la porte étroite comme aurait dit Monsieur Gide qui connaissait la question. Puis tout en fourgonnant gentiment dans le trou du cul de son aide-chauffeur il continue de lui peloter les couilles. Ça ne mange pas de pain. Puis, emporté par la passion, il ouvre une large bouche pour les gober toutes les deux. Vloup! Elles sont dedans. Excité, Paulo se cambre comme une fille qui veut se faire sauter... Une vrai femelle en rut... Il ne dit pas "Viens!", mais le coeur y est... sinon le reste. Alors Bob qui en a un peu marre tout de même de bander dans le vide, se remet debout sur ses pieds et présente le bout de son énorme chybre devant la raie des fesses de son partenaire. Des deux mains il l'ajuste en face de la rondelle frémissante. Penché en avant Paulo attend l'assaut. Ça ne traîne pas. Robert a poussé son truc en avant. Le gland énorme appuie sur le petit anneau culier qui s'ouvre de lui-même. Pas question de se rétracter quand on aime ça. Au contraire, on dirait que ça s'ouvre tout seul.

La pénétration se fait d'un seul coup. Une fois la tête dedans, tout le reste de la queue suit le mouvement. "Ouille!" fait tout de même le sodomisé. On a beau. avoir une certaine expérience dans ce genre de passe-temps, quand on tombe sur un outil de cette taille cela ne va pas sans une certaine douleur interne... "Ouille!!!" répète-t-il, alors qu'imperturbablement le grand Robert commence à limer dans le trou du cul.

— Je te fais mal, chéri? demande-t-il en tenant son complice par les cheveux...

Celui tourne vers lui son visage défait:

— Tu me défonces, soupire-t-il.

— Je t'encule, poursuit l'autre.

La chose est tellement, évidente qu'il n'y a pas discussion possible. D'ailleurs le sodomisé en prend son parti tout en en prenant plein le cul. Ses reins se creusent. Ses fesses remontent sur le ventre de l'enculeur et accompagnent maintenant les coups de boutoir déments de son sexe qui se déchaîne dans l'orifice anal.

— Ah! soupire Paulo, tu me la mets bien à fond...

— Fais-toi baiser, salope, répond Robert en se penchant pour voir les allées et venues de sa queue prisonnière du petit anneau plissé.

Paulo se tient a un des tuyaux qui amènent l'eau courante dans les pissoirs. Il agite son petit cul bien ferme pour aller au devant des coups de pine.

— C'est bon, soupire-t-il en se retournant vers le mâle en plein travail.

Il a entrouvert sa bouche sensuelle et sa langue se promène lascivement sur ses lèvres. Robert se penche et pose la sienne dessus. C'est un baiser monstrueusement passionné qui unit ces deux costauds en pleine folie sexuelle.

Paulo délire de joie lubrique en suçant la langue de son ami tandis qu'il sent le va-et-vient de son énorme braquemart dans son petit trou du cul...

— Tu vas me jouir dedans, halète-t-il...

— Oui, éructe l'autre, ça vient... Je vais me vider les couilles dans ton cul... Donne le bien... que je le bourre... donne... tiens... tiens, prends là, ma grosse queue...

— Ah, je la sens, elle est bonne, donne-moi du foutre, viens... viens... Ah! Tu me baises... viens... encore... Ah! Oui ah! Chéri, ta queue... ta queue...

Robert tient Paul par les hanches, sa pine s'enfonce jusqu'à la garde dans son petit trou du cul bien étroit et se régale de la complicité des muqueuses qui l'absorbent sur toute sa longueur de beau cylindre bien dur. Les mouvements de va-et-vient s'accélèrent, annonciateurs des geysers de sperme qui menacent de jaillir d'une seconde a l'autre...

— Ah! Oui, oui, soupire le sodomisé, viens, je te sens, t'as la bite toute dure, tu vas jouir, décharge-moi dedans j'aime ça... donne ton foutre...

— Tiens! rugit Bob en donnant un ultime coup de reins, tiens... je jouis...

— Mmmm... je te sens... Mmmm... C'est bon... Ah! Qu'est-ce que tu me mets... donne m'en... donne m'en... oui... encore... encore... encore...

Robert, les yeux mi-clos, savoure la merveilleuse explosion de sa chair, et donne ses giclées drues au fond du fondement envahi par sa pine. Puis il retire celle-ci toute chaude de l'antre profond où elle s'est vidée, mais il lui reste encore à cracher une bonne dose de sperme épais qui se répand sur le bas des reins de sa victime heureuse et lui coule dans la raie des fesses.

— Qu'est-ce que tu m'as mis, grand salaud, soupire le beau blond en s'essuyant le cul avec sa main... Tu parles d'un paquet!

— Je me suis bien vidé les burettes, rétorque le grand Robert content de son exploit... T'as un bon petit cul, t'sais...

— T'as bien joui dedans, salaud...

Ils se sourient et se caressent les joues avec leurs mains souillées, heureux de leur performance.

— Tiens, remarque Bob, j'avais pas vu que t'avais mis ta cravate mexicaine pour te faire baiser...

— Je l'avais dans ma poche de "jean", Bobo: je l'avais mise pour te plaire en entrant dans le lavatory, tu ne l'as même pas remarquée...

— J'avais autre chose à regarder, lui répond l'autre en lui palpant les couilles.

 

Bisou, Jean-Philippe !

 

Parler du récit ? claudemodou@gmail.com

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Mer 7 aoû 2013 Aucun commentaire