Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

à relire dans RECITS REELS (35)

toutes les photos ci-dessous sont "fake" et libres du net

    Merci Claudio pour ce bel homme illustrant ton commentaire "Endurance en Durance"j'aimerai l'avoir chaque nuit dans mon lit.Ce beau poilu me rappelle une aventure vécue a St Gilles un soir ou mon ami était de service a la réception de l'hotel de sa maman.J'ai fait connaissance,dans ce club tenu à l'époque par Elysée,d'un charmant garçon de la région.Comme tout acte sexuel étant prohibé dans l'établissement nous somment sortis et il m'a emmené dans le domaine de son père au milieu des vignes.Sortis du coffre de ma 4L,tapis de sol et plaids que nous avons étendu entre deux rangée de ceps et nous somment dévétus et avons roulé a terre.

     

Nous nous somment aimés follement,il m'a comblé de caresses et m'a fécondé par deux fois   .(en 1980 la capote n'était pas de mise).Quel merveilleux souvenir j'en garde,si nous pouvions revenir 33 ans en arrière!!!!
Grosses bises a mon ami Claudio.

 

Re :

Bravo ami vikinghard ! des bises fraternelles ! une idée me vient en te lisant, c'est que la plupart d'entre nous qui nous retrouvons sur ces pages gaies du Vaucluse (5à600 visiteurs/j), avons des expériences et souvenirs tout aussi remarquables, vibrants comme au premier jour. Surtout pas gravés dans la pierre ou le métal. Ils sont fixés en nous dans une matière vivante. Ils ressurgissent aussitôt qu'on les sollicite.

Bien sûr comme Villon par la bouche de Brassens on peut ironiser sur nos "neiges d'antan " à nous. Mais ce n'est pas mon idée. Je n'aime pas jouer les anciens combattants.

Oui, cette nuance de regret que tu exprimes de "revenir 33 ans en arrière", peut être il faut la combattre en nous rejouant nos "films". Je me dis toujours que c'est une chance de pouvoir revivre ces moments intenses dont nos yeux, nos sens, ont fixé images et sons à dispo pour toujours en nous. Tiens! ce superbe garçon totalement déshinibé qui guettait chez moi les effets lisibles du moment où il faisait irruption en moi. Sa façon d'imiter mon petit cri avec son sourire rentré...c'est, en mon monde intérieur, du vivant avec sa part d'éternité, mais aussi de bien réel. Il y aurait tout le temps de quoi faire avec ça du Proust, du Gide, du Roger Martin du Gard, du Jean Genet ou...du Jean Daniel Cadinot. La littérature ou le cinéma, avec art, ont perennisé leurs moments fantasmatiques à eux . On a les nôtres.

  Tu dis DANS LES VIGNES ? c'était au temps où j'avais un vieux fourgon Mercédès*tôlé, fermé et cet après-midi là j'ai rencontré un jeune homme bisex marié près de l'usine à béton de la Durance. On s'est plu. On s'est mis à l'arrière mais ça virait tellement autour de nous avec des mecs en folie qui collaient l'oreille aux parois du bahut, qu'on décide d'aller à deux véhicules sur la petite hauteur au dessus de l'autoroute, dans les vignes. La relation fut mémorable. Chair contre chair. J'avais matelas et couette au sol.     

 Oui, mais un orage éclate là, la pluie résonnait sur les tôles augmentant notre impression d'être seuls au monde. On se regardait, on riait un peu, on se faisait des pelles et il me prenait de plus belle. On n'aurait pas été mieux dans un palais.

Autre anecdote de ce jour-là : il était reparti avec sa voiture.En rangeant le lieu de nos ébats (taches, kleenex......) je trouve son bracelet montre qu'il avait ôté pour ne pas me griffer le dos. (peut-être aussi pour que le temps qui passe nous lâche un peu la grappe ! ( lol !) Pour te répéter que c'était un mec cho, je te dirai simplement que je l'ai retrouvé sur la drague à chercher un nouveau partenaire. Etonné que je revienne vers lui il a retrouvé sa montre avec le plaisir évident de quelqu'un qui n'aurait pas à mentir sur la raison de cette perte...

J'aimerais bien te rencontrer vikinghard pour échanger ces souvenirs de vive-voix en se tenant la main

De grosses bises, des sonnantes et des mouillées, à toi mon AMI.

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* quand je regarde mon fourgon actuel portes ouvertes  s,  ça me fout une joie immense de penser que je suis le seul avec mes divers "invités" à savoir ce qui s'est passé si souvent dans ces quelques mètres cubes . Quand j'ai vendu le Mercédès, j'ai écrasé une larme car il contenait lui aussi des souvenirs. Celui d'Hassène notamment dont j'ai parlé.

Tout ce qui est dans cet échange ci-dessus passera dans un article illustré du blog, ceci pour encourager tous ceux qui ont envie de partager de précieux souvenirs avec nous et l'ensemble des 5 à 600 visiteurs / jour

contact du blog :    claudemodou@gmail.com  

 

 

  vikinghard :"(en 1980 la capote n'était pas de mise)".

 

 

 

Dim 21 jui 2013 Aucun commentaire