Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
On admirera cette oeuvre du Bernin en rapprochant ce que souvent décrivent les gays BDSM : l'approche de l'extase par la douleur.
Pour ma part je suis très impressionné par l'ange qui frappe la sainte de sa lance...quite à vous paraître impie, evidemment je pense à mes propres amants qui, me perçant de leur lance, me plongent dans l'extase. Comme sur la photo, le plaisir et la pâmoison se lisent sur les visages. Pour ma part, quand je visionne des vidéos je guette ces instants précieux sur les garçons.
Dans l'amour, sauf quand je suis "parti", je guette aussi cette expression sur le visage de mon partenaire.
Si tu as des photos des videos de ce type, fais-les nous parvenir Merci !
Partageons nos émotions dans ce blog : il est fait pour ça
"J’avais lu une description sur un blog, ce qui une nouvelle fois me fit entraîner dans l'aventure pour contempler cet autre chef d'oeuvre du Bernin.
"La bienheureuse Ludovica Albertoni, dont la statue immortalisée par Bernin en 1674 gît à Rome dans l'église San Francesco a Ripa, ne lasse de me
séduire et de m'intriguer.
D'un côté, l'explication officielle mettra abondamment en valeur la vie exemplaire de cette femme qui consacra sa vie au secours des pauvres du
Trastevere. Toujours selon l'hagiographie officielle, c'est alors qu'elle allait être terrassée par la fièvre qui devait l'emporter en 1533, que Ludovica trouva réconfort dans l'Eucharistie, en
attendant impatiemment la mort pour s'unir au Christ.
LE BERNIN A-T-IL TRICHE et voulu trouver l'occasion d'exprimer autre chose ?
Les convulsions du corps alangui de la sainte sont, toujours selon ces sources, les signes de l'extase qui la gagne au fur et à mesure que s'approche
le moment de sa délivrance dans la mort. Ludovica se laisse emporter par la vague de plaisir qui submerge sa douleur. Quant à l'artiste, le Bernin, les critiques mettront sur le compte de l'âge
(c'est sa dernière oeuvre), l'expression jugée excessive de pathos.
La bouche entrouverte, les yeux clos, plaquant le drapé au bas des côtes avec sa main gauche alors qu'elle se caresse le sein de sa destre, les
genoux légèrement desserrés, tout dans sa posture n'est qu'abandon et jouissance.Et comment croire, sous le soleil de Rome, que les traits
transfigurés de la sainte désignent l'extase mystique qui illumine, et non pas, plus trivialement, le plaisir qui inonde ? Equivoque sublime où le Très-Haut scelle une alliance inattendue avec sa
créature, où le plaisir devient trait d'union entre l'esprit qui reçoit et le corps qui se donne... à moins que ce ne soit l'Esprit qui se donne et le corps qui reçoit.
Pour ceux qui aimeraient fréquenter d'autres figures de l'ambiguïté :
Pour une interprétation sensible et sensuelle, je vous renvoie au très beau texte de Katrine Alexandre -- alias Mademoiselle K -- intitulé "Jouissance et Sainteté" et paru dans la "Vénus Littéraire"."
photos 2 et 3 de l'auteur
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à suivre: d'autres oeuvres d'art et des hommes