Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués

Le Sokoto existe. Vous allez aimer cette intrigue réaliste mêlée d'un romantisme GAY.

Dédié à Fabien ( le narrateur est suisse ! )

Dédié à Michel :  c'est l'Afrique, même si ce n'est pas le Cameroun ! 

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Je me demande comment ces diables d'africains ont encore le courage de s'entre-tuer. L'Afrique équatoriale connaît une vague de chaleur comme elle n'en a encore rarement subie. Les températures de l'après-midi sont depuis plus de 15 jours supérieures à 45 degrés et atteignent dans les régions déboisées les 52 ou 53 degrés à l'ombre d'un rocher en feu. Le Sokoto est à nouveau à feu et à sang. Des cadavres jonchent le sol de Kaduna sa capitale.    

Les uburus, petit oiseaux éboueurs, attendent à l'ombre des feuillages, la nuit pour s'approprier leur proies. Ils évitent celles tuées au petit matin. Elles ont passées toute la journée au soleil et la peau déjà desséchée offre une plus grande résistance à leur bec crochu.

Le soleil est un poêle rougi au feu, posé à quelques centimètres au dessus de nos têtes. De 10 heures du matin à 5 heures du soir tout le monde reste prostré chez soi, suffocant et délirant dans la fournaise. Le soir, les africains ressortent de chez eux pour se massacrer. La communauté européenne reste chez elle, hébétée prise entre deux fléaux.  

La bière est rationnée. La source qui alimente l'usine de production est tarie à cause de la sécheresse. Malgré les incessants allers et retours des camions citernes, la production a légèrement chuté alors que la consommation atteint des records. Les Wambaras, communauté ethnique majoritaire du pays, reprochent au pouvoir de mieux approvisionner en bière importée les quartiers Bamouléwés, minorité dont est issu le gouvernement.

Personnellement, je ne bois plus de bière. La situation est devenue trop dangereuse pour en posséder quelques bouteilles à l'ambassade. Les militaires livrent à la communauté blanche le nombre de caisses qu'elle souhaite. Le gouvernement a besoin de son soutien. Je connais même certaines délégations faisant un trafic important de bouteilles. Se servir de l'ambassade comme entrepôt de simple transit peut rapporter une fortune en quelques jours. Mais cette pratique est réservée aux diplomates peu scrupuleux dont le rôle au Sokoto est des plus incertains. La contrebande de pierres précieuses à été l'occasion pour certains pays d'ouvrir leur ambassade. Les relations économiques et politiques que ces derniers peuvent avoir vis à vis d'un pays aussi petit que le Sokoto ne justifiaient pas l'ouverture de relations diplomatiques.

L'ambassade de Suisse n'est d'ailleurs composée que d'un seul membre, moi. J'essaye dans cette guerre tribale de calmer les esprits car la Suisse, réputée pour sa neutralité, est un pays qui peut encore arborer son drapeau en face de chacun des camps. Bien que la croix blanche représentée sur ce dernier soit évidente, de nombreuses personnes prennent notre drapeau pour l'emblème de la croix rouge. Pour tous, j'ai aussi une rare qualité, malgré la chaleur torride, je ne bois plus de bière. Ces jours-ci, une bière économisée, c'est un Sokoto vivant de plus.  

Chaque soir vers onze heures, je prends ma vieille Land Rover et fonce en direction du palais du gouvernement pour réfléchir avec le président à la façon de relancer la production de bière. La production n'est pas des plus homogène c'est vrai, mais la raison de cette tuerie est surtout que la production de la boisson nationale des Sokotos ne suit pas.  

L'Europe s'émeut. On annonce depuis une semaine qu'Heineken affrète un 747 cargo pour le Sokoto. Kronembourg, face à une saison catastrophique des ventes en France à cause d'un climat estival pluvieux, propose au gouvernement français de lui vendre son surplus de production. La bataille publicitaire entre les grandes marques de bière en Europe exacerbe le Président du Sokoto. Il ne voit rien venir et n'a pas les moyens financiers e s'approvisionner suffisamment dans les pays voisins à peine mieux lotis. Le président et moi nous nous rappelons ces journées d'il y a trois ans où un problème d'approvisionnement en capsules avait déjà failli renverser le gouvernement. A cette époque, les Sokotos devaient aller directement à l'usine avec leurs propres capsules récupérées s'ils voulaient être servis. Le prix d'une capsule non détériorée valait plus que le prix d'une bière avant la crise. Toutefois l'usine étant située dans le quartier Wambaras, les émeutes n'avaient pas pris comme aujourd'hui un caractère racial.

 

Après de longues palabres souvent inutiles et des décisions à court terme, je retournais à l'ambassade chaque jour au petit matin pour me coucher.

Ce matin là, matin, alors que je rentrais en Jeep, j'aperçois un jeune homme blanc courir à perdre haleine. C'était dans un terrain vague situé entre l'université et le quartier des ambassades. Je quitte la route pour aller à sa rencontre. L'ayant rejoint, j'ouvre la portière droite. Tout en continuant à conduire, je lui intime l'ordre de monter. Complètement essoufflé ce dernier plonge dans la voiture en marche. Il était temps, un groupe de guérilleros Wambaras débouche de l'université. Le temps de regarder aux alentours s'il n'y a pas d'éventuels témoins, ils se mettent à nous canarder. Je fonce à toute allure dans le terrain vague pour retrouver le chemin de terre, l'ambassade n'est qu'à quelques centaines de mètres. Je klaxonne pour qu'on m'ouvre le portail. Les Wambaras, je le sais n'attaqueront pas l'ambassade. Le monde entier en serait averti.

L'ambassade est une maison entourée d'un grand jardin, ceinturée par un haut mesure qui offre une protection réelle en cas de trouble. Je ne sais pas qui est ce jeune homme, mais il devra bénéficier de la protection de la Suisse. Visiblement les émeutiers souhaitent l'avoir entre leurs mains. Je l'interroge, c'est un photographe comme l'atteste son appareil qu'il tient précieusement dans ses mains.

— Je suis Grand Reporter, me dit-il, je travaille pour l'agence Oméga à Paris.

— Quel âge avez-vous?

— Vingt cinq ans.

— Je vois que la valeur n'attend pas le nombre des années. Vous avez raison de commencer jeune, on se sait jamais à quel âge on est forcé d'arrêter un métier comme le votre. Qu'avez-vous fait pour déclencher la fureur des Wambaras?

— Devinez, je leur ai piqué une de leur foutue bouteille de bière, ils n'ont pas apprécié. Merci pour votre ironie concernant mon âge.

Son sourire est sarcastique. Ce jeune homme est totalement inconscient. Je ne dis rien et attend qu'il veuille bien me dire la vérité.

— J'ai photographié des scènes dont les Wambaras n'ont pas à se vanter, le cannibalisme n'est pas mort au Sokoto.

L 'affaire est beaucoup plus grave que je ne le pensais. Si photographier des morts peut faire parti d'un jeu macabre accepté par les africains. Les scènes de tueries ou de cannibalisme sont tabou car trop dangereuses pour n'importe quelle communauté.

Je téléphone à quelques ambassadeurs de mes amis pour les avertir de cette nouvelle situation explosive. IL faut faire savoir au Wambaras que toute la communauté européenne sait ce qu'ils ont fait, mais que rien ne sera divulgué sur le plan international. C'est pour ce photographe et pour moi notre seule chance de salut. Un coup de téléphone à la Présidence m'assure d'une production permanente de l'ambassade par des soldats.

Me retournant devant mon hôte, je lui dit sur un ton un peu amer.

— Le Président est furieux, il estime ne pas avoir besoin de ce problème. Ilne veut pas entendre parler de vous pour l'instant. Vous êtes sous la protection de la Suisse. Cette information sur le cannibalisme peut étendre les tueries jusqu'au fin fond de la brousse au lieu de les cantonner à la capitale. Cette affaire est bien plus grave que le manque de bière qui peut se résoudre en une ou deux semaines.

— Ecoutez, je n'ai tué personne que je sache, je suis simplement témoin, cen'est pas un crime?

— Ce qui est un crime est d'être la cause d'une guerre civile. Vous. Vousêtes arrivés au Sokoto depuis combien de temps, il ne me semble pas vous avoir vu ici auparavant?

— Depuis hier matin.

— Vous êtes particulièrement doué pour dénicher l'information.

La fureur me gagne, ce jeune con arrive droit de son pays pour foutre le bordel dans un pays qui n'a pas besoin de lui pour ça.

— Ecoutez, il est tard, onze heures du matin, il commence à faire chaud,allez-vous coucher dans ma chambre, moi j'attends les soldats, de toute façon les Wambaras ne feront plus rien avant ce soir, il fait déjà trop chaud.

Assommé de fatigue par son voyage, le changement de climat et par ses émotions de la nuit, le jeune homme préfère obéir. Je ne souhaite pas créer entre nous une tension que l'on retrouve portée à son paroxysme au delà des murs de l'ambassade.

J'attends de mon côté allongé sur le transatlantique du salon que les militaires veuillent bien venir jusque chez moi. Je tombe de sommeil et maudit ma générosité d'avoir laissé mon lit au jeune reporter. Outre la moustiquaire qui le protège des attaques incessantes des moches, il a un énorme ventilateur qui accroché au plafond brasse lentement l'air surchauffé.

Au milieu de l'après-midi, ne tenant plus d'attendre, je décide d'aller voir dans ma chambre comment se porte mon pensionnaire. Je suis en eau et me lever me demande un courage que je remets à trois reprise à l'instant d'après.

Je le retrouve avec surprise nu, les fesses à l'air. Une légère transpiration coule de ses tempes, ses cheveux sont mouillés, mais le reste de son corps reste sec. L'air lourd que le ventilateur fait lentement glisser sur son corps balaie à grande peine sa sueur. Sa position sur mon lit est sensuelle. Afin de mieux faire profiter sa peau du contact de l'air, ce dernier a largement écarté ses cuisses. En me penchant au dessus de lui, je peux aussi bien voir une partie de ses testicules que le trou de son cul. Il y a longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de voir le trou d'un homme, je le regarde attentivement. Niché au fond de la crevasse, il n'est pas facile à voir. Le seul fait de l'apercevoir entouré de quelques poils me fait immédiatement bander. J'examine les plis de son anus et m'étonne qu'ils aient la même couleur que le reste de sa chair. Je les aurais pensé roses ou plus foncés. Mon regard passe de ses fesses relativement plates au trou de son cul. A chaque fois que mes yeux accrochent ce dernier, mes pulsions sexuelles augmentent.

Ce jeune homme a la peau mat, bronzée partout sauf sur les fesses. Ses cheveux son collés sur son visage. Sa respiration est lourde et régulière. Il dort terrassé de fatigue. Je souris en pensant que je ne connais même pas son prénom.

Je ne tiens plus debout, je décide de m'endormir sur mon lit puisque celui-ci est double. C'est presque le cas de le dire, à la guerre comme à la guerre. Si son corps occupe la partie droite de son lit, il n'en va pas de même pour ses jambes largement écartées. Je lui prends le pied gauche et tout doucement le ramène sur le côté. Ce mouvement ne le réveille pas, mais le fait se retourner. Il montre alors son sexe qui pend sur sa cuisse. Il n'est pas circoncis, mais son gland est naturellement décalotté. Je m'allonge sur le lit après avoir ôté mon pantalon, je n'aurais pas supporté de dormir avec. Mon slip est tellement fin qu'il est presque transparent, le coton est si lâche que mon sexe ressort de tous les côtés bien que j'essaye de le cantonner au milieu. Je bande tellement que je ne peux cacher mon état. Si j'avais eu quelques forces physiques je serais allé me branler dans la salle de bains, mais je n'en ai pas le courage..

Je m'allonge et ferme les yeux pour m'endormir, mais une douce odeur envahi mes narines, elle est très agréable. Mon esprit lent prends un instant pour en déterminer la provenance. C'est une odeur de fauve, de sexe. Je pense que ça vient de mon sexe qui bande encore mollement. Je me redresse pour vérifier. Je le sens puis me penche sur celui du jeune garçon. C'est le sien, il transpire et les pales situées au dessus de son sexe répartissent sur le lit sa mâle odeur. Je jette encore un coup d'oeil sur ce dernier avant de m'écrouler vaincu par la fatigue.

Le soir même, c'est le reporter qui me réveille en me secouant.

— J'ai soif, tu n'as pas une bière?

— Non, je hurle ce mot, aucune phrase ne m'aurait réveillé si brutalement que celle-là. Ce jeune garçon est véritablement un inconscient.

— Excuse moi, j'avais oublié, je débarque quasiment de Paris, tu sais.

Il est encore allongé près de moi, nu. ses larges épaules penchées au-dessus de moi, il me regarde.

— Maintenant qu'on est camarade de chambrée, tu peux te foutre carrément à poil, me dit-il. T'auras moins chaud et t'auras moins l'air con qu'avec ce slip ridicule.

Je suis un peu vexé, mais puisque mon slip est ridicule, je le retire. pour se moquer gentiment de moi, il siffle d'admiration en me regardant à poil. J'en suis gêné et mon sexe se gonfle, et ça, ça le fait rire.

— T'as quel âge, me demande t'il?

— Trente quatre.

— Où là, jeune pour être ambassadeur, même au Sokoto.

— Tu t'appelles comment?

— Marc

— Enchanté, Philippe.

— Philippe, tu as de la glace? Est-ce que je peux en mettre dans un Thermos et en rapporter?

Je m'éclipse quelques instants dans la cuisine pour lui chercher des glaçons. A ce moment là les soldats arrivent. le temps de me rhabiller, je sors pour aller discuter avec eux. Ils resteront à l'extérieur autour de l'enceinte. Je rentre suivi de quelques soldats. Chacun d'eux porte une caisse de bière dans les bras. Je ne peux leur refuser de garder leur bière fraîche bien que cette situation me gêne. Arrivés dans le salon, ils sont tous aussi étonnés que moi de croiser Marc nu. Cette situation m'embarrasse encore plus. Très naturellement ce dernier déclare:

— Ah de la bière fraîche, quelle bonne idée.

— Cette bière n'est pas pour nous, je ne fais que de la leur garder, c'est compris?

Marc me fait un signe d'approbation, mais il en piquera une dès que les soldats seront repartis.

— Ca ne vaut pas une bonne Carlsberg, mais ça se boit.

J'ai envie de le massacrer et prie le seigneur que personne ne se mettent à compter ses fichus bouteilles.

— Alors ces glaçons, tu les as? Apportes les dans la chambre.

Marc s'est de nouveau allongé sur le lit, toujours nu. Il me demande de lui passer un glaçon sur le dos pour le rafraîchir. Je me suis calmé et exécute sa demande. J'en passe un sur sa peau. Son dos est large et mon glaçon fond rapidement. je dois rapidement en prendre un autre du thermos. Amusé, je joue avec son corps, je laisse le glaçon fondre tout seul sur sa peau et observe ses réactions. J'en passe un autre sous ses aisselles, il ne réagit pas, son cou est l'objectif d'une nouvelle tentative pour le faire protester mas sans grand succès. Visiblement, il prend plaisir à ce jeu. Il ne dit toujours rien lorsque l'un d'entre eux placé sur la chute de ses reins fond en inondant son entrefesse. Au contraire il écarte les cuisses de plus belle. Une première goutte coule lentement jusqu'à son anus et s'arrête là. Une seconde la rejoint aussitôt en suivant le lit tracé par la première. Ces deux gouttes d'eau commencent à former un mini lac sur son anus. Une troisième le fait presque déborder. Une quatrième précipite le tout sur ses testicules d'où les gouttes éclatent sur l'intérieur de ses cuisses.

Marc à ce moment soulève son bassin et passe rapidement la main sur son sexe. Ce dernier gonflé à bloc, le gêne, il le déplace. Le mien aussi bande comme celui d'un taureau. allongé sur le côté je ne le cache même pas.. Marc le visage enfoui dans son oreiller ne le voit pas.

Je décide de lui enfoncer dans l'anus un glaçon à peine fondu, sa forme me fait penser à un suppositoire. Celui-ci glisse avec facilité et mes doigts appliquent une caresse furtive sur cette douce partie de son anatomie. Marc hurle mais ses cris restent étouffés par l'oreiller. il ne relève pas la tête et se contente d'éjecter le glaçon et de serrer les fesses. Ces dernières se rouvrent toutefois presque aussitôt. Ils me semblent qu'elle s'offrent. je repasse délicatement un doigt glacé sur son anus, celui-ci s'entrouvre légèrement. J'enfile à nouveau un glaçon, Marc ne réagit cette fois pas.

Je n'en peux plus, je monte sur Marc qui ne réagit pas. Je le pénètre, il hurle. Mon gland s'enfonce tendrement dans ce havre de fraîcheur. Enserré dans ce trou je sens mon sexe plus gros qu'il ne l'a jamais été. Le bout de mon gland enfonce à chaque va et vient le reste du glaçon encore plus profondément. Celui-ci disparaît vite, j'en remet un gros à sa place. Marc geint doucement, moi je fais un effort de volonté pour me retenir. Je ne sais pas quelles sont les sensations qui habitent mon corps. Il y a la fournaise de la pièce, la fraîcheur relative de son dos que je continue à caresser d'un glaçon et sur lequel mon ventre se rafraîchit. Il y a aussi sa muqueuse serrée autour de mon sexe et le froid de la glace que mon gland repousse à chaque instant.

N'en pouvant plus, je mords son épaule. Sa peau est douce est élastique, elle s'enfonce dans ses muscles sous la pression de mes dents. D'un coup de canine je raye sa peau qui devient rouge et je m'attaque à son cou que je mordille de ma bouche ouverte. Jamais pulsion ne m'a étreint comme ça. Mes mouvements se font de plus en plus rapides et brutaux. Marc déjà raidit se retient d'hurler à chacune de mes poussées. Je ne veux pas l'abîmer, mais je ne peux plus me contenir. L'odeur de son corps me rend fou.

J'explose en de nombreuses vagues de sperme. A la fois exténué et apaisé. Un océan de bien-être m'envahi. J'aimerais rester là des heures si je ne savais quel monument de souffrance c'est pour moi que de m'avoir sur lui. Je glisse mon énorme sexe en dehors de son anus qui n'a même plus la force de se refermer. La vue de mon gland sortant de ce trou béant me ferait presque bander de nouveau.

Je décolle lentement le visage de Marc collé par la sueur à l'oreiller. La transpiration lui marque le visage, ses yeux restent fermés collés. Il ne bouge plus, totalement abandonné à la chaleur. Je pose lentement mes lèvres sur ses paupières et les lèche consciencieusement, mais Marc préfère garder les yeux fermés. Ma langue glisse alors doucement entre ses dents. Les faibles mouvements de sa bouche contre la mienne m'indique tout le plaisir qu'il a eu de moi.

La chaleur continue, Marc et moi sommes consignés à l'intérieur de l'ambassade. Nous n'avons pas grand chose à faire. Il n'y a qu'un seul lit à occuper. Marc, impudique reste toute la journée nu. Son sexe pend, je le regarde.

Il n'y a ni amour, ni romantisme possible en Afrique. Elle est une maîtresse, jalouse beauté qui n'accepte aucune rivale, ni aucun rival. Elle ne nous donne ni la force, ni le courage d'aimer, mais elle exacerbe nos sens. Ici, l'homme est un animal en rut qui assouvit ses besoins primaires et l'acte sexuel est purement instinctif.

Le métier de Marc lui colle au corps. Il à l'air d'un baroudeur toujours en escale. De son corps large se dégage une très grande présence que son esprit frondeur vérifie. Maintenant comment pourrais-je me passer de lui et vivre à nouveau seul? Il doit rester le plus longtemps possible auprès de moi, pour moi. Mon corps s'est attaché au sien. Pourtant comment l'aimer alors que je le connais depuis si peu de temps. L'Afrique est un enfer, elle rend fou.

— Marc, le Président souhaite que tu lui donnes les films que tu as pris à l'université. Tu devrais les lui donner, ça ne sert à rien de mettre le Sokoto encore plus à feu et à sang.

— Non mon métier est de rapporter l'information, je compte l'exercer.

— Je ne peux ni te juger, ni t'obliger. Pour l'instant tu restes sous la protection de l'ambassade? Ca peut durer quelques temps.

— J'attendrai, je ne pense pas qu'on s'ennuie tous les deux, me dit-il avec un clin d'oeil.

Cette phrase me blesse. Marc est à moi et non moi à lui. Je lui dénie le droit de profiter de mon plaisir. Moi seul peut tirer jouissance de lui et décider quand je voudrais l'entreprendre.

J'ai honte de moi et de ma réaction. Voilà ce que l'Afrique fait de moi, un être d'égoïsme, de sexe sans amour. Pourquoi dans ces conditions ne deviendrais-je pas bientôt un ardent défenseur de l'excision. Je veux me racheter.

— Tu veux me prendre maintenant?

— Tu sais hier, heureusement que tu ne m'as pas demandé de jouir, j'en aurais été incapable. La chaleur m'avait complètement anéanti, mais je sais prendre un rôle actif.

— Montre moi ça.

— Tu as refait de la glace?

— C'est ta technique la glace?

— Non mais au Sokoto, ça s'impose je crois, dit-il en s'essuyant le front.Si tu veux que mon sexe retrouve quelques vigueur.

Le temps d'aller chercher de la glace au réfrigérateur, je retrouve Marc allongé sur le lit. Son sexe est différent, il n'est plus dormeur. Il se redresse, des veines apparaissent. Elles irriguent un gland à demi-décalotté. Les bras relevé au dessus de sa tête. Marc joue les divas et attend qu'on s'occupe de lui. Je cale le bol rempli de glaçons sur le lit et m'approche de ce sexe entrouvert. Je veux le glisser et fait glisser la peau pour en faire apparaître totalement un gland rouge carmin. A ce moment, une odeur que la chaleur ambiante rend enivrante se dégage de ce dernier. Je ferme les yeux, et mes lèvres proche de son sexe arrêtent leur mouvement conquérant pour me laisser m'emplir de ces fragrances capiteuses.

Marc relève les cuisses, il fait apparaître au niveau de mon visage, à la fois son sexe, mais aussi ses testicules et son anus. Je me positionne en face d'eux, il pose ses jambes sur mes épaules et me serre le cou m'obligeant à m'approcher plus près encore de son intimité.

— Nettoie mon anus avec un glaçon, me dit-il, et suce-le.

A tâtons je retrouve le bol et plonge mes doigts dans un bain froid duquel j'extraie un morceau de glace. Sous ces caresses, l'anus de Marc palpite, se détend et se contracte au rythme de ses gémissements. Ma langue remplace rapidement la glace et s'enfonce dans le pli entrouvert. Mes va-et-vient l'excite au plus haut point. Il écarte ses cuisses pour être encore plus offert. Je laisse un morceau de glace commencer de nouvelles découvertes spéléologiques pour moi. Celui-ci nettoie les parois et ne laisse à ma langue que la douce sensation des muqueuses protégées.

Ma langue est trop courte et il y a encore beaucoup à explorer. Je me redresse d'un coup et plonge mon sexe dans ce terrain préparé. Marc à les genoux à la hauteur de mes épaules, son cul est en l'air et je le tiens solidement dans mes bras. Mes cuisses cognent fort contre ses fesses, et à chaque instant le choc s'amplifie. Marc ne gémit plus, il crie, je jouis.

Nous sommes en eau, et lorsque je m'effondre sur lui, nos corps glissent l'un sur l'autre. Je l'embrasse fougueusement et saisis son sexe humide de la main. Je le caresse pour qu'il reprenne consistance. Je le sèche avec un pan du drap et frotte partout. Marc veut jouir, il bande, son sexe est incroyablement rouge. Je saisis la base de sa verge et la serre pour faire refluer le sang sur son gland. Celui-ci devient énorme, prêt à craquer. Les bords se séparent de la hampe, chaque trait de sa peau se précise. Je colle mon nez à la naissance du gland, là où naissent les parfums enivrants. Après avoir empli mes poumons de ses senteurs, je reprends un morceau de glace et le passe sur sa verge. Son gland nettoyé brille sous la pure luminosité africaine.

La peau est séchée en un instant par la douce brise du ventilateur. Mes lèvres glissent sur elle, je les laisse se promener afin d'en sentir la délicate texture. Sentir le moelleux et la rondeur de son contact. Enfin ma langue passe sous les bords du gland, puis ma bouche le recouvre entièrement. C'est mouillé, ça glisse, ma langue s'agite, tourne, plonge et se redresse à nouveau. Elle essaye de pénétrer son canal urinaire et repart pour un tour circulaire, c'est la fête.

Marc est agité, totalement essoufflé, les yeux clos. Il semble à demi-inconscient. Il tourne violemment la tête de droite à gauche. Il perd ses esprits. Son bassin commence à se soulever en cadence. Sa force est telle que j'ai du mal à continuer mon travail et je dois appuyer mes mains sur ses hanches pour le maintenir plaqué sur le lit. Dans une série de souffles rauques il jouit. Il lâche en plusieurs coups une quantité de sperme étonnante. Mon visage est arrosé, son corps l'est jusqu'à sa poitrine et le lit est maculé de toute part.

J'aimerais moi-même replonger dans l'extase lorsque j'aperçois une ombre furtive disparaître de la fenêtre. Notre secret vient d'être trahi. Tout peut arriver. Est-ce l'un de mes serviteurs, un garde de l'armée qui s'est aventuré à l'intérieur de la propriété ou encore un guérillero qui tente de s'emparer des films de Marc? La situation n'est plus sure. Je veux téléphoner à mon collègue de l'ambassade de France pour qu'il nous apporte son secours mais la ligne est coupée, je crains le pire.

    

La journée s'écoule dans une attente angoissante que la chaleur rend encore plus oppressante. Ma respiration est difficile. Marc ne dit rien, il soupire et transpire. Mon boy n'est pas venu faire la cuisine et le jardin est désert. J'ai bien entendu une cavalcade en fin de soirée, mais le temps de vaincre ma peur et d'aller voir, il n'y avait plus rien. Marc et moi avons fermé toutes les issues, les fenêtres et les entrées. Mais cette protection est illusoire. La nuit tombée, lorsque les chacals et les hyènes mêlent leurs cris plaintifs en une longue mélopée sinistre, le moment de la vérité est venu.

— Ouvrez! S'écrie une voix inconnue.

— Sortez d'ici, l'ambassade est fermée, son accès est interdit, vous êtes en territoire suisse.

La voix d'origine africaine reprend.

— Nous sommes témoins de vos agissements. ceux-ci sont interdits au Sokoto,vous devez vous soumettre à nos lois. Sortez!

— La loi du Sokoto n'a pas cours dans l'enceinte de l'ambassade, c'est vousqui vous mettez hors la loi en la franchissant.

Cette discussion me semble tellement vaine que j'en pleurerai.

— Remettez-nous vos films et nous vous laisseront tranquilles;

— Qui êtes-vous?

Nous n'obtenons aucune réponse. Dix minutes se passent en attente fiévreuse. La voix reprend soudain.

— Au nom du Sokoto, rendez-vous pour être jugé sévèrement par le peuple dupays.

Soldats du pouvoir ou guérilleros, tous ces hommes sont des mercenaires dangereux. Le sang qui coule dans la capitale les excitent. Nous ne pourrons pas les raisonner.

Marc prend la parole.

— Je vous donne les films, mais nous laisserez-vous en paix?

Je le remercie de ses mots, sa prudence est preuve d'intelligence.

— C'est d'accord vous aurez la vie sauve, j'entrerai seul et sans arme pourprendre les films. Ouvrez ou nous mitraillons la porte.

Les risques sont grands mais nous n'avons pas le choix. Un soldat galonné entre, je reconnais tout de suite en lui un Bamouléwé, ethnie du président du Sokoto. C'est un géant de près de deux mètres. Je respire car cette tribu est plus riche, plus éduquée et plus sage.

— Où sont les films?

— Les voilà. Marc tend à ce géant au corps massif trois rouleaux de pellicules.

— Avez-vous d'autres films?

Marc lui montre un sac rempli de pellicules et signale au militaire que celles qui restent sont vierges.

— Vierges? Vous osez parler de virginité après ce que vous avez fait dans ce lit. Ca fait longtemps que plus rien, ni personne n'est vierge ici. Tiens mets une de ces pellicules dans l'appareil, si elle est vierge, elle ne le sera plus longtemps.

Les paroles du soldats nous inquiètent, que veut-il dire, que veut-il faire?

— Tu es photographe, tu aimes prendre des photos étonnantes et bien vas-y.

Cet immense noir commence à dégrafer son pantalon. En baissant sa culotte, un cri d'effroi sort instinctivement de ma gorge. Grand Dieu, le sexe de cet homme est monumental. J'en défaille, pour que mon esprit intègre une telle chose. J'essaye de le comparer à quelque chose. Tous les animaux de la brousse défile devant mes yeux. Lequel d'entre eux possède un tel braquemart? J'ai trouvé, cet homme a un sexe aussi gros que celui d'un tapir. C'est le seul animal dont le sexe traîne littéralement par terre lorsqu'il bande. Le problème de ce noir est qu'il ne bande visiblement pas.

Je suis poussé d'un coup brutal sur le lit. L'homme se jette sur moi, déchire d'un coup de paluche le pantalon de coton léger que je porte, ainsi que ma chemise. En un instant je me retrouve comme à mon premier jour. J'hurle.

— Non vous ne pouvez pas, je suis citoyen suisse, vous allez...

Je ne peux pas terminer, sa grosse paluche se plaque sur ma bouche. Je la reçois comme une gifle, mes gencives saignent et un goût salé envahi ma bouche. Sa pogne est large et épaisse, elle m'empêche de respirer. Son autre main fouille mon sexe.

— Toi là-bas, prends des photos, sinon tu passes aussi au lit.

Marc ne se le fait pas dire deux fois, la menace est trop grande. Je ne sais pas trop ce qu'il a photographié. Je suis bloqué et ne peux même pas tourner la tête pour voir Marc, j'entends seulement les déclics de son appareil.

Le noir me caresse le façon vive et n'obtient de moi qu'une semi-érection douloureuse. Il veut me branler et me secoue dans tous les sens. Je pousse des cris de douleur qui sont étouffés par le bâillon de sa main.

Il me retourne comme une crêpe et plaque ses deux mains sur mes fesses les écartant. Ma bouche libérée un instant hurle de peur. Ce monstre ne peut me pénétrer, jamais je ne pourrais le contenir. Il remet aussitôt sa main sur ma bouche mais se sent gêné pour m'écarter les fesses que je ferme de toutes les forces de mes muscles. Pour m'obliger à les ouvrir, il me frappe, je sens mes fesses devenir toutes rouges. Dans le claquement sec de ses coups, j'entends encore les déclics de l'appareil de Marc. Je résiste encore mais la volée de bois vert que je reçois me meurtrit; mes forces déclinent et bientôt je n'ai plus la force de résister. Lorsqu'il essaye enfin de me pénétrer, je ne suis plus que plaies et sanglots.

Son sexe ne passe pas, la voie est trop étroite. Le soldat est contrarié, il bougonne et commence à m'étrangler. Ma respiration est coupée. Mes râles ne passent plus, je me sens pris de convulsions.

— Arrêtez, pour vous tous les blancs se ressemblent n'est-ce pas, alors sodomisez-moi.

Marc vient à mon secours au moment où je tournais de l'oeil. Peut-être essaye-t-il de gagner du temps, car personne ne peut se faire pénétrer par une telle bite. Marc se dénude rapidement et s'allonge sur le lit à mes côtés.

— Je suis un adepte du fist-fucking me chuchote il à l'oreille, ça devrait aller.

Le noir n'a aucune pitié pour moi. Plus mort que vivant il me prend par le cou, me relève et me demande prendre les photos à la place de Marc.

— Je ne pense pas que les cadrages seront excellents, parvins-je naïvement à dire.

— Cadre le cul, c'est tout, gueule l'africain.

Le cul de Marc est violemment écarté à son tour. Son anus s'est ouvert et forme un entonnoir que le gland africain gros comme une prune cherche à pénétrer.

— Rentre doucement, qui veut voyager loin ménage sa monture, dit Marc calmemais grimaçant.

Etonné par cette attitude à laquelle il ne s'attendait pas, le sergent obtempère. Son pieu glisse lentement dans le corps de Marc. Ce dernier serre les dents, mais encaisse.  Le noir qui pèse une tonne, l'écrase et le recouvre presqu'entièrement.

— On ne voit rien, dis-je idiotement encore complètement perturbé par cette agression.

— Prends moi par derrière, dit l'africain, en écartant les cuisses. Le spectacle est étonnant, ses énormes testicules montent et descendent. En fait seule la peau se tend et se détend, car ces dernières restent osées sur celles de Marc et s'écroulent de chaque côté à chaque fois que le militaire est en pénétration profonde. Le spectacle vaut effectivement une photo que j'empresse de réaliser.

Prends-moi par derrière? Cela signifie-t-il seulement de prendre une photo ou aussi de le prendre par derrière? N'a-t'il pas entrouvert les fesses à ces paroles? Son énorme fondement est-il réceptif à un sexe de taille standard?

Plutôt que de laisser ces questions sans réponses, je décide de m'informer en mettant les mains à la pâte. Celle-ci, en l'occurrence la peau de ses fesses, est flasque, molle sans énergie. Il réserve toute sa puissance de feu dans le pal que mère nature, généreuse en Afrique Equatoriale, lui a offert. Je lui fais du rentre dedans. Ma verge glisse doucement le long de l'anneau circulaire de son muscle anal. Sa majesté éléphantine ne bronche pas. J'ai un peu de mal à accorder mon mouvement au sien, mais je trouve rapidement le rythme. Je n'ai pas l'habitude de parties à plusieurs et imprimer un mouvement dans un corps lui-même en action exige une très forte concentration.

Je ne sais pas ce que deviens Marc sous ce tonneau de graisse, mais j'essaye de ne pas ajouter mon poids à sa peine. Il ne dit rien, j'ai peur de le retrouver écrasé. La montagne de chair est hospitalière, ça fait du bien à mon sexe. Rapidement j'ai envie de jouir et je ne me retiens pas espérant accélérer par là la fin du supplice de Marc. J'ai raison, les tremblements, que mon lit supporte avec de plus en plus de mal, arrivent à leur comble. Le sergent barrit ses derniers râles. Dieu, merci au lieu de s'effondrer sur un être inanimé, il se retire. Marc est dans un triste état, il me semble que le passage l'a aplati.

— Je respire, a-t-il tout de même la force de prononcer.

Il lui faut quelques minutes avant de retrouver l'usage de tous ses membres.

— Pas mauvais, dit-il au sergent qui se rhabille, revenez quand vous voulez.

Le soldat a le sens de l'humour.

— A part ma femme, vous êtes la seule personne que j'ai pu baiser, ça fait du bien de tromper cette drôlesse, c'est qu'elle m'en a fait voir de toutes les couleurs parce qu'elle croit que je ne pourrais jamais la tromper à cause de mon engin de terrassement. Mais les photos vont lui rabattre son caquet.

Je lui donne la pellicule. J'espère que Marc n'a pris que des gros plans et non des photos en pied. Il serait regrettable pour ma carrière qu'on puisse me reconnaître.

— Maintenant que j'ai ce que je voulais, j'ai ordre de vous raccompagner à l'aéroport, il y a un vol pour la France dans quelques heures.

Lorsque nous sortons, l'aube point. Marc et moi sommes amenés en Jeep au pied de l'Airbus d'Air France.

Dès que l'avion décolle nous pouvons pousser un ouf de soulagement.

— Marc tu as vraiment fait un fantastique travail cette nuit. Sais-tu quelle étymologie de ce mot nous enseigne qu'il veut dire torturer au tripalium ou trois pieux. Le dard du noir, si l'on veut bien utiliser cet euphémisme, lorsqu'il est au pieu vaut bien trois pals.

Marc se passe la main sous la fesse pour évaluer les dégâts. Ca a l'air d'aller.

— Dommage pour toi que tu n'ai plus tes photos, mais c'est sans doute mieux ainsi.

— Je les ai mes photos, j'ai donné 50 000 F CFA à l'un de nos gardes-chiourmes pour qu'il porte une enveloppe à mon nom au bureau Air France de l'aéroport. J'ai eu peur qu'il ne l'aie pas fait. Mais la somme a du être suffisante pour lui ôter ses dernier scrupules.

— Je te crois, avec ça, il va pouvoir faire vivre sa femme, ses enfants, ses parents, ses oncles et tantes, ses cousins et ses neveux pendant des mois. Je m'inquiète quand même de ces photos prises au milieu de nos ébats, tu es sûr que je ne serais pas reconnaissable?

— Il n'y a aucune chance, j'ai fait un réglage pour que toutes les prises de vues soient sous-exposées. Vu la clarté de la nuit et celle du sujet principal des prises, on pourra autant intituler les clichés "combat de tirailleurs Sokotos dans un tunnel".

 

 

 

FIN

 

 

 

Dim 19 mai 2013 Aucun commentaire