Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
Voici mon premier récit. Il s'est libéré de toute contrainte sanitaire. Continuez à vous protéger pour votre compte. D'ailleurs c'est une fiction. Mais sachez que je ne l'aurais pas écrit sans une authentique expérience personnelle. J'espère que vous m'écrirez et proposerez des choses à votre tour. Amitié à tous et ...bises. Claude modou.
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Salut ! Moi c'est Jérôme. Ce que j'aime dans (mon) homosexualité ? Déjà le sexe gay c'est (haha) assez fantastique et passionnant dans la drague et dans les actes. J'aime me révéler tel qu'en moi même à un autre qui soit mon partenaire durable ou occasionnel. Après des années d'une idiote dissimulation j'ai aimé ma sortie discrète du placard que je résumerais ainsi : - "voilà qui je suis !" Quelquefois ma passivité est une gêne dans le monde gay, de la même nature que la gêne d'être gay dans un monde hétéro. Per(sonne n'est parfait. Je me dis qu'il ne faut pas être embarrassé par cela car les rapports entre hommes sont variés, complexes et passionnants. J'ai toutefois la hantise de la perte de la jeunesse qui entraînera immanquablement la perte de mon attrait sexuel auprès des autres hommes, surtout en tant que passif dépendant. Mais cela viendra en son temps, on verra.
A partir de ces convictions se sont succédées de multiples aventures que vous trouveriez banales et dont la plus singulière me paraît celle qui va suivre. Quand je dis banales, c'est l'opinion que je me suis faite de ces séquences rapides que ce soit de baise debout en plein air ou de ces scénarios formatés sur le stéréotype de la vidéo X suce, rimming, baise assis sur la bite, baise en levrette et au final baise les jambes aux épaules, éjac faciale ou, mieux, éjac interne. C'est à la fois trop démonstratif et trop acrobatique. Vous remarquerez que je suis réservé sur les épanchements de sperme. Vous c'est l'inverse ? Si oui, les marchands de porno ont fait une bonne étude de marché. Le sexe est délicieusement tyrannique et on n'est jamais rassasié, on y revient. Vous aussi vous avez eu de tout, du banal et du super ? Moi j'ai eu pas mal d'aventures banales et sans lendemain, ,mais écoutez celle-ci. Elle n'est pas ordinaire :
C'était au mois d'août. Etais-je assez conscient que j'attire pas mal les mâles ? Au bar j'avais taquiné sans le vouloir sa curiosité. Je ne le connaissais pas. Grand beau, le teint un peu mat, cheveux châtains, mi longs, il avait attiré mon attention quelques instants. Il se tenait tout près au zinc, au point que je me souviens avoir remarqué les poils de ses bras qu'il avait forts mais pas body buildés, juste comme j'aime. Bref je l'avais remarqué et dévisagé. Visage beau dans sa neutralité. Pas un ange enfantin, pas un démon adulte. Lèvres serrées regard tourné vers "ailleurs" : l'idéal en couple : le gars que les autres croisent et ne remarquent pas et Lui reste tout à vous. Oui, je veux dire que vous ne percevez rien de sa personne, ni son look, ni sa tenue, au demeurant très ordinaire, qui vous feraient penser à quoi que ce soit de sexuel et surtout pas de gay. Sauf moi qui l'avais un instant observé et qui drague les hétéros. Je ne l'ai en rien provoqué cependant.
Ce soir là je parlais de façon animée avec un ami, gay comme moi. Je ne prenais pas garde d'être entendu. L'inconnu près de nous avait dû prêter l'oreille...et m'écouter. Je disais mon goût pour les scénarios de viol avec des exemples tirés des BD yaoi. Et, moi qui ne suis ni vaillant ni fort, je parlais aussi des vidéos de lutteurs nus, où ça se terminait par une baise forcée en "vrai réel" du vaincu maintenu par le vainqueur. Je crois qu'en insistant j'allais trop loin, riant et me renversant un peu en arrière, et je me rendais compte peu à peu que mon ami ne "kiffait" pas trop là-dessus et cela se devinait au mal qu'il se donnait pour sourire ! Bon Dieu, je lui racontais ça pour qu'il m'en fasse autant et ça le laissait de marbre. On se dit au revoir et je sortis. Je n'avais aucune raison de vérifier si j'étais suivi : le quartier est cool et je n'avais dragué ou aguiché personne...du moins je le croyais... et j'allais vivre un drôle de moment.
A l'instant de passer la porte d'entrée de l'immeuble, un homme me devança juste quand j'avais formé mon digicode. Quel sans gêne pensai-je, soudain en éveil quand même. -" Excusez-moi" dit-il l'air pressé "je peux y aller?". Troublé, je reconnus notre voisin de bar.
Avec quelque raison de me méfier si ça pouvait ne pas être un hasard, dans l'ascenseur, je demandai son étage il me dit :"dernier" Moi c'était l'avant dernier, alors pas de souci... Pouvais-je me douter que le loup était dans la bergerie ?
L'ascenseur ayant démarré il baissa la tête du haut de ses 1,80m et dit clairement : -"défends-toi petit pédé, je vais te violer". Il avait l'air sérieux et joignait le geste à la parole, me ceinturant les bras et la poitrine, me serrant par derrière, me vissant un doigt dans les côtes comme s'il s'agissait d'un pistolet.. Vous pensez bien que tout s'éclaira dans ma tête ! Sans doute tous les adeptes de la sodomie connaissent ce réflexe de l'anus qui réagit et se contracte au point de faire mal. Je l'eus instantanément. Chez moi c'est un signe de besoin de queue, de manque même. Me défendre pourquoi ? je serais plutôt un homme facile ! J'éclatai de rire pour ne pas lui montrer que j'avais peur et commençai à considérer son physique avec plus d' intérêt. Pas mal. Pas mal du tout. 30 ans ? allez, on va dire 33 à 35. La barbe rase (hummm ça râpe ça !) Son parfum et son odeur de mâle s'étaient répandus dans la cabine. Plutôt envoûtants.
Viol ? dans l'ascenseur ? Et si c'était un tueur en série...même sans y croire, fallait se défendre là ! Je fis mine de le prendre au judo avec le peu que je savais et en continuant à rigoler. Deux messages excitants faisaient irruption en moi : la violence et le rapprochement des corps. Deux messages qui, pour l'instant, brouillaient mes pensées. Le gaillard ! il déjouait mes prises élémentaires. J'allai à terre et il me releva rudement me saisissant sous les bras. Je gigotais. Pendant ce temps l'ascenseur montait et il s'arrêta à mon étage. Les portes s'ouvrirent. Je continuais à rire, comme si je craignais les chatouilles et ça dégénérait en un fou rire nerveux. Mais il me rudoyait et on sortit comme ça. Personne sur le palier. Aucun témoin. Malchance ? - " allez, on va chez-toi, vite" -" Mets ta clef, allez ! ". Je me sentis glacé et terrorisé, mais sa demande me rassura un peu, on revenait dans le normal : -"tu vas bien m'offrir quelque chose à boire ?" Maintenu à bras le corps comme un paquet je ne savais pas si j'avais le choix. Crier ? Mes sentiments étaient trop partagés. Je devinais la grosse farce et les délices qui pouvaient s'ensuivre, mais j'avais vraiment peur : je ne savais quand même pas du tout à qui j'avais affaire..
Dans l'appart il me traîne à la cuisine, me fait sortir du whisky, il boit au goulot, mais il me tient toujours.. .et il me met le goulot en bouche plusieurs fois. J'avale plusieurs gorgées. Je sais que je ne dois pas boire trop en la circonstance, en plus ça me coupe les forces, mais c'est un fait mon anus, soudain détendu me fait un peu moins mal. Il palpite lol. Sur le tapis il me dit : -"défends-toi, je vais te violer". Une étincelle de compréhension vient tout illuminer : un vrai violeur ne souhaite ,pas rencontrer de résistance. Là j'entre totalement dans le jeu. Je veux moi aussi faire semblant. Vendre chèrement ma peau (pas mon pucelage ; c'est fait depuis longtemps lol). C'est pas à ma peau qu'il en veut mais à mes fringues. Chaussures, il fait sauter les siennes après avoir lancé les miennes...Futal : le bas de mon corps élevé par les pieds il tire. - "Attention tu vas déchirer" - " m'en fous". Le pantalon est viré au fond du salon. Il a une force considérable, bien plus que ses muscles ne le laissent supposer. Il doit avoir une volonté, des nerfs d'acier. Comment fait-il pour me maintenir accroupi tout en me tirant le T-shirt ? Je suis dépassé. Me voilà en boxer. Il va m'ordonner de le sucer...non. Il a raison. A moins de menacer d'une arme on risque trop de se faire mordre la bite ! C'est ça, je vais lui mordre la bite ! Je suis en maillot, tout drôle devant lui qui est toujours habillé. Il a débranché l'ordi. Je proteste pour les données qui peuvent être perdues. J'ai compris que c'était de peur que ma cam ne soit en route. Il a fermé ma porte à clef et tiré le verrou. Geste déterminant ! Maintenant je ne savais que trop que ce gars-là m'avait entendu au bar. Il avait distribué les rôles du jeu : lui le "top" et moi le "bottom". Rapport habituel pour moi avec mes divers partenaires. Même pas peur ! Cela ne m'aurait donc pas gêné ou choqué d'être totalement dominé. Au début je riais : il prenait des poses de lutteur. Il m'empoignait et je riais de plus belle. Qu'est-ce qu'on va penser dans un moment pareil ? Qu'auriez-vous pensé, vous ? Ni lui ni moi ne pouvions être dupes. A moi quelque chose me disait : -" tu vas prendre ton pied,laisse-toi aller, ce mec va te donner du plaisir, la situation est pleine de piquant". Pour un peu je lui aurais dit : - "OK, c'est bon. Baise moi si c'est ça que tu cherches". Mais alors tout aurait capoté et, j'en étais sûr, et le scénario auquel il tenait était captivant.
Je fus poussé du salon vers la chambre. Jouant des pieds et des bras, il me renversa sur ma couche et me fit toucher des épaules... ce n'était pas un vrai match mais il n'aurait manqué que le compte de l'arbitre ! Le lit était resté défait. Nous étions sur mes draps et c'était une intrusion supplémentaire dont je crois je n'étais pas le seul à avoir conscience. Il violait mon lieu le plus intime. - "Salope, tu t'en es pris des bites sur ce lit, hein petit pédé !" -" Ca va salir pensai-je", toujours inquiet des corvées du ménage ! Je risquais de mourir étranglé et je pensais à ça ! ..."il aurait fallu une serviette éponge..hihi" En plus un air tournait inlassablement dans ma tête : la version gay de "ce soir tu vas prendre" de Max Boublil !
Glisse- toi dans les draps
Mais surtout ne t'endors pas
Parce que ce soir tu vas prendre
Fou, non ? C'est dire si je ne croyais pas au viol pourtant plausible. Mais même si on ne viole pas une pute on était en train de la forcer, la pute ! Son jeans une fois aux chevilles le révéla un peu plus. Ses cuisses assez velues, musclées, mais pas trop, maintenaient les miennes serrées, me faisant sentir leur virile rugosité. Les os de ses genoux me faisaient mal. De ses mains il tenait mes poignets. J'avais perdu ! Bien que le rôle qui me revenait soit celui de la résistance farouche, je jouissais de sentir la force de ses muscles et subissais avec délices l'étau de ses cuisses musclées et viriles. Ses poils frottant si fortement ma peau et aussi mes poils à moi, ma poitrine par moments, provoquaient des ondes de frissons invisibles. Nos boxers faisaient obstacle à mon agresseur. Pour le sien ce fut facile : d'une de ses larges mains il me maintenait à plat par la poitrine. Son sexe bandé ne voulait pas se décoincer de la ceinture mais mon inconnu glissa par quelques contorsions hors du tissu me laissant voir, entre nous deux, son membre superbe. Ouah ! le gland brillant tendu à mort, révélant ses intentions. S'il en était besoin. Quant à moi, je ne pouvais, si je l'aidais à me débarrasser de mon maillot, que fausser le scénario improvisé du sexe forcé qui venait de s'imposer. C'était ça : le vainqueur possèderait le vaincu. Je devais faire obstacle. Nos souffles étaient courts et bruyants son coeur, s'il était comme le mien, devait battre à tout rompre. Lui je le sentais quand même plus calme et déterminé que moi
Ho ! Ce soir tu vas prendre
Oui tu vas prendre
A ce moment j'admire comme il assure. Comme je refusais obstinément de lever les fesses et que je forçais pour le repousser de mes bras, il tira par la ceinture, puis par le côté et le tissu, pourtant très solide, céda. Je jurais, je protestais de sa folie. Il acheva en détruisant le mince rempart de ma pudeur. Bien que le désirant très fort du cul, cela pouvait lui laisser croire que je ne le désirais pas, mais je ne bandais pas. Mon sexe avait coulé et ça donnait un peu d'humidité sur mon ventre.. Mais quel souci j'avais là ! il voulait mon cul et c'est tout ! Il ne fit aucune remarque qu'il aurait faite si nous étions tous deux consentants. Je crois que je pensais : "il est lancé, il ne va pas s'arrêter. Il baiserait aussi bien un bahut breton le salaud !"
Ho tu vas prendre !
Oui tu vas prendre
J'espère que tu es véhiculé
Parce que tu pourras plus marcher
Est-ce que c'est ainsi quand on est à quelques minutes de se faire occire? Je trouvais encore la force de l'humour, la force de me distancier de l'événement. Mais je sentais bien que j'allais prendre ce qui suivait très au sérieux.
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En fait, me faire forcer avait toujours été un de mes phantasmes, et c'est ça qui me procurait du sang froid. Il s'était mis à genoux jambes écartées au-dessus de mes cuisses, ses mains à plat sur mon thorax nous étions à l'instant d'une autre phase décisive. De l'index il tâta le liquide sur mon ventre et, sans un mot, le porta vers mes lèvres. Je tournai mon visage pour éviter, ce que je n'aurais pas fait en d'autres circonstances ! Il dit -"héhé!" Il pensait forcément : -"ça te fait mouiller petit pédé !"
Le levai les yeux au plafond en signe de fausse désapprobation. Lui n'était pas mauvais acteur en tant que violeur, mais je voulais jouer correctement mon rôle ! Et c'était mon rôle de lui procurer des obstacles y compris psychologiques. Lui jouait la terreur et la détermination, moi le dominé non consentant.
Il fallait bien dire quelque chose :
D'un air qui se voulait furieux je dis :- "là tu es content ? tu as déchiré un maillot de 40 euros !"
- " Et c'est pas tout. Je vais te baiser comme une gonzesse maintenant, salope ! "
Ces paroles étaient aussi inutiles qu'idiotes. Juste destinées à créer une situation de fatalité ! et c'est lui qui me plaça ainsi en travers du lit, la tête au bord. Son souffle viril sur mon visage, la pression de son corps sur le mien, celle de son sexe tendu qui ne pouvait se résoudre à l'immobilité de par les subtils et tendres coups de reins qui l'animaient attisant mon désir en préfigurant une facile victoire mais je ne pouvais afficher ma satisfaction. Il fallait faire la gueule. Se doutait-il que je humais son haleine avec délices ? que je désirais qu'il m'encule sans ménagements ? Mes deux mains couraient partout sur ses épaules en pinçant ses bras, ses mains qu'elles étreignaient en le pinçant faisant semblant de le repousser en les arrachant. A jouer le refus, il y avait pour moi, une jouissance mêlée de crainte... que ça ne le dissuade vraiment. Son cou et son menton s'appuyèrent avec force au creux de mon épaule gauche son menton me faisait mal, mais cela créait un lieu d'échange de nos chaleurs. Un peu de transpiration nous collait ensemble à cet endroit. Mon désir affolait mes sens que je devais m'obliger à dissimuler. -"Je vais aller à la police ! " Un moment, pensant que ça le faisait renoncer, je crus que son membre avait perdu de sa tension. Un frôlement de folie sur mon ventre me rassura. Le contact était électrique. Je sais pas vous, mais moi, cet endroit je dis toujours il est trop érogène. : on me touche là et je suis "perdu". lol. -"La police petit pédé? " " je vais te faire jouir, hurler et t'auras plus la gueule d'aller le raconter ! Ils vont te demander si tu jouis quand on te baise. "
Je pris une initiative destinée à débloquer la situation en ma faveur et allait emporter la décision dans ce "combat". Parvenant à me dégager de ses cuisses, en un instant je repliai mes jambes sous son corps et, de mes pieds nus, je tentai de repousser son ventre. Vous voyez la position ! Lui parvint à écarter mes cuisses et à plaquer son ventre et son sexe sur les miens. Il était trop fort, la lutte trop inégale. Délice inavoué, je lui sortis bêtement un " - salaud, tu m'as eu mais tu as pas gagné !" Mes jambes lui avaient automatiquement fait place. Restait la problématique pénétration. Mon anus avait perdu sa contraction, mais il allait lui donner de la difficulté - et à moi donc ! - vu la taille de sa verge puissante.
La manoeuvre suivante lui appartenait. Les mains sur mes côtes, à la hauteur de mes tétons, il se glissa en arrière sur les coudes et son braquemart en érection put buter sur mon périnée et toute cette zone sensible. Je l'ai dit, le moindre effleurement sur la peau de mon ventre me rend fou d'excitation et sans me faire bander. Lui, son visage s'illuminait des progrès qu'il venait d'obtenir. Moi, j'étais essoufflé comme après un cent mètres sans avoir bougé d'un pouce. On n'allait pas rester crispés comme ça toute la nuit ! Il fallait absolument qu'il garde l'illusion de me violer, et donc que je ne marque pas ma défaite quand, fatalement, elle allait survenir.
Alors que ma main droite allait et venait sur sa fesse gauche, levant et couchant sa douce toison, mais aussi tirant ses poils, je glissai une timide main gauche entre nos corps et vins pincer fortement son pénis qui répandait sa discrète humidité sur mon ventre. Mon index et mon pouce purent en tester la dureté. Un sexe bandé est plus rassurant qu'un sexe demi dur : je vous le dis, ça fait moins mal. "-Ben, mon vieux il te faut une femme à toi ! putain, tu bandes !" "- ouais, la femme c'est toi." J'ai horreur qu'on me féminise. Je ne répondis rien et fis le simulacre d'un sursaut. Il remit son sexe à plat sur mon ventre, bassin contre bassin... Mon sexe à moi, flaccide, dans l'état d'un faux repos était sagement près du sien qui lui prodiguait une caresse passive continue, mêlant ses humeurs de désir aux miennes. On était dans l'impasse.
Il pouvait encore jouer la séduction et inverser ma résolution. Sa question murmurée de sa voix rauque allait rester sans réponse et se répétait en écho continu dans ma tête : " tu as envie ? tu as envie ? tu la veux dis ?" " t'as une capote ?" En ne répondant pas j'avais fait le choix automatique du bareback. envie ... envie ... envie ... j'avais le vertige. Non ! il ne faut pas qu'il croie ça. Je souhaitais qu'il aille plus loin, ça c'est sûr, j'en avais un avant-goût de plaisir, je guettais sa hardiesse de garçon sûr de lui, car quand je serais pénétré et dosé tout allait malheureusement basculer dans la banalité d'une rencontre de baise.
Je voulais maintenir cette tension psychologique et je savais que sa question était destinée à s'assurer de mon consentement...et alors ça ne serait plus un viol. Non , pas de fellation malgré le plaisir que ce serait, j'écartais cette idée qui aurait marqué mon acceptation. Et il ne cherchait pas à se faire sucer ce qui pourtant aurait pu marquer son triomphe.
Je me taisais, mon souffle était rythmé par les petites impulsions savantes qui branlaient ensemble nos queues. La minute était intense. Je savais bien qu'il ne pouvait me pénétrer qu'en me menaçant ou en me persuadant.
Surtout ne pas dire "ok" ça romprait le charme du faux viol. Pas de préservatif, j'y pensais, mais tant pis, c'était trop bon, on prendrait le risque...je pensais en rigolant que je n'avais pas de pilule du lendemain. Pas de lubrification ni de préparation.
J'espère que tu es véhiculé
Parce que tu pourras plus marcher
Ca allait faire mal. Je balayai ce problème : je haletais de désir. Je pensais déjà au sperme qu'il allait enfouir de force et sans hâte au plus profond de moi.... Je tentai d'ébranler sa détermination pour faire plus vrai : - " je suis pas sûr de moi, je me suis pas fait le lavement...tu vas te salir..." Pour toute réponse, avec une grimace qui se voulait agressive, il poussa son pénis de toute la puissance de ses reins.
Sa main droite se glissa alors entre mes cuisses. Là je compris que j'étais "cuit" et qu'il allait me fournir le prétexte pour céder. Il me travaillait la rondelle et me pénétrait de ses doigts, il lubrifiait de sa salive du mieux qu'il pouvait. Il allait jusqu'à ce que ça me fasse mal. A trois doigts cela aurait suffi, largement pour me préparer. Je feignais la douleur. Je répétais "non, je veux pas !"
C'est alors que je compris que ses doigts rassemblés c'était tout simplement pour m'introduire sa main entière, me fister. Je le laissai un peu aller et je feignis une sorte d'évanouissement, la tête renversée.
En fait je jouissais du doigtage mais je ne voulais pas du fist.
Je sentis qu'il profitait de mon abandon simulé pour se positionner de façon satisfaisante. Simulant un réveil je criai encore : -"Noooon !" Du coup il me maintint en écrasant ma bouche de sa main libre, je ne pouvais plus émettre que des : -"mmmmm nnnnn "
Naturellement il ne put s'empêcher d'un - "tu sais bien salope que tu la veux ma queue !" murmuré à mon oreille. Rien à répondre. Il butait avec force contre mon derrière. J'imaginais que son sexe coulait suffisamment pour lubrifier. Oh non ! c 'était gros. Ca faisait mal et ça me tirait les poils.
- "Attends" me dit-il. Il tira le traversin sous mes fesses car je n'opposais plus de résistance. Il saliva et massa rapidement l'entrée de ma "grotte". Enfin, dans une forte expiration qui pouvait passer pour un soupir de satisfaction (le perçut-il ? oui, je pense) j'étais à lui. Avec une douleur de première fois son sexe poussa sa fortune en moi. On ne pouvait appeler cela de l'amour, surtout que j'entendais continuer à cacher mon jeu. J'observai son visage rayonnant de la joie de me fourrer tout au fond. Il avait tout à la fois l'air méchant du guerrier qui frappe son ennemi et un regard de tendre pitié pour sa victime qu'il plaignait de s'être mal défendue.
Le rouge était à ses joues, qu'est-ce qu'il était beau mon vainqueur ! C'était l'ange qui frappait le saint (moi hihi) de sa flèche, et j'étais mortellement blessé. Une mort bien douce.
Ma tête se tournait de droite à gauche. Je disais : -"non, je voulais paaaas que tu me baises, salaud"
- "Pute, tu jouis et tu chouines ! "
L'avantage d'un sexe long et d'un désir passif intense font de la position du missionnaire la meilleure qui soit. J'appréciais -et tant pis pour les risques- que nous soyons chair contre chair. Son gland était un velours pour mon rectum et il ne le savait pas. Je souhaitais bien sûr qu'il en vienne à des caresses et des baisers, mais je n'y croyais guère de la part d'un "hétéro ??? ". Ce ne fut que lorsqu'il ressentit comme moi le plaisir par les allers et retours de son membre unissant nos intimités sensibles, que son attitude changea. -"hum, putain il est bon ton cul". La bonté que je devinais naturelle en lui faisait surface ouvertement. En même temps qu'il "prenait", il avait conscience qu'il donnait. La baise c'est sérieux, peu de gens arrivent à rigoler ou même sourire en baisant. Lui, ça l'avait rendu meilleur tout d'un coup. Tantôt crispé (l'effort, les coups de bélier) tantôt serein, levant les yeux au ciel ou les fermant, recouvrant. Je voyais son menton s'élever pendant ses invocations et ses remerciements (inconscients ? ) au ciel.
Naturellement je n'attendais pas : -"je t'aime ! " Quelques onomatopées en disaient long sur sa satisfaction. Je me retenais de le caresser ouvertement. De ses lèvres il parcourut timidement mon visage et mon cou. Le guerrier qui était en lui se muait en ange qui me transperçait de sa flèche. Sa barbe courte me picotait avec délice. Mais là, j'étais encore éveillé au monde. Pas inquiet, non, en apparence seulement. Ma chambre était close, je n'attendais personne, en secret je commençais à être bien. Vraiment j'étais décidé à me laisser aller et profiter à fond de ce qui apparaissait comme une aubaine , à moins qu'il ne me tue au final. J'étais pris bien profond et et bien gros comme jamais je pensais. Sa queue me pénétrait savamment, une caresse interne continue. Cela apaisa mes craintes et je fus, corps et"âme" totalement détendu, à lui sans qu'il le sache ou puisse l'affirmer, mais il pouvait s'en douter.
Après quelques instants (minutes ?je ne sais pas), nous étions hors du temps, moi du moins car lui pilotait la gondole dans ce trip vénitien. Ses questions, ses "insultes" devenues plus douces semblaient me parvenir de loin. Ma confiance en mon violeur était totale. J'étais fou, non ? mais qu'importait ? Ma volonté annihilée , mais aussi frappé d'une cécité partielle, d'une surdité sélective, mon esprit, mon âme, étaient possédés, je ne cherchais aucune explication. Il pouvait dire ce qu'il voulait, rien ni personne ne pouvait m'empêcher de prendre mon plaisir. Grisé comme après avoir consommé de l'alcool (j'en avais pris très peu) ou m'être drogué (je ne l'ai jamais fait), je parcourais, non pas des terres, mais des cieux inconnus, dans un ciel de nuit et parmi les étoiles. Au plan réel le bonheur était là, je pouvais le toucher du bout des doigts, de la paume de ma main qui se faisait caressante. J'étais rempli d'amour et de tendresse. Mais maintenant, LUI, je ne le voyais plus. Tête renversée en dehors du lit j'éprouvais l'idée que son corps et mon corps vraiment n'en faisaient qu'un. J'avançai mes doigts sur son membre qui allait et venait tranquillement et fis le tour plusieurs fois de mon anus capturé par un tendre et irrépressible pieu. Cela m'électrisait et m'aurait porté à lui marquer de la reconnaissance ; ça il ne fallait pas, pas encore dumoins. Une aimable fièvre s'était emparée de moi. Un doux vertige achevait de me rendre aveugle aux simples choses qui m'entouraient. Je sentais cependant que tout venait de cette "chose" en moi qui s'appelait un sexe et que j'étais rempli, non seulement de sa magnifique verge, mais de tout lui de tout son être qui se voulait habité par le démon, mais bon comme un ange. Un frottement continu accompagné de vagues de pressions montantes et descendantes prenait possession de ma personne sans effort apparent, sans autre accompagnement que celui de caresses et de baisers sur tout ce qui lui était possible d'atteindre avec sa bouche et ses mains. Sa respiration était calme alors. Je sentais que "j'étais parti à transpirer" sous la chaleur de couveuse que nos corps superposés entretenaient. Ses mains maintenant glissaient sur mon corps, planaient même. Il me semblait évident que cela n'aurait pas de fin.
-"Putain, tu l'aimes la queue, toi!" Je ne pouvais plus qu'émettre un son imperceptible en réponse. Confusément je constatais qu'il ne se lassait pas de me plonger dans l'extase et de contrôler que sa puissante "drogue" agissait. Ce n'est que plus tard que j'ai pensé : -"il a été drôlement endurant...nom de nom et moi aussi : je n'ai pas demandé grâce..." Mais là, à ce moment, toutes mes pensées étaient bloquées, j'étais shooté et rien de trivial ne pouvait me venir à l'esprit. Mon agresseur était mon Dieu, j'étais son disciple.
J'étais si bien parti qu'un moment il a eu peur sans doute. C'est vrai qu'il bossait tout seul sur mon corps et je donnais des signes d'un trip exagéré à ses yeux. Il n'eut pas l'idée de s'interrompre mais il me prit le visage par le menton et le secoua un peu -" hé, t'es là ? ça va? " . J'ouvris les yeux. Mon bonheur s'affichait sans pudeur. A ce moment, je ressentis quelque chose comme sa bonté.J'en fus conscient. Bêtement je murmurai dans un souffle : -" Oui ça va merci !. Oh jamais...".
Eh oui, ce n'était plus le moment de feindre. Et même lui devait (ou non) se révéler. -" Tkt, moi aussi je prends mon pied. Putain tu es bonne !"
Vaincu, j'acceptais maintenant cette féminisation bien que ça ne convienne pas à ma personnalité : je suis un garçon qui aime les garçons, point barre !
Tout en me baisant, tout d'un coup il me fessa assez violemment. Il avait sonné le réveil pour une nouvelle étape. -"alors petit PD tu tripes ? " Un garçon comme moi perçoit les nuances et le progrès. PD c'est bien mieux que salope. Et d'ailleurs,lui, il est maintenant PD actif, ou bi, comme il veut, mais PD quand même.
Au fond il a été sympa jusque là : il m'a laissé m'évader. Il surveillait mon vol. C'était si gentil. Maintenant que j'atterris il va tester mes autres facultés et il ne sera pas question de s'endormir. Son visage est illuminé. Comment savoir ce qu'il pense ? Ma faim de lui n'est pas apaisée, la sienne ne le semble pas non plus. Et maintenant je veux achever de le séduire.
Il m' a fait glisser vers lui et me prend lui debout, moi pieds à ses épaules. Il m'encule les yeux dans les yeux. Quelle vaillance ! Si vous saviez ce qu'il me met tout d'un coup ! Il veut maintenant lire sur mon visage l'effet de sa douce et déterminée violence. Je ne peux que trahir sans simuler les bienfaits de sa bonté. Il s'en fout toujours que je ne bande pas : mon sexe n'a pas l'air de l'attirer. Comment tout ceci va-t-il se conclure ? il a conquis mon consentement, il prend visiblement un pied d'enfer...Dans un souffle entrecoupé, sourire crispé par les coups de bélier je risque : -" quand tu es prêt...laisse-toi aller...j'ai con...fiance". Dans un large sourire, il incline très fort sa tête aux oreilles de beau diable légèrement décollées -" y a pas le feu".
Et là il me prend par le cou, m'assoit, décule. La vision est somptueuse. C'est un rare spécimen en taille, forme couleur...odeur...qu'il me met aux lèvres. Mon état reste vertigineux. Je ne vois que sa verge tendue et luisante et le peu que mon champ visuel m'autorise à voir. Pas à observer c'est le flou sur ses cuisses, la belle touffe au-dessus de son pubis et le sexe majestueux, le sceptre que ce prince exigeant m'a enfoncé d'abord dans le cul pour diriger mon voyage intersidéral. Il faut que je lui procure le plaisir qu'il mérite. Un instant je pense que je suis en train de tacher le drap mais aussi, dommage, je voulais être fécondé par ce beau, cet unique mâle. Je laisse faire : il me prend la bouche, j'aspire, drôle de goût au départ. Plaisir de la fellation ok, mais pour moi c'est moins bon que pour lui. Je ne triche pas. Je serai "conforme" il veut marquer sa domination s'il en est encore besoin ! Je le laisse aller et venir, je fais un peu de bruit autour de sa hampe, de son gland. Je ne souhaite pas qu'il jouisse. Ca remarche dans ma tête, j'ai une autre façon d'avoir du plaisir et marquer une certaine reconnaissance. Mes mains que j'avais oubliées agissent, s'affolent de toucher ses cuisses, son dos en montant la gamme de ses vertèbres, la délicieuse peau mate du ventre, partout et sur ses fesses qui emplissent délicieusement mes paumes, je fais jouer ses poils soyeux plutôt châtains que noirs.
Je ne tripe pas : je suis ivre. Mon nez essaie de capter tout ce qu'il peut de lui. Ses mains dans mes cheveux qui cherchent à les malmener, les brouiller, ajoutent aux sensations fortes dont je suis le jouet.
Deux tapes sur les cuisses et nous sommes en levrette. Vous sentez que j'aime moins sauf que je retrouve sa queue puissante et déterminée dans mon cul, qui me fait plier les reins et qui commande ma respiration. Sauf que ses mains s'animent. Bon Dieu ! un hétéro ! c'est pas vrai ! Ses caresses glissent partout sur mon corps moite de ses efforts à lui. Je sens qu'il se regarde par dessus mes fesses entrer et sortir. Sur trois "pattes" incertaines j'envoie ma main sur sa verge tendue et vaillante, il la prend et la guide. Il lui met un baiser et me la rend. Il rentre un doigt entre la queue et l'anus. Comment sait-il que ce "sévice" fait autant d'effet à un PD ? C.. ! je me dis, il fait ça avec les femmes aussi. Et puis aussi, c'est un génie du sexe. Je lève la tête vers le miroir. Notre image y est. Ma main revient et fait le tour de mon anus pour recueillir encore plus de sensations je mets mon doigt aux lèvres...suis-je bête quand même ! A son tour il fait du frotti-frotta au même endroit. Je n'arrête pas de gémir doucement.
Là il s'en prend à ma queue qui s'est un peu allongée. Il cherche le gland visqueux sous le prépuce et joue avec mon "clito". (Là, ami lecteur, je ris tout en écrivant.)
A ce point de notre voyage sexuel, nous avons franchi des étapes. La pudeur a été balayée avec une soi-disant violence.
Un homme qui se disait différent s'est pris au jeu de PD et moi, revenu de mon incroyable jouissance psychédélique*, mes pensées commencent à bien émerger à ma conscience. Baise, d'accord, mais baise lucide maintenant, plus partageuse.
Je lance : - "tu es bien ?" Miracle il me répond : -"ouais! vachement bien il est bon ton cul". Ses caresses le long de mes côtes se font plus appuyées, plus rudes. Je sens des cals de travailleur manuel. Eh ben je les aime ! allez chercher ! Il prend mes hanches pour presser son ventre sur mes fesses. Je sens les siennes se contracter. S'il en doutait, je suis vraiment à lui. S'il venait maintenant je serais content quand même. Foutez-vous de moi, mais je préfèrerais le voir en train de jouir. Je crois qu'il n'a pas oublié que je veux qu'il perde sa semence en moi. Non, pas ce mot, mais qu'il la valorise ! Je ne veux pas qu'il croie que je suis las de ses bontés si je lui dis -"quand tu veux maintenant". Je gémis doucement, je suis bien, je l'attends. Un mot me vient encore en pensée : endurants, tous les deux.
Eh ben si vous croyez ! il a du bon sens mon baiseur préféré ! Deux petites tapes sur mes fesses et nous voilà de face, mes pieds à ses épaules. Il n'a aucune inhibition. Trop beau. Un coup d'oeil volé à sa verge en érection que je devine être le dernier avant le shoot final. Mon Dieu qu'elle est belle, que je la veux toute en moi, mais aussi que je veux la contempler avant d'accueillir sa jouissance et son nectar !
Il m'aide à me réinstaller sur le traversin. Je m'offre à lui et lui souris doucement. Lui est impassible et serein. Trop de consensus n'entre pas dans son rôle. Ce serait trop beau pour moi d'avoir trouvé un compagnon comme lui. Je prends ce qu' il m'offre. C'est bon.
Il est en moi et bien sûr sans effort ni douleur. Il plisse les lèvres pour me dire -" alors, tu le veux dans ton cul mon jus? ";toujours le souci de mon consentement. Les mots ne colleraient pas pour répondre. J'ai peur de casser quelque chose en parlant. Je hoche la tête bien ostensiblement en souriant lèvres fermées.
Il reprend une allure folle, en entrant et sortant de toute la longueur de son membre magique. De mat, son visage devient rose. Je sens qu'il est bien proche de se répandre en moi. il me regarde dans les yeux sans arrêt, cherchant lui aussi à y lire ma jouissance, le bien qu'il me fait, mais son menton se lève, il ferme les yeux, pour qui ne connaît pas l'homme ça peut paraître douloureux ce saisissement, cette crispation du corps tout entier qui donne sa semence...la suite de sa vie symboliquement. Crispation des fessiers, ses yeux comme levés vers le ciel sont fermés, la bouche ouverte comme les saints des statues saisies d'extase. Battements effrénés du coeur, tension des muscles des cuisses, très légère perception des battements d'expulsion de sa verge chérie, ça y est, je suis dosé. Trop bon de sentir, d'imaginer...
A son tour de revenir de son voyage. Je le conforte comme après une course d'athlète on flatte un coureur de fond. J'ose un baiser, le plus sonore possible : je dois ménager son orgueil d'hétéro. Miracle. C'est inattendu : il me rend mon baiser et me prend par les épaules. Je suis son bébé, sa création, son oeuvre d'art. Il reste en moi. Son souci : - "t'as pris ton pied ?". Acquiescement. -'Je vous ai entendus au bar. Je voulais que tu voies comment c'est un viol". ' " tu phantasmes toujours dessus ?"...-"même pas peur !" dis-je dans un sourire.
-"Chiche, on le refait ?"
- "Là, maintenant ce sera difficile à recommencer on n'y croit plus. Il faudra changer le casting...mais pourquoi pas ? c'était riche en émotions authentiques. Tu m'as fait tripper, tu sais".
-"Ah ouais. Tu m'as fait peur, j'ai cru au malaise. C'est toujours comme ça quand tu te fais baiser ? "
-" ça m'arrive, ça dépend avant tout du baiseur. Tu vas te vanter. Tu m'as ouvert le ciel" Je souris Pour toute réponse je reçois un baiser qui en dit plus long que tout un discours.
-"tu sais, c'est pas pour te flatter, mais tu es un super bon coup." Là j'ai droit à une pelle.
-"Appelle-moi Max. Toi ton pote t'appelle Jérôme je crois ? ". -"oui, Max".
Nom de nom qu'il est gentil mon violeur. Il est devenu très important pour moi. Il a droit à une douche... et moi aussi et
je me permets de m'asseoir sans pudeur devant lui sur le WC, insouciant du bruit d'expulsion, au contraire. On va s'inventer une suite car la vie est belle, profitons-en !
PS: je vais souffrir : je suis amoureux.
commentaires à
claudemodou@gmail.com merci !
A suivre
* psychédélique = révélateur de l'âme. Comme ça le dit bien !