Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

à retrouver dans CULTURE GAY (25)

De claudemodou@gmail.com

A: lutteurgay@..

Oh, mon bon Fabien !

Que cet envoi reflète bien ta générosité mon Chéri !  Certains hommes dont nous, et la plupart des femmes,   sommes excités par les bosses dans les slips, tout le temps et aussi en ces débuts de WE. Ah, tu sais me tenter ! Et je ne sais pas si ça t'arrive, et si ça arrive à nos chers et adorés visiteurs du blog, mais moi je pense quelquefois qu'à l'heure précise où nous sommes (1 h 20 de la nuit !), je pense donc à toutes les queues qui sont en train ou vont être sucées, et toutes les queues qui vont baiser, éjaculer, faire plaisir ou, par leur raideur grosse et brutale, faire souffrir un peu.  Et tout ça dans un bel ensemble universeldans le monde entier.  Sache mon Chéri que tu es le plus beau avec ton sexe tendu, que vous tous  qui nous lisez êtes, chacun, les plus beaux  derrière votre magique érection. OUI ! chantez la Femme autant que vous voulez, ou, à la manière de Rimbaud , chantez le cul de votre copain passif, mais c'est de l'HOMME que vient la beauté miraculeuse. Privez-le de cette magie et vous brisez, effacez la divinité qui l'habite : EROS ! 
Ce vertige des bites en folie et en exhib, je ne l'ai pas eu dans les vestiaires sportifs (quoique hi hi ho ho ! ) mais les premiers soirs d'armée, dans l'immense dortoir... avec ce regret qu'au lieu d'une immense fête du sexe, une énorme orgie, chacun se pieutait, fourbu, anxieux,  dans un horrible "chacun pour soi". Et les draps de s'agiter par en-dessous en d'égoïstes branlettes.  Je puiserai encore dans mes souvenirs poétiques  avec ces vers de Ronsard "Vivez si m'en croyez, N'attendez à demain, Cueillez dès aujourd'hui Les Roses de la Vie !" Des baisers sans retenue mon Chéri et à tous nos amis qui nous comprennent si bien !  Et vive les amours plurielles : Don't be jealous !  claudio PS  : l'objet du désir d'un actif : Arthur Rimbaud  "Le sonnet du Trou du Cul"  L'Idole Sonnet du Trou du Cul

Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au cœur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée, et la flûte câline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

    ENJOY !  

 

Dim 2 jun 2013 Aucun commentaire