Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
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J'avais promis cette histoire à la suite de mon dernier post
Visitant le Canada, Karl un jeune allemand handicapé, qui doit se déplacer en chaise roulante tombe amoureux qu'un québécois qui découvre que le handicap est loin de mettre des bornes à l'amour...
Un conseil : laissez-vous emporter. !.
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Il faisait beau et chaud, je n'étais donc pas pour rester enfermé entre quatre murs, même si j'ai l'air climatisé chez moi! J'ai donc sauté dans la douche, je me suis rasé et je me suis dirigé vers ma commode pour y choisir les vêtements que j'allais porter. Ça ne me prendrait pas de temps à me décider quoi mettre: un t-shirt blanc et des shorts en jeans coupés courtes. Je n'avais pas mis de bobettes. J'aime la sensation du denim qui frotte sur mes parties. J'ai vite sauté dans mes espadrilles et hop, me voilà dehors en direction de la rue Ste-Catherine à deux pas de chez moi, vers ce qu'on appelle le Village gai à Montréal.
Il y avait du monde partout. En ce début de mois d'août, le tourisme bat son plein ici à Montréal, et surtout dans le Village, qui en plus d'être très prisé par les voyageurs gais du monde, venait tout juste de terminer les festivités de la Fierté Gaie.
Les gens se promenaient dans la rue, visitaient les boutiques. Les restos avec terrasses étaient bondés, les cafés remplis à craquer. Comme il était presque midi, j'ai donc décidé d'aller à mon petit restaurant favori, le Saloon pour y manger un bonne poutine[1] à la sauce aux poivres. Jamais je n'avais vu autant de monde, c'en était presque difficile de se faufiller entre les gens sur les trottoirs. Heureusement, je n'avais pas loin à parcourir.
En arrivant à l'entrée du Saloon, il y avait un jeune homme, un beau petit blond aux yeux bleu-gris qui essayait d'entrer. Il était en chaise roulante et la porte étant étroite, il ne pouvait entrer facilement. Lorsqu'il me vit m'approcher, il me fixa et rougit. Il allait reculer pour me laisser passer au devant quand je me suis offert de l'aider. Il m'a répondu dans un semi-français à fort accent germanique qu'il apprécierait beaucoup. Sa chaise étant trop large, je lui ai dis de m'attendre quelques instants et je suis entré à l'intérieur et je suis revenu avec le bus-boy que je connaissais bien.
J'ai alors pris le jeune homme dans mes bras, et Mario, le bus-boy s'est occupé d'entrer la chaise après en avoir replié les côtés. Une fois à l'intérieur, il a replacé la chaise et je rassoyais ce bel inconnu dans son fauteuil. Tout souriant mais les pommettes encore toute rouge, probablement d'avoir été transporté de la sorte, il me remercia et Mario l'installait à une table. Je lui ai demandé s'il était seul, et comme il l'était, je lui ai demandé si je pouvais me joindre à lui. Je déteste être seul au restaurant, alors je serais en bonne compagnie. Son visage s'est illuminé et il a accepté avec joie.
Je lui ai alors offert l'apéro. Ce n'était pas compliqué, il m'expliquait qu'il aimait bien essayer les bières pendant ses voyages. Il s'est commandé une Labatt Ice, et j'ai pris la même chose. Tout en buvant notre bière, on jasait de son voyage jusqu'ici. Il était à Montréal depuis 5 jours, il était venu spécialement pour les festivités de la Fierté. Il vient d'Allemagne, il est étudiant en informatique à l'Université d'Osnabrueck et il a 19 ans.
Ses magnifiques cheveux dorés retombaient quelque peu sur son front pendant qu'il parlait, et il devait toujours les relever, me laissant voir ses yeux brillants et pétillants, d'un bleu aux teintes argentées. Jamais je n'avais vu d'aussi beaux yeux, ils me fascinaient. C'était une lutte de tous les instants d'écouter ce qu'il me disait, je me noyais littéralement dans ses yeux. Il avait un sourire permanent, s'exprimait assez bien en français et heureusement, car outre Guten Tag Herr en allemand, je ne connais rien d'autre!
Il m'a aussi dit qu'il était enchanté que les gens d'ici aient tant de soins envers les gens en chaise roulante, car depuis son arrivée, il avait eu ce petit problème à l'entrée plus d'une fois. Les nouveaux bâtiments à Montréal sont certes équipés de rampes d'accès, mais lorsqu'on tombe dans un cartier un peu plus vieux, tel celui du Village, ce n'est pas toujours évident. Il habitait le temps de son séjour à l'hôtel des Gouverneurs non loin d'où nous étions. Il serait encore ici pour quelques jours, il était venu passer une semaine.
Comme il abordait le sujet, je lui ai donc demandé s'il avait toujours été en chaise roulante. Il m'expliqua alors, avec un peu d'eau dans les yeux que c'était seulement depuis l'été dernier. Il avait fait un voyage à motocyclette en Europe et un camion l'avait fauché dans un virage. Il n'était pas paralysé mais ses genoux, ses mollets et ses chevilles s'étaient fait écrasés par la moto après l'impact. D'ici 1 an, il pourrait peut-être utiliser des prothèses, mais pour l'instant, il devait se déplacer ainsi. Le timbre de sa voix avait changé. Il y avait sûrement d'autre chose... J'allais vite l'apprendre!
En me demandant de parler de moi et de ce que j'aimais faire, il m'a demandé si j'avais un chum, ce qui n'est malheureusement pas le cas depuis quelques semaines, m'ayant fait dompé là par mon ex qui était parti avec un gars plus jeune que moi. Lui retournant la question, il me répondait qu'il avait eu le même chum de ses 16 ans, jusqu'au jour de l'accident. Ce dernier l'avait laissé tomber en aprenant sa condition d'handicapé. Un beau salaud l'autre tout de même. Ce n'est peut-être pas évident quand on est jeune de faire face à cette situation, mais quand même.
On a continué ainsi de parler de nous-mêmes, de son voyage, de son pays tout le long du repas. Au moment de payer l'addition, il a insisté pour m'inviter. Gêné, j'acceptai et nous étions sortis quelques instants après avec l'aide de notre cher Mario. Je lui ai donc demandé ce qu'il avait de prévu. Il voulait visiter un peu, alors je me suis offert d'être son guide touristique. Il voulait absolument aller voir le parc Lafontaine un peu au nord du Village. Il avait discuté par IRC avec des gens de la ville et on lui avait expliqué que la nuit tombée, ce parc se changeait en palace de la baise entre hommes, dans tous les petits racoins sombre. Il trouvait ça drôle et voulait voir ce "fameux" parc.
Tout en marchant (et lui, en roulant!), on jasait, et il me contait combien il aimait Montréal et les gens qui y habitent. Il était étonné de voir l'ouverture des gens ici qui vivaient ouvertement leur différence et n'avaient pas peur de s'afficher dans les rues, main dans la main avec leur partenaire, des jeunes hétéros qui cotoyaient également le Village et tout. Finalement, c'est quand on voit des gens comme lui qu'on s'apperçoit qu'on est mieux qu'on le pense ici, car c'est vrai tout ça!
En arrivant au coin d'Ontario et Amherst, il faut monter une pente pour atteindre la rue Sherbrooke qui longe le parc. Je me suis donc installé derrière la chaise pour le pousser tout en continuant de jaser avec lui. La côte est très à pic au haut et malgré qu'il forçait lui aussi des bras pour se faire avancer, j'ai dû m'appuyer le torse contre l'arrière de la chaise. J'avais ses doux cheveux qui me frôlaient le visage. Il sentait bon, une légère odeur de melon. Une fois parvenus au haut de la côte, j'étais épuisé. Je me suis laissé tomber la tête sur son épaule, à bout de souffle. Il se mit à rire aux éclats, me remercia et déposa un petit baiser sur ma joue. Mon coeur ne fit qu'un bond au contact de ses lèvres pulpeuses sur ma chair. Je serais volontier descendu au bas de la côte et la remonter pour sentir encore une fois ses lèvres chaudes. À cette idée, j'ai rougi.
Nous avons traversé de l'autre côté de la rue et on entrait dans le parc. Le parc est très grand, même s'il n'est pas énorme. On se promenait dans les allées asphaltées du parc, entre les rangées d'arbres, on regardait les petits écureuils se courir après et les gens autour de nous, tout en continuant de jaser des places qu'il avait visitées jusqu'ici. Une fois rendu de l'autre côté du parc, il y avait de grandes étendues vertes de pelouse où les gens vont s'allonger pour profiter un peu du soleil. Tout en jasant, il m'a pointé l'endroit du doigt et me demandait si je voulais aller prendre un peu de soleil avec lui. Sa compagnie étant des plus agréables, j'ai vite fait d'accepter et nous nous sommes dirigés vers cet endroit. Sous sa chaise, il y avait un petit coffre en trellis et il m'a demandé d'y sortir la couverture qui s'y trouvait. Il l'amenait toujours avec lui depuis qu'en Allemagne, un jour, il était demeuré prisonnier d'une grosse branche dans un boisé tout près de l'Université. Il y avait passé la nuit et ce n'était qu'au matin qu'on l'avait retrouvé endormi à côté de sa chaise roulante.
J'y ai pris la couverture, et je refermai la boîte après avoir remarqué qu'il avait aussi un short et un maillot de bain. Nous nous sommes aventurés sur la pelouse, je poussais à nouveau la chaise afin de lui faciliter le passage. On s'arrêtait quelques mètres plus loin et j'étendais la couverture. Je lui demandais s'il voulait de l'aide pour s'y allonger, et d'un large sourire, il me dit que non, mais qu'il ne refuserait pas une nouvelle balade dans mes bras. Je me suis mis à rire, et à rougir... Il me souriait en me fixant toujours. Ce beau jeune homme me mettait dans tous mes états. Je ne le connaissais que depuis quelques heures et déjà je me sentais en train de tomber follement amoureux de lui.
Je l'ai pris dans sa chaise, et je l'ai délicatement déposé sur la couverture pour aller m'étendre à côté de lui. Il retira son chandail et exposa son magnifique torse bombé, ses pectoraux découpés et ses épaules et biceps musclés. Vraiment, la chaise roulante lui avait fait un torse de dieu grec. Sa peau blanche était lisse et brillait sous les rayons du soleil. Il n'y avait aucun poil, et deux beaux tétons bien pointus décoraient ses pecs parfaits. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder et de l'admirer. Son visage avait toujours un petit air d'innoncence comme les adolescents, son sourire ne s'éteignait jamais. Je pouvais me laisser aller à le contempler sans en avoir honte, il avait les yeux fermés et profitait de la chaleur des rayons sur son corps.
Comme j'avais vu ses shorts dans le coffre, je lui ai donc demandé pourquoi il ne les troquaient pas contre son jeans, il serait tellement plus confortable. C'était à lui de rougir cette fois. Je me suis senti mal à l'aise en me souvenant de l'accident. M'attendant à ce qu'il refuse, j'étais surpris qu'il me demande si ça ne me dérangeait vraiment pas, car les marques de l'accident étaient prononcées. Je me sentais tout drôle. Avait-il peur de ma réaction à la vue de ses jambes? Néanmoins, j'ai rejoint la chaise pour y sortir son short. Toujours rouge, il défit les boutons de son jeans, et comme il avait des problèmes à les retirer sans s'allonger, je l'ai soulevé un peu pour lui permettre de les ôter. C'est avec pudeur qu'il retira tout doucement ses jeans, me jettant un coup d'oeil de temps en temps, comme pour voir si j'allais avoir une réaction négative à la vue de ses jambes.
Effectivement, les traces de l'accident étaient très prononcées mais ça ne me dérangeait pas. Il a pris son short et l'enfilait. Devant passer sa ceinture sous les fesses, cette fois-ci, avant que j'aie eu le temps de le soulever, il s'était allongé et s'arquait le dos pour passer son short. Son sous-vêtement était vraiment bien garni. Il portait un caleçon du style classique en coton blanc, assez moulant pourtant. À la vue de ce "paquet", ma queue gonfla dans mon short, étirant le tissu sur le devant, laissant ainsi voir à Karl qui était allongé par terre à mes pieds mes couilles par l'ouverture de la cuisse ainsi ouverte. Il s'est mis à rire en voyant la bosse que j'avais sur le devant et me fit signe de m'allonger à ses côtés. J'étais gêné, et lui aussi visiblement, car sa main tentait désespérément de cacher sa queue qui gonflait lui aussi tout à coup. Il la portait à gauche et le renflement du tissu était de plus en plus évident.
Il me prit soudainement par le cou, m'attirant vers lui, et nos lèvres se sont rencontrées. Sa langue se frayait un chemin vers ma bouche et je lui laissais le passage, appréciant ce contact chaud entre nos deux corps, entre nos bouches et nos langues qui se visitaient l'une l'autre.
Nous sommes demeurés ainsi enchaînés dans les bras l'un de l'autre de longues minutes. Une fois l'étreinte terminée, nous avions tous les deux le visage tout rouge, mais aussi souriant. Je lui ai fait un clin d'oeil amusé, et me suis étendu à ses côtés. Nous allions continuer de profiter du soleil ainsi pendant une bonne partie de l'après-midi, ensuite, j'irais avec lui à son hôtel, il voulait aller prendre un bain avant d'aller souper.
À suivre...ci-dessousLa poutine est un mets québécois composé de frites décorées de fromage en grains, le tout nappé de sauce. Plusieurs variantes existent pour venir agrémenter le mets: au boeuf, aux saucisses, au smoked meat (viande fumée), au poulet, etc...
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En arrivant à la porte de l'hotel, Karl m'a demandé si j'acceptais de l'accompagner pour le souper. J'étais vraiment heureux qu'il apprécie ma présence tout autant que j'appréciais la sienne. J'ai accepté et c'est alors qu'il m'invita à sa chambre. Nous pourrions aller souper après qu'il eût fait sa toilette.
Nous sommes montés au cinquième étage. La chambre était spacieuse, elle avait été visiblement conçue pour permettre aux gens, qui comme Karl, devaient se déplacer en chaise roulante. Un énorme chambre de bain était annexée et avait toutes les commodités propres à cet état.
Karl s'est alors dirigé vers la salle de bain et m'a demandé de le suivre. Il voulait que je l'aide à se mettre dans le bain. J'étais à la fois content et honoré de la confiance qu'il me portait si rapidement. Il n'avait nullement besoin de mon aide, je ne le savais que trop, c'était alors vraiment car il le voulait. J'ai mis l'eau à couler. La baignoire était vraiment spacieuse. Pendant qu'elle s'emplissait d'eau chaude, je me suis approché de mon bel allemand, je lui ai déposé un petit baiser sur le front avant de m'agenouiller devant lui pour lui retirer ses chaussures et ses chaussettes. Il se souleva ensuite quelque peu pour que je puisse lui retirer son short et j'ai finalement enlevé son chandail. J'aimais glisser mes doigts sur sa peau soyeuse. Je sentais son corps vibrer à chacun des contacts de mes mains. Il me regardait droit dans les yeux quand j'ai soulevé la tête pour le regarder. Son sourire était toujours aussi radieux.
Il était là devant moi, vêtu que de son slip de coton, nullement gêné comme un peu plus tôt de ses jambes découvertes. Il s'est tout doucement relevé le bassin sans ajouter un mot. Je comprenais le message, il voulait que je retire également son sous-vêtement. Mon coeur battait la chamade. Je me sentais tout à coup comme un jeûnot qui expérience la nudité d'un comparse pour la première fois. Mes mains tremblaient alors que je les approchais de sa taille fine avant de faire glisser la bande élastique jusqu'au bas de ses jambes. Son sexe s'était levé, pointant fièrement vers moi, couronnant ses deux belles couilles bien pendantes dans leur sac. Je devais me contenir de sauter sur lui et d'engoufrer sa queue dans ma bouche. Je le voulais en moi, sentir les spasmes de son membre entre mes lèvres, sentir chacune de ses pulsations sur ma langue. Mais j'ai résisté.
Ses doigts se sont rendus à mon cou, et tout doucement, ils ont glissé le long de mes bras pour ensuite parcourir mon torse jusqu'à ma taille. Il m'a retiré mon t-shirt avec délicatesse, ne cessant de me sourire et de me fixer droit dans les yeux. Je me suis levé debout, me tenant devant lui, et il put défaire le bouton de mon short et les laisser tomber sur le sol. Du bout des orteils, j'eus vite fait de me débarasser de mes espadrilles, et j'envoyais le short contre le mur. Moi aussi j'étais bandé, ma queue pointant fièrement vers l'avant et légèrement vers le haut tellement elle était dure. Il avait quitté mes yeux et fixait désormais ma queue. Il glissait lentement sa langue pour s'humidifier les lèvres, devenus sèches tout à coup. J'ai alors senti sa main remonter le long de ma cuisse, centimètre par centimètre.
Bitte Gott, hoffe ich, daß ich nicht träume! l'entendis-je murmurer, alors qu'une fine larme coulait sur sa joue. Voyant mon air hébété, il réalisa qu'il venait de parler en allemand et que je n'y comprenais rien. Avec un sourire d'enfant, il me dit qu'il espérait tout simplement ne pas rêver... Je me suis alors penché vers lui et l'entourrant de mes bras, je l'ai soulevé alors qu'il assurait sa prise avec ses bras musclés autour de mes épaules. Une fois son corps contre le mien, je lui ai demandé si ma queue qui était entre nos deux ventres semblait irréele. Il rit et m'embrassa affectueusement. Jamais je n'avais ressenti une telle passion dans un baiser. De la tête, il me fit signe de le déposer dans le bain. Une fois installé confortablement dans l'eau bouillante, j'ai refermé les robinets et il m'a prit la main, m'attirant vers lui. Il voulait que je monte dans la baignoire avec lui.
Je me suis assis entre ses jambes puis j'ai déposé mes mains sur ses épaules. Tout doucement, j'ai descendu sur son torse, palpant avec plaisir ses pectoraux puis ses abdominaux. Des doigts sont ensuite passés sur ses hanches, et j'ai continué la descente ainsi vers ses cuisses et poursuivant ensuite jusqu'à ses pieds. Il s'est raidi lorsque j'ai passé mes mains sur ses genoux. Il me regardait maintenant avec stupéfaction, il m'apprendrait plus tard que j'étais la première personne depuis son accident à lui toucher les jambes. Personne d'autre que les employés de l'hôpital ne l'avait fait.
Je l'ai regardé droit dans les yeux et je lui ai murmuré "Je t'aime..." en allant déposer tout doucement un baiser sur sa bouche. Il me prit par le cou et me serra fort contre lui. Je le serrai dans mes bras également. Relâchant sa prise, je me suis rassi comme je l'étais, et prenant une débarbouillette que j'ai enduite de savon, je l'ai savonné partout, de la tête aux pieds. Une fois que j'eus terminé, je lui ai tendu le bout de tissu, et il fit de même pour moi. Il semblait heureux, tout aussi heureux que moi, qui du haut de mes 27 ans lui enviait tout de même sa jeunesse, ses 19 ans.
Nous nous sommes rincés et après avoir fait couler l'eau du bain, nous nous sommes mutuellement essuyés. Une fois que nous étions presque secs, je suis sorti du bain, et le prenant à nouveau dans mes bras, je l'ai mené sur le lit pour l'allonger au centre avant de me blottir contre lui, ma tête au creux de son épaule.
J'allais m'endormir quand j'ai senti quelques soubresauts de mon nouvel amour. Il pleurait. J'ai décidé de feindre le sommeil. Il en avait probablement besoin, très besoin! Pleurait-il de joie? Pleurait-il de peur? Je ne le savais pas. Ce que je savais, c'est que j'étais follement tombé amoureux de ce beau jeune homme que j'ai croisé par hasard en allant au restaurant, et que son handicap n'affectait nullement mon amour pour lui. Je ne l'aimais ni plus ni moins à cause de ça. Je ne le prenais pas en pitié, le destin avait ainsi fait les choses. À mes yeux, Karl me remplissait de bonheur, j'aimais sa compagnie et j'aimais me sentir en sécurité dans ses bras.
Je me suis endormi, en nous imaginant faire l'amour...
Ça faisait plus de 2 heures que nous étions couchés quand je me suis éveillé. Karl me jouait dans les cheveux. J'ai levé la tête et son sourire était de nouveau accroché à ses lèvres, ses beaux yeux gris-bleu me fixaient avec amour. Je pouvais lire dans son visage, dans ses yeux, les mêmes sentiments pour moi que ceux que j'éprouvais pour lui. Je lui ai souri et je me suis approché de son visage. Je sentais son souffle court contre ma peau. Nos lèvres se rencontrèrent et nous nous sommes embrassés dans un mélange de tendresse, de passion et de fougue. Du bout de mes lèvres, je suis descendu sur ses beaux pectoraux pour lui lécher ses mamelons qui durcissaient et un long frisson lui parcourut le corps alors que je descendais vers son ventre. À partir du nombril, j'ai doucement suivi la fine ligne de duvet blond qui descendait vers son pubis et sa magnifique queue bandée était là sur mon chemin, comme attirée vers mes lèvres chaudes, voulant pénétrer cet antre chaud et humide que je lui offrais.
Je lui ai embrassé le bout du gland, un petit cri de surprise s'entendit. Je le voulais désespérément, je le voulais tout entier pour moi, mais aussi je voulais profiter au maximum de cet instant intime que je partageais avec lui. Avec ma main, j'ai retiré son prépuce pour lui découvrir le gland avant de le porter à ma bouche. Ma main faisait de petits va-et-vient sur sa queue pendant que ma langue et mes lèvres léchaient cette tête champignonnée toute rose, toute lisse. Un léger goût salé m'apparût en bouche. Il mouillait déjà, il aimait ce que je lui faisais. J'ai alors engouffré son membre en entier dans ma bouche, jusqu'à ce que mon nez butte contre ses couilles déjà remontées et formant comme un socle à la base de son sexe...
Il râlait maintenant de plaisir, me disant sans arrêt "Ja! Stoppen Sie nicht!" Ayant entendu "stop", je me suis arrêté tout d'un coup, et je l'ai regardé d'un air affolé, croyant lui avoir fait mal. Il sourait toujours et éclata de rire avant de me traduire ce qu'il venait de dire... Il voulait que je continue, que je n'arrête pas! J'allais vraiment devoir apprendre l'allemand un de ces jours. Je me suis donc replacé entre ses jambes, et j'ai longuement léché ses couilles et du bout de mon doigt mouillé, agacé sa rosette. J'ai repris sa queue dans ma bouche et quelques mouvements suffirent pour le faire exploser alors qu'il criait sa jouissance. De longs jets blancs s'étaient déposés dans ma bouche et le liquide continuait de couler sur son ventre alors que celle-ci reposait maintenant sur son abdomen. La flaque grossissait à l'extrémité du gland maintenant recouvert de son chapeau.
Il me regardait avec de grands yeux, son sourire lui fendait le visage. Il s'est assis dans le lit et s'est approché de moi, voulant aggriper mon sexe. Je lui ai retenu la main alors qu'il commençait à me masturber. J'ai déposé un baiser sur ses lèvres, et je lui dis qu'il fallait aller manger, qu'on aurait bien le temps de s'occuper de moi plus tard. Il m'a serré dans ses bras, sa respiration était encore haletante. Je l'étreignis tout autant et je me suis rhabillé pendant qu'il enfilait des vêtements propres pour la soirée.
Nous nous sommes rendus à la rue Amherst pour nous rendre au Bistro L'un et l'autre, un petit restaurant fantastique que j'avais découvert il y a un an après avoir gagné un rabais de 50$ sur un repas. La cuisine y est merveilleuse, l'accueil chaleureux et l'ambiance superbe.
Mon petit Karl souriait plus que jamais. Il avait retrouvé la vigueur d'un jeune adolescent qui goûte à la vie pour la première fois. Une fois assis à notre table, je nous ai commandé un bon vin blanc et nous avons commandé. Karl ne me lâchait jamais la main, la serrant fortement au creux de la sienne. Il me regardait sans arrêt tout en discutant de tout et de rien, m'offrait son sourire angélique, et moi pendant ce temps, je me noyais bien entendu dans ses beaux yeux gris-bleu.
Nous avons mangé comme des rois! Le repas était exquis et le service impec! Nous sommes alors retournés dans le Village pour se promener un peu et aller déguster une bonne crème glacée fraîche. Passant tout près de la Station C sur Sainte-Catherine, il me demandait si j'habitais bien loin. J'avais parlé lors du souper que j'habitais tout près de là. Il voulait voir mon appartement. Nous avons pris la rue vers le sud et nous nous sommes rendus jusqu'à chez moi, à quelques centaines de mètres d'où nous étions.
J'habite un vieil immeuble, alors oublions les rampes d'accès et tout le tralala. J'ai ouvert la porte d'entrée et j'y ai attaché le crochet pour retenir la porte. Je suis monté jusqu'au premier palier ou j'ai débarré ma porte et je revins à mon Adonis à roulette. Je le pris dans mes bras, et comme de nouveaux mariés, nous sommes entrés. Je l'ai confortablement assis au salon pendant que j'allais chercher sa chaise roulante restée à l'extérieur. Une fois les portes bien refermées, je rejoignis mon Karl au salon, allumai deux chandelles pour mettre un peu d'éclairage tamisé dans la pièce sombre et je me suis assis à ses côtés. Deux secondes plus tard, nous nous enlassions tendrement, et nous nous embrassâmes passionnément, nos mains parcourant fébrilement le corps du partenaire.
Karl défit rapidement ses boutons de chemises et la retirait en moins de deux pendant que j'envevais mon t-shirt. Nos corps se sont de nouveau imbriqués et j'aimais sentir ses doigts parcourir mon dos, sentir son torse musclé se coller contre le mien, nos corps chauds et suintant en contact permament l'un avec l'autre. Mes mains lui parcouraient le dos, les épaules, les bras, le cou, les cheveux... Je ne me lassais pas de le sentir tout contre moi.
Avec une force attentive, il m'a repoussé gentiment sur le dos. Ses doigts tremblant déboutonnaient mon short et ressortaient ma queue de sa prison en tissu. Sans que je n'aie eu le temps de réagir, il s'était déjà allongé sur moi, enfilant mon sexe tout entier dans sa bouche moelleuse. Sa langue qui parcourait chaque racoin de ma bouche quelques instants auparavant léchait maintenant chaque centimètre de peau le long de ma queue. Ses mains me massaient les couilles avec douceur. C'était trop bon. Je ne trouvais la force de résister alors je me suis laissé faire, me laissant aller à ces magnifiques sensations que ce jeune homme de quelques années plus jeune que moi me donnait... Il me faisait chavirer dans des abîmes de plaisirs profonds que je n'avais jamais visitées, c'était à peine croyable.
Il a pris une pause dont je lui étais reconnaissant, sinon je n'aurais pu me retenir et j'aurais explosé dans sa bouche. Habilement, quelques petits sautillements précis et son pantalon était par terre. Il s'est placé la jambe droite du côté intérieur du sofa et après m'avoir enlevé mon short, de ses bras puissants, m'attirait tout contre lui. Je sentais le bout de son gland décalotté à l'entrée de mon derrière. Me massant les couilles d'une main, son autre main agrippait son pantalon et il en ressortait une petite enveloppe de laquelle il sortit un condom. Rapidement enfilé sur sa queue bien bandée, il reprenait position sur ma rosette qui ne demandait que plus d'attention. Avec dextérité, il m'a attiré un peu plus vers lui. Je sentais son membre qui pénétrait mes entrailles centimètre après centimètre. Il y allait tout doucement, de peur de me faire mal. Il a facilement glissé en moi et je sentais les spasmes de sa queue sur mes sphyncters serrés contre sa queue. Ses hanches se balançaient un peu pendant qu'il me masturbait avec vigueur avec sa main. Ne pouvant résister plus longuement, il me prit la taille et c'est avec une force herculéène qu'il m'empalait sur lui, me poussant et me retirant jusqu'à lui jusqu'à ce que mes fesses soient profondément ancrées entre ses deux jambes. Il haletait de plus en plus, ses cris déchaînés devaient s'entendre facilement dans tout l'immeuble, et c'est avec un dernier cri d'extase que je sentis des spasmes violents secouer son membre engloutti, et à ce moment, je n'en pouvais plus, ma queue déchargeait de longs jets crémeux sur jusqu'à mon torse, et puis, finalement, se déversant comme un ruisseau dévale la montagne, entre ses doigts toujours serrés sur ma queue.
Il tomba à la renverse contre l'accoudoir du sofa, et moi, reprenant mes esprits de toute cette aventure, je me suis désempalé de sur sa queue encore bien bandée. Je le pris dans mes bras, presque inconscient, et je me rendis à ma chambre. Une fois bien allongé, je suis allé chercher une serviette à la salle de bain, j'ai déculotté son sexe et jeté ce condom souillé. Je l'ai tout essuyé, et moi aussi, avant de me coller contre lui, et ma main lui massant doucement les couilles, nous nous sommes endormis ainsi dans les bras l'un de l'autre.
Le matin venu, une violente réaction me tira des bras de Morphée. Je lui venais dans la bouche. En ouvrant les yeux, je l'apperçu là, entre mes cuisses, qui s'acharnait encore sur mon membre sursautant, lui injectant la gorge de jets puissants. Ses yeux rieurs fixaient les miens, et moi, bouche bée, j'étais là en train de jouir. Il retira ses lèvres humide de mon appendice sexuel pour me sourire tel un enfant à qui on vient d'offrir un bonbon. Il est vite grimpé sur moi et quelques frottements contre mon ventre et sa queue explosait à son tour, répandant ce chaud liquide entre nos deux corps. Sa peau était si douce, si chaude. J'aimais le sentir ainsi contre moi. Il m'embrassa langoureusement, le goût de ma dèche toujours présente dans sa bouche. Il avait tout avalé le traitre! Il aurait pu me garder quelques gouttes de ce nectar divin, mais non!
Nous sommes restés ainsi longtemps. Très longtemps. Nous nous lassions de nous embrasser, et moi, de lui caresser le dos et les fesses en même temps. Sa queue de jeûnot de 19 ans rebandait déjà... Ah la jeunesse! Tout en glissant son sexe dans le sperme qu'il venait de disperser quelques minutes auparavant, il me soufflait à l'oreille qu'il était heureux, qu'il n'avait jamais connu d'aussi intenses orgasmes. Il m'avouait ensuite que depuis son accident, j'étais le seul être avec qui il avait eu l'occasion de faire l'amour. Il se mit ensuite à me lécher le lobe de l'oreille et je l'entendais grogner. Ses bras serraient mes épaules avec force, son corps se glissait de plus en plus vite sur le mien alors que je lui tenais les fesses et l'aidais dans ses mouvements sur moi. Dans un dernier râle, son dos se cambra et il crachait à nouveau son jus sur moi. Il s'était tellement cambré, ses mains appuyées contre mes épaules que son gland ainsi libéré m'expédiait un jet puissant dans le cou et sur le menton. Alors que son corps se remettait de l'orgasme, encore tout tremblant, il m'a soigneusement nettoyé chaque goutte de sperme que j'avais dans le cou avant de rouler à mes côtés. Son rythme respiratoire reprennait son allure normale quand il s'est assis dans le lit.
Il m'a regardé droit dans les yeux, et m'a dit:
— Ich liebe Sie!
Une fine larme coulait sur sa joue.
Au déjeuner, il m'apprit comment dire "Je t'aime!" dans sa langue qui est l'allemand: "Ich liebe Sie".
Les quelques jours qui lui restaient à passer à Montréal, nous les avons presque tous passés chez moi. Nous n'allions guère à l'extérieur, nos journées étaient remplies de baisers, de tendresse, et passées à faire l'amour. Il avait encore cette énergie pour le faire 5-6 fois par jour, je ne pouvais garder ce rythme, mais d'un ton moqueur, il me taquinait en se masturbant allègrement devant mes yeux. Ayant toujours été voyeur, j'appréciais grandement le spectacle qu'il m'offrait, ayant définitivement oublié de se préoccuper de l'apparence de ses jambes et de se complexer par rapport à celles-ci.
Il devait me quitter pour retourner chez lui, c'est avec beaucoup d'émotions que nous nous sommes séparés alors que le car de transport spécialisé arrivait à la porte de son hôtel. Au moins, il était sur Internet, et nous pourrions s'échanger des mots doux de cette façon...
à nous de savoir écrire une suite à cette belle histoire d'amour.